C’est un Félix Tshisekedi très touché et sincère qui a réagi à l’interpellation d’un élève au sujet des violences dont lui et ses collègues ont été victimes en avril dernier. Lors de son passage à Beni mardi 16 juin 2021, le Président de la République a demandé pardon aux élèves qui avaient subi des mauvais traitements pour avoir manifesté afin d’exiger sa visite dans ce territoire en proie à l’insécurité. Le Chef de l’État a indiqué qu’il ne savait rien de ces violations.

Une déclaration qui fait ressurgir sur la surface sa réaction en octobre 2020 lorsqu’il avait l’ancien ministre d’État à la Décentralisation et Réformes institutionnelles, Azarias Ruberwa, au défi de prouver qu’il était au courant de l’installation des autorités contestées de la commune rurale problématique de Minembwe.

Autorité suprême du pays, commandant suprême des forces armées, Garant de la Nation et du bon fonctionnement des institutions, le Chef de l’État congolais a prouvé qu’il est avant tout un humain. Après avoir écouté attentivement les explications des forces vives de Beni sur l’insécurité qui prévaut dans ce territoire, il a été particulièrement marqué par le témoignage d’un élève sur les violences dont lui et ses collègues ont été victimes.

En bon père de la Nation et surtout de famille, Félix Tshisekedi s’est excusé au nom des auteurs de ces violences. Il a répondu que « je vais vraiment vous demander pardon au nom de ceux qui ont fait autant de mal. Pardon de tout mon coeur ».

Avec une attitude de remord, il a poursuivit que « je n’étais même pas au courant de toute cette violence exercée sur des enfants ». Ce, avant de promettre que les auteurs de ces violences seront poursuivis en justice. Marqués par ces paroles, les enfants et le public ont applaudi.

Cette humilité du premier congolais est appréciée par ses compatriotes. Seulement, certains observateurs s’inquiètent du fait que certains événements de portée nationale échappent de temps à la connaissance du Chef de l’État.


C’est le cas de l’installation des autorités de la commune rurale de Minembwe pour laquelle Félix Tshisekedi avait sermonné l’ancien ministre d’État à la Décentralisation, qui avait affirmé que cette activité avait la bénédiction du Président de la République. Au finish, Fatshi a dit qu’il ignorait tout de cette activité a annulé l’installation du bourgmestre et du bourgmestre adjoint de la commune de Minembwe.

C’est dire que la panoplie des conseillers et autres collaborateurs qui sont à la présidence de la République oublieraient de transmettre certaines informations essentielles à la hiérarchie pour lui permettre de prendre les décisions utiles en temps.

RD44

 

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