Le sénat a clôturé sa session ordinaire de mars le 28 juin 2021. Modeste Bahati a brossé la situation générale de la République démocratique du Congo. 





Il a formulé des recommandations au gouvernement pour l’amélioration de la situation socio-économique de la population.

Par ailleurs, le président du bureau de la chambre haute du Parlement a mobilisé ses collègues sénateurs à soutenir  notamment l’état de siège décrété dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.

« Nous invitons le Gouvernement à faire application des mécanismes nécessaires de justice avec l’appui de la communauté internationale pour sanctionner toutes les violations des droits de l’homme, des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre commis sur notre sol par les groupes armés. A nous les Sénateurs, point n’est besoin de nous rappeler que la fin d’une session annonce le début des vacances parlementaires et notre retour dans nos circonscriptions électorales respectives. Ainsi, nous nous invitons à nous joindre à la population, afin de la conscientiser pour soutenir cette mesure de l’état de siège qui va aider à mettre les assaillants hors d’état de nuire afin de consolider et de renforcer  la cohésion nationale dans les rangs de nos populations », a déclaré Bahati Lukwebo.

Bahati Lukwebo a fait remarquer que les actions contenues dans le programme du gouvernement Sama Lukonde nécessitent des moyens et des ressources pour la relance de l’activité  économique d’où, suggère-t-il, la nécessité de penser à une loi de finances rectificative de celle en cours d’exécution.

« Il est constaté que le coût global de ce programme pour la période susmentionnée (2021-2023 ndlr) se chiffre à l’équivalent en dollars américains de 36 milliards, soit un coût annuel de 12 milliards de dollars en linéaire. En effet, l’objectif poursuivi par le Gouvernement est de porter le budget annuel à une moyenne de 12 milliards de dollars américains l’an jusqu’en 2023. Mais, étant donné que la loi de finances pour l’exercice 2021, votée à hauteur de 6,6 milliards, est en pleine exécution, il est impérieux de penser à une loi de finances rectificative, non seulement pour réaliser des objectifs d’accroissement de recettes, mais également pour répondre aux exigences liées à la cohérence et à la conformité de la loi des finances publiques », a fait remarquer le président du Sénat.


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