Les liens entre la situation politique, le climat sécuritaire, les congrégations religieuses et les tensions identitaires sont forts en RDC avant la présidentielle de 2023.

Plusieurs forces vives de la nation se sont exprimées sur la nécessité de respecter le cycle électoral de 2023. Elles insistent également sur la nécessité de tenir compte des préalables importants à franchir.

Premièrement, la réforme de la CENI tout en boycottant la nouvelle loi promulguée par le président de la République . Ensuite, la désignation consensuelle de ses nouveaux animateurs. C’est notamment la position de Lamuka. La plupart des organisations de la société civile, dont particulièrement les mouvements citoyens et du groupe G-13 partagent cet avis.

Plusieurs partisans de Félix Tshisekedi continuent à poser la condition du recensement général de la population congolaise avant toute convocation de l’électorat en 2023. Faute de quoi, la classe politique devrait accepter le « glissement » du régime de Tshisekedi au-delà de 2023.

Katumbi en mode préparatif


Pressenti comme candidat pour la présidentielle de 2023, l’ancien gouverneur du Katanga multiplie les contrats de lobbying auprès des décideurs politiques occidentaux .

Selon nos confrères de Jeune Afrique, le président de Tout Puissant Mazembe aurait dépêché « sous coulisses » ses émissaires aux États-Unis pour solliciter le soutien du locataire de la maison Blanche, Joe Biden avant sa prochaine bataille électorale face à Félix Tshisekedi à la magistrature suprême .

« Alors que la polémique autour de la proposition de loi de Noël Tshiani bat son plein depuis le dépôt du texte au Parlement, le 8 juillet, Moïse Katumbi continue de solliciter son réseau outre-Atlantique en amont de la présidentielle de 2023 » peut-on lire dans les colonnes de ce média international.

Dans ce pays , la nouvelle proposition de loi prévoit que seuls les Congolais nés de père et de mère également congolais pourraient se présenter à la magistrature suprême. Une réforme qui disqualifierait Katumbi, dont le père est d’origine grecque.

Tshisekedi reste serrein


Le clan Félix Tshisekedi prend déjà l’enjeu électoral au sérieux. Le président congolais a d’ailleurs positionné ses proches et hommes de confiance à la tête des institutions stratégiques du pays, à la cour constitutionnelle par exemple.

Félix Tshisekedi sait pertinemment qu’il a intérêt à créer les conditions favorables d’un soutien du peuple et de ses partenaires occidentaux. D’autant plus qu’il se trouve à deux ans de l’élection présidentielle.

Bénéficiant de marges de manœuvre plus larges qu’auparavant, avec l’Union Sacrée pour la Nation, plusieurs de ses partisans espèrent qu’il présentera un bilan acceptable.

Sans surprise, le Président Félix Tshisekedi a annoncé, le mercredi 12 mai dernier, ses intentions de briguer un deuxième mandat.

Le fera-t-il sous la bannière de l’Union Sacrée ?

Sinon, rien n’indique, jusque-là encore, que cette nouvelle coalition nationale au pouvoir saura résister à l’épreuve du temps. Le jeu et le positionnement politiques à la veille du scrutin de 2023 sont notamment à surveiller.
Sylvain Mukendi


Africa 24 sur 24
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