L’allié de l’Udps a subi un interrogatoire serré. Sur quel sujet ?, c’est la grande question. Chacun y est allé dans son sens. Pourquoi l’ANR et non le parquet ? Pourquoi l’ANR et non l’IGF, alors que les esprits tordus ont parlé de détournement de deniers publics ? Autant de questions qui risquent de rester sans réponse. Mais, la réalité est que Budimbu a été happé avant de sauver sa peau. A quelles conditions ? Là encore, c’est une interrogation sans réponse.
Tôt ou tard, le feuilleton Budimbu à l’ANR finira par livrer ses secrets. Présentement, l’information est cloisonnée. Le régime Tshisekedi, éclaboussé par des multiples scandales, préserve ce qui peut l’être encore. Mais, personne n’oublie que tous ces scandales couverts ou dénoncés rattraperont un jour le parti au pouvoir. Après 32 ans de lutte pour la démocratie et la bonne gouvernance, l’Udps semble avoir perdu la pédale. Ses méthodes de gouvernance indignent. La course à l’enrichissement facile est la copie que personne ne pouvait s’imaginer du pouvoir actuel. La triste réalité est là. Même si la pilule semble encore difficile à avaler, le temps, meilleur allié de l’histoire, n’a pas encore tout dit.
Budimbu lui peut rentrer se reposer à la maison après cette dure épreuve qui a totalement écorné son image. Lui qui se bat en première ligne contre les spéculateurs des produits pétroliers, lui qui avait prévu le lancement ce jeudi des appels d’offres des blocs pétroliers et gisements miniers repris des mains du tycon juif, Dan Gertler. Après cet épisode douloureux, le jeune turc doit tirer les leçons et réorienter autrement son action. Servir la République demande beaucoup d’abnégation. Le ministre des Hydrocarbures doit donner beaucoup de gages de bonne gestion pour recouvrer son honneur et sa dignité jetés en pâture dans ce dossier lié à son interpellation à l’ANR.
Par Athanase Mwenge
Ouragan FM