Dans un développement inquiétant, des policiers congolais ont été contraints de rejoindre les rangs des rebelles du M23 dans les territoires contrôlés par ce groupe armé soutenu par le Rwanda. Ces policiers, originaires de Bukavu, ont été transférés à Goma, deux villes actuellement sous le contrôle du M23. Selon des sources locales, ils vont recevoir une "formation idéologique" avant d’être redéployés sur le terrain, une pratique qui soulève de graves questions sur les violations des droits humains et du droit international.


Une situation alarmante à Goma


La ville de Goma, située dans la province du Nord-Kivu, reste plongée dans l’insécurité. Plusieurs jeunes hommes ont été retrouvés morts dans un quartier de l’ouest du centre-ville, ajoutant à l’atmosphère de terreur qui règne dans la région. Ces incidents illustrent la violence persistante et l’instabilité qui caractérisent les zones contrôlées par le M23.

L’enrôlement forcé des policiers congolais par le M23 est une nouvelle preuve des tactiques brutales utilisées par ce groupe armé pour consolider son emprise sur les territoires occupés. Cette pratique, qui consiste à endoctriner et à utiliser des agents de l’État contre leur propre pays, constitue une violation flagrante des conventions internationales, notamment la Convention de Genève.



Le Rwanda, un acteur controversé


Alors que ces événements se déroulent en RDC, le président rwandais Paul Kagame a donné le coup d’envoi de la 17ème édition du Tour du Rwanda, un événement sportif majeur qui vise à renforcer l’image du Rwanda comme destination sportive de premier plan. Cependant, cette stratégie de communication est de plus en plus contestée en raison du rôle actif du Rwanda dans le conflit en RDC.

Le Rwanda est accusé de soutenir le M23, un groupe armé responsable de massacres, de déplacements massifs de populations et de violations graves des droits humains. Cette implication contraste fortement avec l’image de stabilité et de progrès que le Rwanda cherche à projeter à travers des événements sportifs et des partenariats avec des clubs de football européens.



Une mobilisation politique en Guinée


Parallèlement à ces développements en RDC, des milliers de militants se sont mobilisés à Kindia, en Guinée, pour soutenir une éventuelle candidature du général Mamadi Doumbouya à l’élection présidentielle. Cette mobilisation intervient malgré l’interdiction prévue par la charte de la transition, qui interdit au chef de la junte de se présenter à la présidence. Cette situation illustre les tensions politiques et les défis démocratiques auxquels fait face la Guinée depuis le coup d’État de 2021.



Conclusion

L’enrôlement forcé des policiers congolais par le M23, les violences persistantes à Goma et le rôle controversé du Rwanda dans le conflit en RDC soulignent l’urgence d’une réponse internationale ferme et coordonnée. La communauté internationale doit agir pour mettre fin à l’impunité des groupes armés, protéger les populations civiles et rétablir la souveraineté de la RDC sur l’ensemble de son territoire. En parallèle, les défis politiques en Guinée rappellent que la stabilité et la démocratie en Afrique restent fragiles et nécessitent un soutien constant.

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