"Quitter l'Union sacrée ne signifie pas constituer une nouvelle majorité. Jusque-là, on ne parle pas de nouvelle majorité", assure, sur Top Congo FM, Francis Kalombo, Coordonnateur pour la ville de Kinshasa d'Ensemble pour la République, parti politique de Moïse Katumbi, pour ainsi couper court aux bruits d'une formation d'une nouvelle Coalition majoritaire à l'Assemblée nationale avec le concours des élus du Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila.

Celui-ci s'étonne, par ailleurs, du soutien manifeste de la proposition de loi sur la nationalité (en gros verrouillage des fonctions de souveraineté aux seuls Congolais de père et de mère) dit loi Tshiani qui, d'après les pro-Katumbi, exclut leur leader de la course à la présidence de la République de 2023.

Et pourtant, note Francis Kalombo, "ce dossier n'a jamais été discuté au sien de l'Union sacrée et nous constatons simplement qu'il y a un appui de l'Union sacrée".

Il rappelle que "nous pensons qu'au sein de l'Union sacrée, nous avons eu des discussions pour avoir le programme que nous avons adopté. Maintenant, si un membre de l'Union sacrée amène une proposition de loi, et que le bureau même de l'Assemblée nationale dirigé par un responsable de l'Union sacrée l'encourage, qu'est-ce que vous voulez qu'on dise ?", s'interroge-t-il avec amertume.

"Nous avons soutenu l'Union sacrée, nous (en) sommes les fondateurs. Mais si (celle-ci ) ne veut pas de nous, on ne peut pas rester", lâche le porte-parole adjoint de Moïse Katumbi.

Démarche parlementaire régulière

Du côté des élus de l'Union sacrée issus des autres formations politiques, on continue de soutenir ou du moins de ne rien trouver à redire sur "une démarche parlementaire normale et tout a fait régulière", comme le qualifie Alphonse Ngoyi Kasanji, ex-sociétaire du FCC, pour qui la proposition de loi portée par son collègue Nsingi Pululu, n'engage pas l'Union sacrée.

Pour l'ancien gouverneur du Kasaï Oriental, il est plutôt temps d'engager des négociations directes entre les parties.

"Il revient maintenant aux partenaires de s'assoir et discuter à travers les canaux officiels. Ils peuvent s'appeler, au lieu d'enflammer la toile, au lieu d'énerver la République par des attaques mutuelles", exhorte Alphonse Ngoyi Kasanji.
Éric Lukoki
Top Congo FM

 

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