La réaction de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, (UDPS) qu’on accuse par certains d’avoir vandalisé les lieux de culte à Kinshasa comme à Mbuyi-Mayi, ne s’est pas faite attendre. Augustin Kabuya, réunissant les « combattants » le lundi 2 juillet à la permanence du parti à la 10e Rue/Limete, a balayé d’un revers de la main toutes ces accusations.

« Il y a des moutons noirs qui pensent qu’ils peuvent ternir l’image de l’UDPS et du chef de l’État Félix Tshisekedi », a déclaré le secrétaire général du parti au pouvoir.

Pour Augustin Kabuya, ces actes sont posés par des personnes n’appartenant pas à son parti. « Ils l’ont fait pour faire porter le chapeau à ceux qui sont au pouvoir », a expliqué ce cadre du mouvement politique du Président de la République.

Augustin Kabuya a fait savoir que « nous, nous sommes des gens pacifiques. Nous sommes de non violents. Nous sommes un parti politique de non violence ». Dans ce sens, il met en garde tous les fauteurs des troubles et des politiciens qui veulent nuire à l’image de l’UDPS et du chef de l’État ». Il a, par la même occasion, appelé les militants de l’UDPS à rester calmes et suivre la ligne du parti.

Le dimanche 1er juillet, le centre Lindonge, résidence du cardinal Ambongo à Kinshasa et a été attaqué par des personnes non autrement identifiées. Et le cardinal Fridolin Ambongo est, depuis un certain temps, victime des attaques d’intolérance politique. La tension est montée d’un cran depuis que l’Église catholique et l’Église du Christ au Congo (ECC) se sont opposées à la désignation de Denis Kadima à la présidence de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Candidat désigné par six autres confessions religieuses à la demande de l’Assemblée nationale.

Rachidi Mabandu
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