Pointant du doigt la chute du football congolais sur la scène continentale depuis son départ. Ses déclarations, faites lors d’un entretien sur Top Congo FM, mettent en lumière des enjeux cruciaux pour la réhabilitation du football en République démocratique du Congo.

Points clés des déclarations :

  1. Un regret assumé :
    Constant Omari reconnaît que sa démission a laissé un vide difficile à combler dans le leadership footballistique de la RDC. Selon lui, son absence a fragilisé l’influence du pays au niveau africain.

    "Le football est par terre depuis mon départ."

  2. Contexte de départ :

    • Omari affirme avoir quitté la FECOFA pour "laisser ceux qui [le] critiquaient gérer les choses et voir la réalité."
    • Il évoque des pressions externes, notamment de la part du président de la FIFA, Gianni Infantino, qui, selon lui, cherchait à le "faire taire."
  3. Retour envisagé sous condition :

    • Bien que sollicité par certaines personnes pour reprendre les rênes de la FECOFA, Constant Omari exige que ses différends personnels avec certaines figures influentes soient résolus avant tout retour éventuel.
    • Il reste évasif sur l’identité des individus concernés, mais insiste sur la nécessité de régler ces problèmes pour avancer.
  4. Situation actuelle de la FECOFA :

    • La fédération est actuellement sous la tutelle du Comité de normalisation (CONOR) imposé par la CAF, ce qui reflète une crise institutionnelle majeure.
    • Omari critique la gestion actuelle et se positionne comme une solution potentielle pour redresser la fédération et restaurer l'influence de la RDC dans le football africain.

Analyse :

  • Leadership perdu :
    L’impact de Constant Omari sur le football congolais est indéniable, avec des succès passés sur le continent. Son départ semble avoir laissé un vide stratégique, affectant l’organisation et l’influence de la FECOFA.

  • Un éventuel retour :
    Si Omari revient à la tête de la fédération, il devra relever plusieurs défis, notamment :

    • Rétablir la crédibilité de la FECOFA.
    • Résoudre les tensions internes.
    • Redonner confiance aux acteurs du football national et international.
  • Critique des pressions externes :
    Omari met en avant une influence négative de la FIFA, ce qui soulève des questions sur les relations entre les fédérations nationales et les instances internationales.

Conclusion :

Le retour de Constant Omari pourrait représenter une opportunité pour le football congolais, mais cela dépendra de sa capacité à surmonter les différends actuels et à convaincre les parties prenantes de sa vision pour la FECOFA. Dans un contexte marqué par des luttes internes et des défis structurels, son éventuel retour nécessitera une stratégie claire et un fort soutien politique et institutionnel.

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