Malgré les avancées des rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), soutenus par l’armée rwandaise (RDF), dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a réaffirmé son refus catégorique de dialoguer avec ce groupe armé. Pour lui, accepter de discuter avec le M23 reviendrait à humilier le pays et à légitimer une agression étrangère.
Une position ferme et déterminée
Lors d’une déclaration ce samedi 22 février 2025, le chef de l’État a martelé : « Discuter avec le M23, c’est chercher à nous humilier ». Cette position reflète la détermination du gouvernement congolais à ne pas céder à la pression des groupes armés et à défendre la souveraineté nationale.
Félix Tshisekedi a également promis une riposte vigoureuse des Forces armées de la RDC (FARDC) pour contrer l’avancée des rebelles. « Les rebelles du M23 paieront cher pour leur agression », a-t-il averti, soulignant que la RDC ne tolérera aucune atteinte à son intégrité territoriale.
Une stratégie combinant diplomatie et force militaire
Le président a exprimé son soutien à une approche combinant les voies diplomatique et militaire pour mettre fin aux attaques des supplétifs rwandais sur le sol congolais. Cette stratégie vise à renforcer la pression internationale sur le Rwanda tout en préparant les FARDC à repousser les forces ennemies.
« Nous devons utiliser tous les moyens à notre disposition pour protéger notre pays. La diplomatie est essentielle, mais nous ne pouvons pas négliger la nécessité d’une réponse militaire forte et coordonnée », a déclaré Félix Tshisekedi.
Un contexte sécuritaire critique
Les déclarations du président interviennent dans un contexte où les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, continuent de progresser dans l’Est de la RDC. Les villes de Goma et Bukavu, ainsi que plusieurs localités stratégiques, sont sous la menace directe de ces groupes armés, provoquant des déplacements massifs de populations et une crise humanitaire sans précédent.
Conclusion
La position ferme de Félix Tshisekedi face au M23 et à l’agression rwandaise témoigne de la détermination du gouvernement congolais à défendre la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays. Alors que la crise dans l’Est de la RDC s’aggrave, la combinaison des efforts diplomatiques et militaires reste essentielle pour rétablir la paix et la stabilité.
La communauté internationale est une nouvelle fois appelée à soutenir la RDC dans sa lutte contre l’agression extérieure et à exiger le retrait immédiat des forces rwandaises du territoire congolais.