Il aura suffi d’une proposition de loi de Noël Tshiani sur le verrouillage d’accès à la Présidence de la République pour que l’ancien candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2018 se retrouve au cœur d’une vive polémique.




La toile enregistre une nette poussée de fièvre aux allures d’une guerre déclenchée opposant les tenants d’une réforme de la loi électorale en ses dispositions relatives aux conditions d’éligibilité de certains citoyens à la présidence de la République, et ceux qui estiment qu’il serait de bon aloi que lesdites dispositions, essentiellement relatives à la nationalité, ne soient modifiées au risque de violer la Constitution de la République.


Dans ce document consulté par la rédaction de 24H.CD, l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) note que ce débat citoyen constitue une éclatante illustration de la pleine et entière jouissance par chaque Congolais de sa liberté de penser et de s’exprimer, ce, dans le strict respect de l’autre.


Cependant, s’agissant d’une question touchant au substrat qui lie un individu à son pays, la nationalité en l’occurrence, I’ACAJ tient à rappeler, aux uns et aux autres, la nécessité républicaine qu’il y a aborder cette question avec responsabilité dans une approche débarrassée de toute considération politicienne susceptible de remettre en cause la fragile unité nationale maintes fois mise à l’épreuve par des frustrations réelles ou supposées.


Se fondant, d’une part, sur les prescrits constitutionnels combinés à ceux des articles 10, 11, 12, 13, 72, 102 et 106, qui ont le mérite de déterminer avec clarté ce qu’il convient d’entendre par Congolais d’origine et, d’autre part sur les défis multiples et urgents auxquels les institutions de la République font face pour alléger la misère du peuple, et restaurer la paix dans la partie Est de la RD Congo, l’ACAJ estime inopportun d’accorder le primat à cette question dont les acquis intangibles sont d’après elle, administrés par les cycles électoraux successifs de 2006, 2011 et récemment 2018.


À en croire l’ACAJ, Il apparaît clairement qu’une réforme ayant pour finalité de percuter lesdits acquis démocratiques risquerait d’engendrer des frustrations et des violences éventuelles dont la RD Congo n’a point besoin.


Pour rappel de faits, l’ancien candidat malheureux à l’élection présidentielle de décembre 2018, Noël Tshiani propose le verrouillage d’accès à la Présidence de la République en ne réservant cette haute fonction qu’aux Congolais et Congolaises nés des père et mère congolais.


Présenté comme proche du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, par le fait de son appartenance linguistique, certains voient en cette proposition de Tshiani une main noire qui ne serait pas loin de la Présidence de la République.

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