Le député national Ados Ndombasi a, lors d'une matinée politique tenue dans la commune de Makala à Kinshasa le dimanche 12 septembre 2021, déclaré que le régime actuel n'a pas été en mesure de satisfaire les attentes de la population congolaise.

Cet élu de la coalition de l'opposition LAMUKA accuse le régime du président Tshisekedi d'avoir apporté au Congolais la drogue "Bombé". Pour Ados Ndombasi, en 2023 ils doivent être sanctionnés par le peuple.


"Mes frères et sœurs, est-ce que ce pouvoir a bien travaillé ? Est-ce que vous avez de l'eau à la maison ? Est-ce que nous avons du courant ? Le pouvoir de Tshisekedi nous a amené aujourd'hui la drogue Bombé. Est-ce que vous êtes contents avec l'affaire RAM ? Ce pouvoir de la fraude nous vole les unités. Avec le peu d'argent qu'on utilise pour acheter les unités, eux ils nous le volent. Et avec ça, ils doivent encore revenir en 2023", a-t-il lancé sous les applaudissements de la foule.

Dans la foulée, cet élu de Kinshasa a fustigé la hausse des prix de certains biens de première nécessité durant la gestion du pays par l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS).


"Le pouvoir de Monsieur Tshisekedi Tshilombo est un pouvoir des mensonges. Ils nous dit que le prix du poulet va baisser, est-ce que le prix a baissé ? (...) En 2018 quand l'UDPS a pris le pouvoir de la fraude, ils ont trouvé le sac de semoule à 28.000 FC, aujourd'hui ça coûte 40.000 FC mes frères. Ils ont trouvé le sac de riz à 25.000 FC, aujourd'hui c'est à 35.000 FC. Le sachet de sucre était à 6.500 FC, aujourd'hui c'est à 12.500 FC. L'huile coûtait 10.000 FC mais aujourd'hui ça coûte 18.500 FC...", a-t-il déploré.

Par ailleurs, cet élu du peuple a confirmé la marche du 15 septembre prochain dans la capitale de la République démocratique du Congo.

"C'est pour cela, le 15 septembre nous sortirons tous dans la rue. Moi-même votre député national je commencerai cette marche au marché de Selembao jusqu'au Palais du Peuple", a-t-il conclu.

Pour rappel, le gouverneur de la ville de Kinshasa Gentiny Ngobila Mbaka n'a pas autorisé la marche de LAMUKA qui a pour but notamment de s'opposer à la politisation de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).

Cependant, la coalition LAMUKA qui maintient sa marche a saisi le procureur général de la Cour Pénale Internationale (CPI) pour documenter les cas de violation des droits de l'homme qui seront enregistrés lors de cette manifestation.

Jephté Kitsita

 

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