L'opposant Jean-Marc Kabund exprime son scepticisme quant à l'efficacité du gouvernement d'union nationale envisagé par le président de la République, Félix Tshisekedi, pour faire face à la crise sécuritaire qui secoue la République démocratique du Congo (RDC).

Lors d'une interview, Jean-Marc Kabund a tenu à préciser que sa récente libération après 30 mois de détention n'était pas le fruit d'un accord politique avec le pouvoir en place.

“Je ne crois pas que ma libération soit l'objet d'un marchandage politique. J'ai été victime de persécutions politiques. Condamné à une peine de sept ans, j'ai passé 30 mois en prison. Cette injustice ne peut pas être réparée ainsi. Ma libération est plutôt le résultat d'une forte pression de la communauté internationale et de l'opinion nationale. Les Congolais étaient mécontents de mon arrestation. Face à cette pression, Tshisekedi a dû céder”, a-t-il affirmé.

Quant à la formation d'un gouvernement d'union nationale, Kabund reste convaincu qu'elle ne résoudra pas les problèmes du pays.

“Tshisekedi est allé aux élections, il dit qu'il a gagné avec 73 % et s'est assuré une majorité de plus de 450 députés au Parlement. Pourquoi alors chercher à intégrer l'opposition dans son gouvernement ? Cela montre qu'il fait face à une crise de gouvernance. Pour moi, un tel gouvernement ne résoudra rien du tout”, a-t-il conclu.

Ces déclarations interviennent dans un contexte de tensions politiques et de crise sécuritaire persistante dans l'Est du pays, où les conflits armés continuent d'affecter les populations locales. L'opposition reste divisée quant à la pertinence d'une participation à un gouvernement d'union nationale, tandis que le pouvoir en place tente de rassembler un consensus pour faire face aux défis du pays.

LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top