Le Front Commun pour le Congo ( FCC) n’a manqué de dénoncer haut et fort la tendance du nouveau régime à vouloir assujettir tous les Congolais et toutes les institutions de la RD Congo.
Dans sa première déclaration officielle depuis la destitution de Zoé Kabila, le FCC condamne cette dérive vers un État de non droit , doublée d’une déstabilisation en règle de toutes les Institutions délibérantes, nationales et provinciales.
» La preuve vient d’en être tristement donnée pour la énième fois avec, d’abord l’interdiction faite aux députés provinciaux du FCC dans la province du Tanganyika de participer aux travaux de leur Assemblée et tout récemment, la destitution , aussi irrégulière qu’injustifiée , orchestrée et pilotée depuis Kinshasa… » , peut-on lire dans la déclaration du FCC signée, ce mardi 11 mai 2021, par le Président du comité de crise, Raymond Tshibanda.
Pour une énième fois, le FCC crie à la grossière violation des droits fondamentaux dont a été entachée la destitution du jeune frère de Joseph Kabila , d’abord du fait qu’il n’a pu présenter ses moyens de défense ainsi que des lois et des règlements pertinents.
Le jeune Gouverneur du Tanganyika surnommé » le bâtisseur » par les Tanganyikais en raison de ses « remarquables réalisations sur les plans sécuritaire , économique, social et du développement des infrastructures » a été destitué le jeudi 6 mai par un groupe de 13 députés Pro- Tshisekedi » au seul motif de ne pas avoir accepté adhérer à l’Union Sacrée » présentée comme la vision du Chef de l’État, Félix Tshisekedi.