Dans le communiqué de presse parvenu à POLITICO.CD, le département d’État américain explique que ses actions sont en vertu de la section 212(a)(3)(C) de la Loi sur l’immigration et la nationalité (INA), qui cible les trafiquants d’espèces sauvages et de bois qui sont soupçonnés d’être, ou ont été, complices ou impliqués dans le trafic d’espèces sauvages, d’espèces sauvages pièces ou produits.
Il rappelle cependant que le trafic d’espèces sauvages est un crime transnational grave qui menace la sécurité nationale, la prospérité économique, l’état de droit, les efforts de conservation de longue date et la santé humaine par la propagation de maladies zoonotiques.
Ainsi, pour le département américain, la RDC est une plaque tournante majeure pour le trafic de la faune et des produits de la faune qui se déplacent d’Afrique vers l’Asie et le Moyen-Orient. Cela comprend de grandes quantités d’écailles d’ivoire et de pangolin, ainsi que de la corne de rhinocéros.
Cette politique de restriction des visas est conçue, souligne-t-il, pour perturber davantage les mouvements et les activités des organisations criminelles transnationales impliquées dans le trafic d’espèces sauvages et de bois en leur rendant plus difficile la contrebande d’espèces sauvages et de bois illégaux.@StateDept @nedprice : « Les trafiquants d'animaux sauvages et de bois ne sont pas les bienvenus aux USA. Les USA engagés à travailler avec la RDC et @IccnRdc pour perturber les réseaux de trafic et lutter contre le trafic d'espèces sauvages à l'échelle mondiale » pic.twitter.com/8jaO8czHoX
— Stéphie MUKINZI (@StephieMUKINZI) December 13, 2021
#RDC #USA #Thread Dans un communiqué de presse signé @nedprice, le @StateDept annonce avoir perturbé les réseaux de trafic d'espèces sauvages en imposant des restrictions de visa à huit ressortissants de la RDC. 1/5 https://t.co/Y3K28RqCzj
— Stéphie MUKINZI (@StephieMUKINZI) December 13, 2021
Dominique Malala