Recep Tayyip Erdoğan le président de la République de la Turquie est en République démocratique du Congo (RDC) pour un court séjour de travail. Là, il a annoncé son ambition et celui de Félix Tshisekedi de porter le volume d’échanges bilatéraux entre les deux pays à 250 millions de dollars.

« Nous avons presque doublé notre volume d’échanges bilatéraux, qui était de 36,5 millions de dollars en 2018 avant la pandémie. Nous avançons vers notre objectif commercial de 250 millions de dollars. Je crois que nous atteindrons inchallah cet objectif dès que possible », a dit le président Erdogan.

« Monsieur le Président et moi-même sommes d’accord pour mieux utiliser les mécanismes déjà existants tels que la Commission économique mixte et le Conseil des entreprises dans le but d’élever notre coopération commerciale au niveau souhaité. Avec le soutien des autorités de la République démocratique du Congo, du président Tshisekedi en particulier, nous encourageons les hommes d’affaires turcs à dynamiser leurs investissements ».

La visite de Recep Tayyip Erdoğan en RDC est une première étape d’une tournée qui devra le conduire dans 3 pays africains jusqu’au 23 février 2022.

L’offensive africaine de Erdoğan

Recep Tayyip Erdoğan mène une offensive en Afrique. Le président de la Turquie dit disposer d’une feuille de route dans les relations avec l’Afrique pour 2022-2026.

« Nous continuerons à renforcer nos relations avec les pays africains sur la base de la sincérité, de la fraternité et de la solidarité dans ce cadre », a déclaré Erdoğan au cours d’un point de presse conjoint.

Après l’étape de la RDC, Erdoğan est attendu au Sénégal et en Guinée Bissau.

En Octobre 2021, le président de la Turquie avait mené une tournée africaine qui l’avait conduit en Angola, au Togo et au Nigéria. « Les sociétés turques sont prêtes à vous accorder leurs contributions pour les investissements dans les domaines du tourisme, la fourniture de l’énergie et la construction des infrastructures », avait-il promis.

Plusieurs accords ont été signés dans les secteurs de l’agriculture, de l’industrie et de la défense avec son homologue togolais, Faure Gnassingbé. Les présidents burkinabè, Roch-Marc Christian Kaboré, et libérien Georges Weah, avaient également fait le déplacement à Lomé pour se joindre aux discussions avec le président turc.

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