Le manque d’indépendance de la Commission Électorale Nationale Indépendante aura des effets négatifs sur le processus électoral de 2023 en République Démocratique du Congo.

Dans une déclaration faite mercredi, Jean Pierre Lisanga Bonganga, coordonnateur de la Dynamique pour une sortie de crise (DYSOC), a indiqué que la loi organique portant organisation et
fonctionnement de la CENI, modifiée récemment par le Parlement
contient les mêmes germes de conflit que la loi révisée.

À cet effet, la DYSOC rejette catégoriquement cette nouvelle modification de la loi sur la centrale électorale, et considère cette modification comme une modification partisane où les joueurs sont en même temps arbitres.

Lisanga Bonganga estime que cette nouvelle loi est une modification scélérate, perfide, infâme, criminelle et partant,
déloyale, parce que dans son esprit et sa lettre, elle ne renferme aucune
disposition pertinente allant dans le sens de la dépolitisation de la Commission Electorale Nationale Indépendante.

À l’en croire, la dépolitisation de la CENI va consister à garantir la légitimité des institutions et de leurs animateurs qui seront
issus des élections transparentes et crédibles.

De ce fait, la DYSOC dit constater avec amertume la préparation d’un braquage électoral par Félix Tshisekedi et son entourage.

C’est ainsi qu’elle souhaite une loi modifiée sur la CENI issue du consensus entre les parties prenantes à la crise de légitimité, notamment la coalition LAMUKA, le FCC, l’Union sacrée de la Nation et bien d’autres.

Par Ivan Honoré
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