"Comment voulez-vous corrompre 500 députés ? Ils vont payer ces jeeps à leurs frais. Il n'y a pas de crédit. L'Assemblée nationale a une certaine autonomie financière. Ils ont le droit de prendre langue avec les constructeurs automobiles pour faire de montage", répond le président de la République, Félix Tshisekedi à la polémique sur la vente à tempérament de jeeps aux membres de l'assemblée nationale.


Lors de l'interview exclusive accordée à TOP CONGO FM et à la RTNC, il estime que beaucoup de bruits ont été faits autour de ces 500 véhicules Hyundai Palisade, apparemment pour étouffer l'affaire de cartes de visas liées directement au compte du trésor.

"J'ai souhaité mettre les députés dans les meilleures conditions pour bien faire leur travail. Ils ont cité une série de revendications dont les véhicules parce que certains députés viennent en moto".

Et de souligner : "nous allons continuer. Nous allons renforcer le rôle de nos représentants nationaux en leur allouant un budget pendant leurs vacances parlementaires. Pourquoi là on ne parle de corruption. Démocratiquement, ils ont décidé de ne pas pas voter la loi de l'habilitation, alors que j'avais un autre avis. C'est la démocratie que je veux. Le président n'est pas un surhomme".


Salaire pas exhorbitant

Interrogé sur son salaire, le président de la République lâche : "je ne connais pas mon salaire. Je vous le dis très sincèrement. Je suis incapable de vous dire mon salaire parce que ça ne m'intéresse pas. Le peu qu'il me reste, je fais beaucoup de choses. Mais, je sais que ce n'est pas exhorbitant".

Le président de la République dit être "pour qu'on baisse le train de vie des institutions. Ça dépend de Budget. On est en train d'y travailler sérieusement. Quand ça sera fait, c'est en ce moment là que je vous le dirais au centime près de francs Congolais ce qu'est mon salaire".


Possible deuxième mandat

Sur son avenir politique, le président de la république dit "que cela dépendra d'abord de la volonté de la population. C'est elle qui décide de notre propre sort. Actuellement, nous venons de composer une coalition de bonnes intentions, union de bonne volonté pour répondre aux problemes du pays et aux attentes les plus pressantes de la population. Et cela, en attendant que ce mandat se termine".

Pour l'instant, "nous devons nous concentrer sur notre travail. Je crois que je ne veux pas qu'on dise que parce que j'ai une vision pour ce pays et que je veux le voir s'améliorer que je dois me comporter comme si j'étais en campagne. Nous devons d'abord travailler. Nous nous tournerons vers le peuple. S'il est satisfait de Notre travail, il nous donnera un autre mandat".


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