“Rien Sans les Femmes” a organisé, ce lundi 25 avril à Sultani Hôtel, une réunion pour plaider en faveur de la participation des femmes aux différents scrutins électoraux de 2023, car la plupart des candidats sont proposés par les partis et regroupement politique, et peu seulement sont des indépendants.

Pendant les échanges, Me Pacifique Nkunzi, expert en genre et élection, a dressé l’état des lieux de la participation des femmes comme candidates aux différentes élections de 2006, 2011 et 2018.


Il relève une faible participation des femmes candidates, pas plus de 15%.
Il est également revenu sur certaines propositions clés des reformes favorables aux femmes, proposées par RSLF dans son argumentaire des réformes électorales dont l’alignement paritaire homme -femme sur les listes électorales, y compris la représentation des jeunes et personnes vivant avec handicap ; l’intégration de la sanction d’irrecevabilité des listes ne respectant pas la parité homme-femme; le système des sièges réservés à la compétition féminine dans les circonscriptions de plus de deux sièges à pourvoir, l’interdiction pendant la période électorale de toute démagogie, manipulation et stigmatisation contre les candidatures féminines sous peine de nullité de la candidature de son auteur. « Je pense que si on laisse le quota de plus de 2 ou 3 sièges à la compétition féminine , cela va accroître beaucoup de chances aux femmes. On aurait 160 femmes sur les 500 attendues à l’assemblée nationale », a-t-il suggéré.


Mme Faida Mwangilwa, consultante en genre, a pour sa part entretenu les responsables des partis politiques présents de manière plus pratique sur l’accompagnement à accorder aux femmes candidates et la préparation à temps des femmes pour les élections.

Pour Mme Fifi Baka, porte parole de “Rien Sans les Femmes”, « la question de la parité est une question de droit, d’égalité et de justice non pas une faveur. D’où l’implication voulue des responsables des partis politiques pour une participation accrue des femmes aux prochaines élections », a-t-elle insisté.

Cette activité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « TUFAULU PAMOJA » en français « Réussir ensemble », projet qui vise à amplifier la voix de la femme pour une plus grande participation dans les instances de prise de décision et mécanismes de paix.


Mise en œuvre par RSLF, avec l’accompagnement de la CEJP/CENCO, ce projet est appuyé par CAFOD sur un financement de l’ambassade de Suède.

Elda Along/CONGOPROFOND.NET

 

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