Le président du Burundi, Évariste Ndayshimiye, a exprimé ses inquiétudes sur un risque d’embrasement régional du conflit à l’Est de la RDC, mettant directement en cause le Rwanda. Lors d’un discours prononcé le 31 janvier devant la communauté diplomatique au Burundi, il a déclaré que son pays ne se laissera pas faire face à une potentielle menace venue de Kigali.

Un conflit à dimension régionale

Selon Aymar Nyenyezi Bisoka, chercheur spécialiste des Grands Lacs à l’Université de Mons (Belgique), le président burundais prévient d’un élargissement du conflit, impliquant plusieurs pays de l’EAC (Communauté d’Afrique de l’Est) :

Bloc Rwanda - Ouganda - Kenya
Bloc RDC - Burundi - Tanzanie

💬 « Ce conflit dépasse les frontières de la RDC. Il y a des implications sécuritaires sérieuses pour le Burundi, l’Ouganda et bien sûr la RDC », explique le chercheur.

Le rôle clé de l’armée burundaise aux côtés des FARDC

Déployée en RDC depuis août 2022, l’armée burundaise joue un rôle de partenaire militaire stratégique dans la lutte contre les groupes armés.

Un soutien fiable pour Kinshasa, engagé aussi pour ses propres intérêts sécuritaires
Une coordination avec les FARDC dans les combats contre les rebelles du M23

L’opposition critique la gestion du conflit

Alors que le président Félix Tshisekedi appelle à l’unité nationale, Moïse Katumbi et son parti Ensemble pour la République dénoncent la gestion de la guerre et le manque de moyens alloués aux soldats.

📌 Olivier Kamitatu, porte-parole de Katumbi, a diffusé une vidéo sur les réseaux sociaux, rendant hommage aux soldats sous-payés et qualifiant la situation de "l’échec de Goma".

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