Intervenant à la 26ème édition de la conférence des parties sur le Climat, qui s’est tenue le 2 novembre dernier à Glasgow, en Ecosse où les dirigeants du monde discutaient en vue de réduire le réchauffement climatique de la planète, conformément à l’Accord de Paris, le Président de la République démocratique du Congo et Président en exercice de l’union Africaine, Félix Tshisekedi a salué de nombreuses voix. Notamment, des voix d’engagement. Des voix d’action. ‘‘Votre participation présage d’un avenir plus brillant et plus résilient pour l’Afrique. Je tiens à remercier les voix qui nous ont soutenus, notamment celles du Secrétaire Général des Nations Unies, de la présidence de la COP26, de l’initiative pour l’adaptation en Afrique, du Centre mondial sur l’adaptation et de Banque Africaine de Développement, ainsi que celles de nombreux autres chefs d’Etat et dirigeants du monde’’ a,-t-il souligné. Avant de déplorer que ‘‘l’Afrique ne reçoit pas assez d’argent pour l’adaptation. Nous ne recevons que 6 milliards de dollars par an. Nous ne pouvons plus attendre.

Le monde a promis 100 milliards de dollars. Le monde a plus d’argent pour l’adaptation. Le monde doit tenir sa promesse’’.

DISCOURS DE CLOTURE DE S.E. MONSIEUR FELIX-ANTOINE TSHILOMBO TSHISEKEDI, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ET PRESIDENT DE L’UNION AFRICAINE A L’OCCASION DU SOMMET SUR L’ACCELERATION DE L’ADAPTATION EN AFRIQUE COP26, 2 NOVEMBRE 2021.

Excellences,

Nous avons entendu de nombreuses voix aujourd’hui. Des voix d’engagement. Des voix d’action. Votre participation présage d’un avenir plus brillant et plus résilient pour l’Afrique. Je tiens à remercier les voix qui nous ont soutenus, notamment celles du Secrétaire Général des Nations Unies, de la présidence de la COP26, de l’initiative pour l’adaptation en Afrique, du Centre mondial sur l’adaptation et de Banque Africaine de Développement, ainsi que celles de nombreux autres chefs d’Etat et dirigeants du monde.

Excellences,

Les voix de l’Afrique étaient claires. Nous devons intensifier l’adaptation. Le temps des projets pilotes est terminé. Nous devons agir ensemble et vite.

Les sécheresses, l’érosion côtière et les cyclones, les vagues de chaleur torride sont de plus en plus intenses. Nos cultures, nos villes, nos enfants doivent être protégés face à l’urgence climatique que nous traversons. Nous avons à peine contribué à cette crise mondiale, mais nous la ressentons chaque jour.

Je l’ai dit au début de cette rencontre et je vais le répéter : L’Afrique ne reçoit pas assez d’argent pour l’adaptation. Nous ne recevons que 6 milliards de dollars par an. Nous ne pouvons plus attendre.

Le monde a promis 100 milliards de dollars. Le monde a plus d’argent pour l’adaptation. Le monde doit tenir sa promesse.

Nous avons annoncé nos engagements à faire ce qui est attendu de nous dans le cadre des contributions déterminées au niveau national (NDC). Mais nous ne pouvons pas le faire seuls. Nous ne sommes pas la cause de ce problème. Nous avons besoin de partenaires pour le résoudre.

Excellences,

Il ne reste que quelques jours pour cette COP26. Nous avons un plan d’action qui nous appartient et qui est piloté par l’Afrique. Il est ciblé. Il est ambitieux. Et il a notre soutien. Ce plan permettra de faire face au triple impact de la récession économique, de la pandémie persistante et des ravages de la crise climatique dans nos pays.

Grâce à la Banque Africaine de Développement, la moitié de ce plan est prise en charge. Nous avons besoin que le monde finance l’autre moitié.

Excellences,

Ne quittons pas Glasgow sans un engagement ferme d’au moins 6 milliards de dollars en faveur du Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique. Faisons en sorte d’arriver à la COP27 avec le solde. 25 milliards de dollars sur cinq ans sont largement insuffisants pour combler le déficit en matière d’adaptation en Afrique.

Mais cette enveloppe permettra de renforcer la confiance entre l’Afrique et ses partenaires. Elle permettra d’intensifier les actions et de produire des résultats qui inspireront d’autres pays.

L’adaptation n’est pas le problème de quelques-uns. L’adaptation en Afrique a besoin de tout le monde. Nous avons besoin de vous.

Merci beaucoup.

Journal la Prospérité


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