En marge du 38ᵉ sommet de l’Union africaine (UA), la Première ministre de la RDC, Judith Suminwa Tuluka, a rencontré, samedi 15 février à Addis-Abeba, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
Un plaidoyer pour la paix et des sanctions contre Kigali
Face à la percée de l’armée rwandaise et du M23 dans le Sud-Kivu, la cheffe du gouvernement congolais a :
✔ Condamné fermement l’agression rwandaise
✔ Exhorté l’ONU à imposer des sanctions sévères contre le régime de Paul Kagame
✔ Alerté sur les risques d’une guerre régionale si la communauté internationale ne réagit pas rapidement
De son côté, Antonio Guterres a réaffirmé l’engagement des Nations Unies à :
🔹 Fournir une aide humanitaire aux populations déplacées
🔹 Soutenir les initiatives régionales pour la paix
Un appel urgent de la RDC à l’Union africaine
Lors du Conseil de paix et de sécurité de l’UA, Judith Suminwa a rappelé que :
L’occupation rwandaise viole l’Acte constitutif de l’UA
Des milliers de déplacés et des atrocités documentées nécessitent une action immédiate
Une nouvelle rébellion est en train de se former, menaçant toute la stabilité régionale
Le Rwanda ne recule pas
Malgré la pression diplomatique, les Forces rwandaises de défense (RDF) et le M23 ont annoncé, dimanche, avoir pris le contrôle de Bukavu, capitale du Sud-Kivu, sans combats majeurs.
Cette situation marque une escalade inquiétante du conflit, posant la question de la capacité de l’UA et de l’ONU à peser réellement dans la crise.