Face aux campagnes de désinformation orchestrées par le Rwanda contre la RDC, le président Félix Tshisekedi a ordonné au gouvernement, sous la coordination de la Première ministre, d’adopter une communication institutionnelle cohérente et stratégique.
Une réponse organisée contre la propagande
Lors de la 30ᵉ réunion du Conseil des ministres, Félix Tshisekedi a dénoncé la cacophonie observée dans la communication gouvernementale, affirmant que les voix discordantes affaiblissent le message national et offrent un avantage à l’ennemi.
« Cela doit cesser. Ce qui permettra à notre peuple d'avoir une information claire, juste et vérifiée, qui renforce sa résilience et sa mobilisation aux côtés de nos Forces armées. Nous sommes à un moment décisif qui commande que la vérité et la cohésion soient nos armes face à l'intoxication et la manipulation. »
Les mesures décidées par Tshisekedi
Le chef de l'État a engagé le gouvernement à :
1️⃣ Créer une cellule de crise regroupant les services de communication du gouvernement et du cabinet présidentiel pour unifier et coordonner la communication sur la situation sécuritaire.
2️⃣ Tenir des points d’information réguliers, validés par cette cellule, pour informer avec précision l’opinion nationale et internationale et contrer efficacement la propagande hostile.
3️⃣ Imposer une discipline communicationnelle stricte, où seules les voix habilitées pourront s'exprimer sur la crise. Les ministres et cadres concernés devront aligner leurs interventions sur les orientations stratégiques.
Des restrictions sur les réseaux sociaux ?
Pendant ce temps, TikTok et X (Twitter) connaissent des perturbations en RDC. Aucune explication officielle n’a été donnée, mais ces difficultés d’accès alimentent les spéculations dans un contexte où la guerre de l’information prend une place centrale.