Face aux sénateurs de l'Union sacrée de la Nation samedi 5 juin dernier, le chef de l'État, Félix Tshisekedi a réitéré son vœu d'organiser de "bonnes élections" en 2023.





Pour y parvenir, la réforme de la loi électorale est sur le point d'être débattue au Parlement, afin de baliser la voie. Cette proposition de loi, œuvre de Christophe Lutundula, traitée au niveau de la commission Politique administrative et juridique (Paj) de l'Assemblée nationale, "a été complètement dénaturée", selon des députés de l'Opposition qui décrient la stratégie de tricherie de l'Union sacrée de la Nation.

Martin Fayulu, leader de la coalition Lamuka, déclare que " si la société civile, en ce compris les confessions religieuses, veut les élections impartiales et apaisées en 2023, elle doit rejeter la loi politisant à outrance la Ceni, initiée par les jumeaux Union sacrée - Fcc, et s'abstenir de désigner le président étiquette de la Ceni".


Dans le même ordre, Prince Epenge, communicateur de Lamuka, tire la sonnette d'alarme pour signaler que cette loi prévoit deux membres du Fcc(Front Commun pour le Congo) de Joseph Kabila et quatre du Cash (Cap pour le changement) pour occuper le bureau de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). "Ça ne passera pas", a-t-il écrit sur son compte Twitter.


Avant la clôture de la session de mars qui intervient le 15 juin 2021, cette loi sera débattue en plénière, indiquent des sources proches de la chambre basse du Parlement. Au cas contraire, elle sera examinée en session extraordinaire.



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