Le gouvernement congolais a classé les sites miniers des territoires de Masisi (Nord-Kivu) et Kalehe (Sud-Kivu) en « zones rouges », interdisant toute exploitation légale sur ces sites.

Pourquoi cette classification ?

Selon l’arrêté du ministre des Mines, cette mesure vise à lutter contre :
L’exploitation et le commerce illicites des minerais, organisés par les groupes armés et soutenus par une armée étrangère.
Le financement de la guerre d’agression en RDC à travers des chaînes d’approvisionnement illégales.
La violation des cadres légaux tels que le Manuel du Mécanisme régional de certification (MRC) de la CIRGL et les directives de l’OCDE sur l’exploitation des minerais en zones de conflit.

Une possible requalification des sites ?

Les sites miniers qualifiés de « rouges » pourront faire l’objet d’un audit indépendant, mené par :
🔹 Le ministère des Mines
🔹 Des organismes internationaux comme l’ONU, l’OCDE, la CIRGL
🔹 Toute institution nationale ou internationale impliquée dans la réglementation du secteur minier

Un lien avec la guerre en RDC

Depuis 2021, la RDC subit une agression de la part d’un État membre de la CIRGL, qui finance en partie les groupes armés via l’exploitation illégale des minerais. Un rapport de l’ONU (décembre 2024) a mis en évidence le soutien militaire et logistique de cet État aux forces négatives qui contrôlent plusieurs sites miniers stratégiques dans l’est du pays.

Cette décision du gouvernement congolais s’inscrit donc dans une dynamique de souveraineté économique et sécuritaire, visant à stopper le pillage des ressources naturelles et à assécher le financement des groupes armés.

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