Dire non à l’insécurité grandissante et à l’entrée de la police rwandaise dans la ville de Goma; c’est l’objectif d’une journée ville morte décrétée par des mouvements citoyens et autres organisations de jeunes; le lundi prochain.

Dans une déclaration ce samedi 18 décembre 2021, onze organisations de la société civile; ont décrié les cas d’assassinats , arrestations et détentions arbitraires; menaces et intimidations de la part des éléments de la police.


« La situation sécuritaire avant l’instauration de l’État de siège et celle pendant ce temps est identique voir pire dans certains endroits et heures. Plusieurs dizaines des personnes ont été tuées depuis novembre 2021. Des centaines des maisons cambriolées et cela nonobstant les ressources; mises à la disposition des autorités communales, urbaines et provinciales dont les policiers et militaires. Avec cette montée de l’insécurité diurne et nocturne; la population de Goma s’indigne et se sent exposée par ces menaces qui n’épargnent personne », précise la déclaration.

Ainsi ces mouvements de la société civile, décrètent une journée ville morte sur toute l’étendue de la ville de Goma ce lundi 20 décembre 2021; en guise de compassion avec toutes les familles victimes et en second lieu pour dénoncer la criminalité grandissante dans la ville de Goma.

En outre, ceux-ci s’opposent catégoriquement à l’entrée de la police nationale du Rwanda pour sécuriser la ville de Goma. Selon ces mouvements, la sécurité de la population relève du gouvernement congolais.

Enfin, ils exigent « un face-à-face » avec les animateurs de l’État de siège; endéans une semaine pour une évaluation de leur mission au Nord-Kivu.

Signalons qu’en milieu de la semaine, plus de 6 civils ont été abattus par des hommes armés et plusieurs autres blessés dans différents quartiers de la capitale du Nord-Kivu.
Magloire Tsongo, à Goma
congo-press.com (MCP)

 

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