Le Serious Fraud Office du Royaume-Uni a enquêté sur les transactions avec l’aide des autorités suisses, selon le jugement, qui fournit le récit le plus complet à ce jour de corruption présumée au Congo. Le Serious Fraud Office a déclaré aux autorités suisses que des individus et entités au Congo, à Gibraltar, au Royaume-Uni et en Suisse ont été impliqués dans le réseau présumé de blanchiment d’argent entre 2006 et 2011, selon la décision.

Les procureurs du Royaume-Uni ont eu des dossiers et des affidavits montrant que les prétendus pots-de-vin en espèces sont allés à « des personnes de haut rang » au sein du gouvernement congolais, ainsi qu’à un conseiller décrit comme « la main droite » de l’ancien président Joseph Kabila, 50 ans, selon la décision du tribunal suisse. Le jugement fait référence à Kabila comme « président M ».

Les portes-parole du Serious Fraud Office et du gouvernement congolais ont refusé de répondre aux demandes de commentaires. Kabila, qui n’a pas de porte-parole, n’a pas répondu aux messages demandant des commentaires envoyés via un associé.

Joseph Kabila a dirigé le pays pendant 18 ans, succédant à son père après son assassinat en 2001. Il siège actuellement au parlement congolais comme sénateur à vie.

Le tribunal suisse a rejeté le demande de la société de bloquer le transfert de ses dossiers.

Ce présumé blanchiment d’argent s’est fait pour des intérêts commerciaux de certaines entreprises afin de s’implanter en République Démocratique du Congo.

election-net.com/ Bloomberg

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