Les expressions les plus puissantes ne sont pas des verbes articulés mais au contraire, des actions mûrement réfléchies qui métamorphosent les humains et donnent des directions nouvelles au gulgum pecus. Dans une sphère politique trépidante, les uns et les autres militent chacun pour sa cause, et les vraies raisons de vie du ciment social restent allégoriques, chimériques et relèvent de l’utopie humaine.

Entre clashs et punchlines, déclarations et démonstrations de puissance ; les choses ne sont plus au beau fixe dans la plateforme gouvernementale. Les nouvelles sorties médiatiques du Charman, Moïse Katumbi et ses proches divisent la masse populaire et plongeant ainsi nombreux dans une attitude imbrogliesque sans précédente. La lumière tant attendu dans la longue journée noire de l’hémisphère Nord du quotidien congolais se trouverait entre les mains d’un groupe hétérogène dont les actions déviantes ne manquent pas de mettre en sandwich les espoirs d’un peuple qui vit depuis plusieurs décennies dans une prison à «ciel ouvert». « Mi-ange, mi-démon», l’ancien gouverneur du Katanga se vend du mieux qu’il peut et cela, au détriment de la « vision uniquement et commune de l’Union Sacrée de la Nation», plateforme gouvernementale mis en place par le président Félix Tshisekedi après son divorse avec le Front Commun pour le Congo (FCC) de l’ancien président Joseph Kabila Kabange.


« Moïse Katumbi : mi-ange»

Connu pour ses actions de bienfaisance digne de Père Noël, l’ancien chouchou de Joseph Kabila n’a pas cessé d’alimenter la politique dans le pays de Lumumba. Au moment où la quasi totalité de la population index le gouvernement pour avoir fait recours à l’achat des poissons chinchards au Namibie alors que les eaux congolaises sont pleines des ressources alimentaires non exploitées, l’homme de Kashobwe fait quelques postes avec des barques pleines des poissons, quoi de mieux pour alimenter la toile et mettre en mal les actions de l’exécutif congolais. Depuis quelques années, la charité et le sens patriotique de l’ancien patron de la province du Katanga n’est plus à remettre en cause ; nécessaire pour s’arroger le titre du « Duc» de la République Démocratique du Congo.

«Katumbi: mi-démon».

C’est un animal à abattre, un mal qui gêne et une pierre dans la botte. Quelques mois seulement après son adhésion dans la nouvelle équipe gouvernementale, le Charman s’est illustré par des gestes irrespectueux envers ses proches de l’Union Sacrée notamment en refusant de partager le bilan avec les autres membres de la plateforme à la fin de la législature. Devant une foule innombrable venue à sa rencontre à Kisangani, Moïse Katumbi a déclaré que «être dans l’Union Sacrée ne veut pas dire tout accepter et le politique a haussé le ton contre la RAM». Alors que l’USN n’a pour objectif principal, “la réélection de Tshisekedi, le patron de l’Ensemble pour la République serait déjà en pré-campagne afin de se présenter à la présidentielle de 2023”. Il a même annoncé ses intentions lors de la rencontre des juifs de l’Europe où il a été invité tout en accusant Kinshasa de vouloir le mettre hors circuit.

Gaël Hombo/acturdc.com

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