Prenant la pente à sens inverse de son prédécesseur, Joe Biden a, de son entrée à la Maison Blanche, réintégré le pays dans cet accord. Par cette résolution, la diplomatie américaine opéré un revirement de sa coopération en matière environnementale et du développement durable.
C’est ainsi par exemple, qu’en tant que partenaire privilégié de la République démocratique du Congo dans la promotion de la paix et de la prospérité, l’ambassadeur américain avait pris langue, il y a peu, avec le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, pour ajouter le volet environnemental dans le partenariat avec la RDC vu l’importance des forêts du bassin du Congo et sa biodiversité.
« (… )Aujourd’hui on a discuté comment approfondir notre coopération dans le cadre de l’environnement de la préservation de la nature. Et parce que nous avons un partenariat privilégié entre les États-Unis et la RDC pour promouvoir la Paix et la prospérité, on a discuté avec le président Tshisekedi pour ajouter une autre paix: la préservation de la nature. C’est ça le motif de notre réunion avec la ministre pour voir si on peut ajouter plus de coopération dans le cadre de l’environnement », a déclaré Mike Hammer au sortie de son entretien avec Madame Ève Bazaiba Masudi.
Pour le diplomate américain : « La nature congolaise est très importante, les forêts congolaises sont très importantes, le deuxième poumon du monde et on doit voir qu’est-ce que les États-Unis et la communauté internationale peuvent faire pour vous aider à protéger cette nature, mais aussi pour vous faire bénéficier des avantages de posséder cette forêt ».
La visite de l’ambassadeur Mike Hammer à la Vice-Primature de l’environnement marque donc le retour de la coopération américaine sur les questions environnementales et climatiques avec la République Démocratique du Congo.
Alain St. Bwembia