Face à l'asphyxie économique provoquée par l'occupation rwandaise dans l'Est, le Vice-Premier ministre Daniel Mukoko Samba a annoncé des mesures d'urgence pour soutenir les entreprises en détresse.
Une situation économique catastrophique
Les entreprises des zones occupées (Nord-Kivu, Sud-Kivu) subissent :
✔ Double taxation par les autorités légitimes et les occupants
✔ Pillages systématiques des stocks et équipements
✔ Fermeture forcée des succursales bancaires
✔ Licenciements massifs (plus de 5 000 emplois perdus depuis janvier)
Revendications des opérateurs économiques
La FEC (Fédération des Entreprises du Congo) exige :
→ Un moratoire fiscal immédiat
→ La suspension des contrôles douaniers et administratifs
→ Des garanties étatiques pour protéger les actifs
→ Un fonds spécial de relance économique
"Nos usines sont pillées, nos camions bloqués aux frontières, nos employés menacés. C'est l'effondrement total", alerte Thierry Ngoyi de la FEC.
Réponse gouvernementale
La commission spéciale aura pour missions :
Évaluer l'ampleur des pertes (estimées à +200 millions USD)
Proposer des mesures d'allègement fiscal
Trouver des solutions de financement d'urgence
Préparer un plan de reconstruction post-conflit
Calendrier :
Premières recommandations attendues dans 7 jours
Plan d'action global d'ici fin mai 2025
Enjeux cruciaux
Cette initiative vise à :
→ Éviter un effondrement économique régional
→ Maintenir 10 000 emplois menacés
→ Empêcher la délocalisation des entreprises vers les pays voisins