Sale temps pour Diomi Ndongala. Libéré après 24 heures de détention au camp Lufungula, le leader de la Démocratie chrétienne sera de nouveau entendu dans une affaire de viol sur mineure.



Après un interrogatoire serré et la confrontation avec l’accusée, l’ancien ministre des Mines sous Kabila a été relaxé. Il est accusé de viol sur une mineure de 13 ans. Depuis vendredi, le candidat malheureux à la présidentielle de 2006 est derrière les barreaux.

Les sources policières renseignent qu’il a été appréhendé à l’hôtel Terra Nova, situé dans la commune de Kinshasa, à la suite d’une clameur publique. Il a médité une journée dans une cellule au cachot du camp Lufungula, dans la commune de Lingwala avant de recouvrer sa liberté. Lui-même a balayé ses accusations renvoyant l’acte à un client de son hôtel. Entendue sur procès-verbal, la victime a pourtant attesté les faits. Selon la même source, le bourreau des mineures n’en serait encore qu’aux attouchements sexuels au moment où les éléments de la police l’ont surpris.


Bien que tiré momentanément d’affaire, le casier judiciaire de l’ancien président contesté de l’AS V.Club de Kinshasa est entaché. En 2014, il a été condamné à dix ans de servitude pénale pour la même infraction. Présenté par l’opposition de l’époque comme un prisonnier politique du régime Kabila, Diomi Ndongala bénéficie d’une libération conditionnelle en mars de 2019 sous l’ère Félix Tshisekedi.

Cet énième scandale intervient avant la date du 8 avril 2023 fixée par l’arrêté ministériel signé par le ministre de la Justice pour lui accorder la libération définitive en cas de non révocation. Lors de sa remise en liberté conditionnelle, Diomi Ndongala a été enjoint de rester à 500 mètres des écoles des filles à cause de sa pédophilie.

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