L’affaire dite des 100 jours, qui met en cause l’ancien Directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe contre le ministère public, M. Samir Jammal et consorts, sera appeléee devant la Cour de cassation, à l’audience publique du 11 avril prochain à 9 heurs 30 du matin.
C’est ce que renseigne la notification faite le jeudi 26 mars dernier aux concernés dans cette dossier. A savoir : Vital Kamerhe, Samih Jammal, Jeannot Muhima, Amida Chatur Kamerhe, Mpiana Soraya, Mpiana Daida, Dieudonné Mayutu, Daniel Nshangaluma.

Kamerhe, un allié à blanchir

Des sources renseignent qu’en réalité l’objectif voilé de cette convocation est celui de casser la condamnation de Vital Kamerhe, fixée à 20 ans. Le Président Félix Tshisekedi, candidat pour 2023, veut s’associer à son ancien Dircab, qui constitue sans nul doute un allié de taille pour gagner l’électorat de l’Est, favorable à VK où il bénéficie d’un vote massif à chaque scrutin. A l’approche des échéances électorales, Fatshi désire exploiter la popularité de l’ancien président de l’Assemblée nationale pour son compte.

L’idée finale est de blanchir le Président de l’UNC. Plus utile pour le Président Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession, sur le terrain qu’entre quatre murs.

Après avoir négocié avec Jean-Pierre Bemba Gombo, président du Mouvement de libération du Congo (MLC), très populaire dans l’ancienne province de l’Equateur, pour la conquête de l’électorat de cette partie de la République, il est plus que jamais temps maintenant pour Félix Tshisekedi de se tourner vers l’électorat de l’Est du pays. Et à cette tâche, Kamerhe serait pour lui « l’homme providentiel ».

Retour dans l’accord de Nairobi

Telles que les cartes politiques se présentent actuellement, il n’est pas exclu que l’on rentre à l’accord de Nairobi. Ce deal politique signé en 2018 par l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et l’Union pour la nation congolais (UNC) dans la capitale kenyane, au lendemain du retrait des signatures de Félix Tshisekedi et de Vital Kamerhe à l’accord de Genève, qui venait de désigner Martin Fayulu comme candidat commun de l’Opposition, qui devait être présenté contre le candidat du FCC.

Il est fort probable que ce deal revisité proposera à Fatshi la présidence et à VK la Primature. Il est presque sûr que cet accord sera appliqué à partir du second mandat de Fatshi si celui-ci venait à gagner les élections de 2023. Et si Félix Tshisekedi remportait les scrutins de 2023, il soutiendrait bien Vital Kamerhe en 2028, car lui-même non partant, après deux mandats successifs, respect de la Constitution oblige.

Aimé Boji prêche Tshisekedi

De toute évidence, la dynamique Tshisekedi-Kamerhe est déjà mise en branle. On veut pour preuve, le déplacement dans l’Est du pays, notamment à Walungu, fief de Kamerhe, du ministre d’Etat en charge du Budget, Aimé Boji Sangara, qui y a prêché déjà Tshisekedi. L’on pense que ce ministre UNC ne peut avoir un tel discours de soutien au président Fatshi dans ce coin de la république, très favorable à Kamerhe, sans l’aval de son autorité morale. Il est temps de commencer à préparer l’électorat de Fatshi béton dans l’Est semble être le credo à l’UNC.


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