Congolaises et Congolais : jusqu’à ce jour, nous sommes déçus de ce qu’on appelle « élections » dans notre pays. C’est compréhensible que beaucoup parmi nous soient découragés et croient que rien de bon ne viendra des élections de décembre 2023 en RDC.


Nombreux parmi nous se posent des questions : quel est ce candidat honnête et crédible, quel est cet oiseau rare, quel est ce candidat qui a le souci du peuple, quel est ce candidat qui ne sera pas à la course d’enrichissement personnel une fois au pouvoir, quel est ce candidat capable de faire sortir notre pays de la misère, quel est ce candidat sur qui notre pays peut compter, bref, quel est ce candidat idéal que nous pouvons voter aux élections de Décembre 2023  pour faire démarrer et sortir notre pays du marasme économique renforcé par corruptions et détournements qui gangrènent le leadership de notre pays ?


Congolaises et Congolais : voici des éléments importants de réponse à nos questions :


1. Nous tous, chacun de nous, en RDC, nous naissons avec la même intelligence, les mêmes qualités que tous les peuples de la planète terre. En RDC, nous avons chacun des qualités et talents exceptionnels. Mais notre pays, la RDC, en tant que peuple et nation structurée en institutions socio-politiques et économiques dans lesquelles nous grandissons nous « détruit », nous « nourrit très mal », et nous devenons par conséquent des « médiocres », des « mal-nourris mentaux pour le développement de notre pays ».  Mais, en nous, il y a de la perfection, il y a toutes ces qualités qui sont suffoquées par l’environnement sociopolitique et économique médiocre et empoisonnant de notre pays. Voilà pourquoi nous avons toujours naïvement cru aux discours mensongers de nos présidents et dirigeants qui se succèdent au pouvoir, même lorsqu’ils ne font que voler et détourner de l’argent, piller et faire piller notre pays, devant nos yeux.


2. Ne nous décourageons pas. Écoutons la voix intérieure de notre conscience, et nous découvrirons que c’est à nous, peuple congolais, jeunes filles et jeunes garçons, étudiants, professeurs, intellectuels, hommes et femmes d’affaires, populations des villages, villes et cités sur toute l’étendue de la RDC, c’est à nous de contraindre notre président, nos dirigeants  à devenir, à vivre et à agir en président/dirigeants honnêtes et crédibles, qui ont le soucis du peuple, qui ne courent pas à l’enrichissement personnel une fois au pouvoir, qui se dédient à faire sortir notre pays de la pauvreté et de la misère, qui sont presque parfaits et sur qui notre pays peut compter pour son développement. C’est à nous de façonner le président et nos dirigeants à faire ce qu’ils doivent faire pour nous motiver à développer notre pays.


3. Mais il faut arriver à choisir, désigner, ou élire le président (la présidente) avant de le (la) contraindre à devenir, à vivre et à agir en président/dirigeants honnêtes et crédibles. Ce choix, cette désignation, cette élection vient en décembre 2023 pour un nouveau président en RDC. La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) est responsable du processus de ce choix, de cette désignation, de cette élection du nouveau président en Décembre 2023. Notez bien les mots « choix, désignation, élection ».


4. D’ici Avril 2023, la CENI doit et devrait fixer l’opinion nationale en présentant au peuple congolais trois options dont une négative et deux positives :


4.1 L’option négative est la suivante : pas question de retarder les élections de décembre 2023 ; pas question de dialogue inter congolais ; pas question de gouvernement de transition ; pas question de lier changement du leadership aux guerre dans le pays. Non, c’est non, N-O-N. Si la CENI essaie de prendre cette voie, avec des justifications de tout genre, nous, peuple congolais, devons utiliser les réseaux sociaux pour mobiliser les jeunes et les populations des villages, villes et cités afin de marcher chaque weekend dans les capitales des provinces et à Kinshasa pour exiger la démission du président de la CENI et le maintien de la date de décembre 2023 pour confirmer ou changer le leadership de notre pays.


4.2 Première option positive : la CECI peut nous dire, nous peuple congolais, que vu les difficultés énormes d’organiser les élections apaisées, libres et transparentes dans les conditions présentes de notre pays, la CENI a opté pour le choix, la désignation, du nouveau président de la république par arrangement, par consensus. Et voici comment on va procéder.

a) Tous les candidats qui se sont présentés en bonne et due forme et qui sont retenus candidats présidents seront tous réunis dans la capitale d’une province pendant les deux ou les trois premières semaines de Décembre 2023.

b) Durant ces deux ou trois semaines où les choses vont se dérouler à huis clos, des experts congolais vont instruire les candidats sur les problèmes majeurs du pays, les enjeux nationaux, régionaux et internationaux, les stratégies de bonne gouvernance, les stratégies d’éradication rapide de corruption, les stratégies de développement rapide, etc.

c) Les candidats seront instruits sur les responsabilités immenses et urgentes qui attendent le nouveau président, les qualités et vertus que le nouveau président doit développer,  et surtout la nécessité de démissionner volontairement quand ça ne va pas ou quand les populations réclament la démission pour des raisons qui sautent aux yeux de tout le monde.

d) Chaque candidat va alors expliquer en détail, aux autres candidats, comment il/elle entend gouverner, ses programmes d’action, ses priorités, comment entreprendre un développement national simultané dans les 145 territoires pour améliorer les conditions de vie sur toute l’étendue de la république, etc.

e) Les candidats vont intensément prier, demander à Dieu et aux ancêtres de les guider, et enfin, ils procéderont par choisir parmi eux le nouveau président, soit par deux-tiers des voix, soit par simple majorité selon le règlement d’ordre intérieur qui aura été mis sur pied dès le début.

f) Une fois que le nouveau président est choisi, alors le porte-parole du groupe annonce le résultat au public congolais.


Important : c’est lorsque le nouveau président est choisi et proclamé que commence notre tâche de le (la) contraindre à devenir, à être et à agir toujours de manière plus parfaite.  Le schémas de contrainte vient, mais suivons d’abord la deuxième option de la CENI.


4.3 Deuxième option positive :  la CECI peut nous rassurer, nous peuple congolais, que l’enrôlement va bien, le calendrier électoral sera correctement et proprement maintenu, et les élections auront lieu sur toute l’étendue de la république en Décembre 2023 de façon apaisée, libre et transparente.


Dans ce contexte d’élection populaire, nous proposons aux Congolaises et Congolais le schéma suivant pour élire le nouveau président.

a) La CENI publie la liste de tous les candidats qui se sont présentés en bonne et due forme et qui sont retenus candidats présidents pour les élections de Décembre 2023.

b) Toutes et tous ceux qui sont ou qui ont été dirigeants de ce pays a titre de président de la république, ministre, gouverneur, député, sénateur, qui sont des candidats présidents, nous les rejetons  automatiquement et sans hésitation. Pourquoi ? Parce que c’est à cause de leurs vols, détournements et corruptions, ou à cause de leur inaction, que nous sommes dans la misère aujourd’hui. Donc, il n’y a rien de nouveau dont ils seront capables de faire car ils n’ont jamais fait montre d’une quelconque compétence.

c) Ainsi, nous voterons massivement pour celui ou celle qui n’a pas été dirigeant de ce pays. Car, il ou elle est le moindre mal.

d) Nous allons et devons publier les résultats des votes par chaque bureau de vote, immédiatement après que les gens ont fini de voter et les votes sont comptés. Il ne faut même pas faire attention aux déclarations de la CENI ou du gouvernement selon lesquelles seule la CENI serait autorisée à publier le résultat des votes. N’ATTENDONS pas que la CENI aille manipuler le résultat des votes comme ce fut le cas en 2018. Nous savons déjà par expérience que la CENI est manipulable. La CENI ne doit pas avoir peur des résultats publiés par chaque bureau de vote, car ce sont ces mêmes résultats que la CENI va compiler et publier à la fin.


Important : c’est lorsque le nouveau président est élu et proclamé que commence notre tâche de le (la) contraindre à devenir, à être et à agir toujours de manière plus parfaite.


5. Comment maintenant contraindre le nouveau président (la nouvelle présidente) à faire la volonté du peuple congolais qui consiste à programmer et exécuter/faire exécuter des actions concrètes de réhabilitation des infrastructures ruinées du pays, et à réformer radicalement nos institutions nationales qui sont de fait chroniquement corrompues et corruptrices ? Que le nouveau président soit choisi ou désigné par consensus comme décrite dans la première option, ou élu par élection populaire de la deuxième option, nous, populations congolaises des villages, villes et cités devons contraindre le nouveau président (la nouvelle présidente) à devenir, être et agir toujours de manière plus parfaite. Le schémas de cette contrainte est basé sur les critères objectifs (et non des émotions tribales) suivants :


5.1 Le nouveau président doit composer son nouveau gouvernement (avec ou sans premier ministre) très rapidement en quelques jours, incluant spécifiquement ministre de défense, ministre de l’intérieure, ministre des affaires étrangères, ministre de l’économie, ministre de l’éducation, ministre de la santé, et tous les autres ministères combinés en deux ou trois ministères. Donc, la RDC n’a pas besoin d’un gouvernement éléphantesque et budgétivore. Six à dix ministres seront amplement suffisants pour gérer notre pays. Si une semaine passe sans proclamation du nouveau gouvernement, nous, populations congolaises, déclenchons des marches et démonstrations dans toutes les capitales des provinces et à Kinshasa pour exiger la démission du nouveau président. Si le gouvernement proclamé est éléphantesque et budgétivore, partage de gâteaux comme habitués, alors nous, populations congolaises, déclencherons des marches et démonstrations dans toutes les capitales des provinces et à Kinshasa pour exiger la démission du nouveau président. Nous ne resterons plus passifs pour laisser le président et les dirigeants du pays voler de l’argent et faire des bêtises devant nos yeux, pendant que nous noyons dans la pauvreté et la misère, et les infrastructures du pays se détériorent calamiteusement.

5.2 Le nouveau président et son gouvernement doivent immédiatement retraiter avec honneur et pensions assurées tous les commandants des FARDC, allant des capitaines jusqu’aux généraux, sans exception, et ils seront honorés sur toute l’étendue de la république pour les services qu’ils ont rendus à la nation.

5.3 Le nouveau président et son gouvernement doivent immédiatement contracter une compagnie militaire privée (canadienne, australienne, etc.) pour rapidement former des jeunes officiers congolais patriotes en remplacement des retraités afin d’injecter un souffle nouveau dans notre armée.

5.4 Le nouveau président et son gouvernement doivent donner priorité à la formation de nos soldats : les entraîner et les équiper, les rémunérer régulièrement et prendre soin de leur santé et de leurs familles, afin de faire d’eux en quelque mois les meilleurs de l’Afrique et progressivement parmi les meilleurs du monde.

5.5 Le nouveau président et son gouvernement doivent immédiatement initier les travaux immenses et intenses de réhabilitation de toutes nos infrastructures sur toute l’étendue de la République avec mains d’œuvre intensives pour engager des millions des jeunes diplômés, des jeunes gens, des hommes et femmes, afin de réfectionner les infrastructures dans leurs territoires, communes et groupements respectifs. Ça sera pour la première fois que des centaines de millions de dollars vont aller directement dans les poches des familles congolaises pour les travaux qu’elles font faire pour réhabiliter leurs infrastructures. Ce qui ne sera que le début de réduction du chômage horrible dans notre pays.

5.6 Les ministres, députés et sénateurs, gouvernements provinciaux, etc., qui veulent servir le pays à ces titres, ne seront payés que pour assurer leurs voyages, logements, à manger et à boire, là où ils vont se rendre pour inspecter les travaux de réhabilitation des infrastructures dans leurs circonscriptions et territoires. La concentration du nouveau président et de son gouvernement ne doit pas être sur les bureaucrates, payer des gros salaires, mais la concentration doit plutôt être sur comment remettre les populations au travail afin de réhabiliter les infrastructures de notre pays et améliorer les conditions de vie dans le pays.

5.7 Le nouveau président et son gouvernement doivent immédiatement mettre sur pied une commission Vérité- Réparation-Pardon-Réconciliation pour jeter de la lumière sur tous les méfaits du passé afin qu’il y ait justice et réconciliation. Durant le premier mois, tous les anciens présidents de la république, les premiers ministres et ministres, les sénateurs et députés nationaux, les gouverneurs, tous DOIVENT volontairement se présenter devant la Commission Vérité-Réparation-Pardon-Réconciliation pour déclarer leurs richesses et négocier ce qu’ils doivent retourner à la caisse de l’Etat. Ce que chaque dignitaire retourne en toute vérité doit être rendu public afin que ce dignitaire soit pardonné et honoré par le peuple congolais pour sa conversion et transformation mentale. Tous ceux qui résistent ou refusent de s’enregistrer pour se présenter volontairement devant cette Commission doivent être arrêtés et traduits en justice, avec possibilité de peine de mort s’ils sont trouvés coupables. 

Ainsi, en un seul mois, il y aura des milliards de dollars retournés dans la caisse de l’Etat aux vues et aux sus de tout le peuple congolais. Avec cet argent seront entreprises des actions concrètes et immédiates de réhabilitation des infrastructures nationales par main-d’œuvre intensive, des millions d’emplois seront immédiatement créés pour des millions des Congolaises et Congolais pour ces travaux de réhabilitation, et les gens seront payés régulièrement, ce qui va améliorer les conditions de vie dans les villages, quartiers, villes et cités de notre pays.


6. Si une semaine passe, deux semaines passent, et nous ne voyons pas ces critères objectifs (commencer à) se réaliser, alors nous allons utiliser les réseaux sociaux pour mobiliser les jeunes et les populations des villages, villes et cités afin de marcher chaque weekend dans les capitales des provinces et à Kinshasa pour exiger la démission du nouveau président et de son gouvernement, et il/elle ne saura pas gouverner jusqu’à ce qu’il/elle démission. Ainsi, c’est nous, peuple congolais, qui allons exiger au président et aux dirigeants de faire notre volonté, et non pas attendre qu’ils fassent ce qu’ils veulent.


Conclusion : si nous, Congolaises et Congolais suivons et exigeons la mise en pratique de ce qui est décrit ci-dessus, nous aurons gagné le pari de mettre au volant de notre pays un président (une présidente) et des dirigeants honnêtes et crédibles, qui ont le souci du peuple, qui ne seront pas à la course d’enrichissement personnel une fois au pouvoir, qui seront capables de faire sortir notre pays de la pauvreté et du sous-développement. Et notre pays, la RDC, va se remettre irréversiblement sur le chemin de la renaissance et du développement scientifique, technologique industriel, et économique, pour jouer son rôle naturel de moteur de développement de l’Afrique et stabilisateur de l’écologie planétaire.


Tongele N. Tongele, Ph.D.

Docteur en génie mécanique et professeur d’université aux USA

tongele@cua.edu

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