« L’arrestation de Monsieur Roger Lumbala presqu’une année après, exige à la justice française dont le principe sacro-saint est la présomption d’innocence, d’apporter la preuve de l’existence des militaires du RCD/N comme l’exige le standard de la procédure pénale française », a affirmé le coordonnateur national intérimaire de la « Base de la République », Serge Kambasu.
En effet, Roger Lumbala est incarcéré depuis une année à la maison d’arrêt de la santé de Paris.
« Base de la République » pense que cette arrestation est arbitraire.
« L’absence des éléments de preuve dans le dossier, la justice française a sollicité la coopération judiciaire avec la Cour pénale internationale. Après deux voyages au siège de la CPI, le bureau du procureur de la CPI a transmis 137 documents pertinents au juge d’instruction français », a expliqué Serge Kambasu.
Selon lui, le bureau du procureur a transmis tous les documents issus de l’enquête sur les événements du 1er juillet 2002 au 31 décembre 2003 à Mambasa.
« Il s’est avéré qu’aucun élément de l’enquête du bureau du procureur de la CPI n’a permis d’établir des preuves matérielles irréfutables de l’existence des militaires du RCD/N et de Roger Lumbala par la CPI », a ajouté M. Kambasu.
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