La Minière de Bakwanga (MIBA) accuse un retard critique dans son plan de relance, faute de financement promis par les autorités congolaises.
*Mbuji-Mayi, 20 avril 2025* – Près de huit mois après l'adoption officielle de son plan de redressement, la Minière de Bakwanga (MIBA) attend toujours les 70 millions de dollars promis par le gouvernement pour sa relance. Une situation qui compromet sérieusement les objectifs de production de cette entreprise autrefois florissante.
Des promesses non tenues
André Kabanda, directeur général de la MIBA, a exprimé sa déception lors d'une interview à Radio Okapi :
Août 2024 : Le Conseil des ministres adopte un plan de relance de 70 millions USD
Décembre 2024 : Le président Tshisekedi annonce à Mbuji-Mayi une première tranche de 50 millions USD
Avril 2025 : Aucun de ces fonds n'a été effectivement versé
« Au niveau de la MIBA, on n'a pas encore reçu ce montant qui avait été annoncé par le chef de l'État », a déclaré Kabanda, visiblement frustré par ce retard qui paralyse les opérations.
Un plan ambitieux... sur papier
Le plan de relance gouvernemental prévoyait pourtant des actions concrètes :
✔ Certification des réserves minières
✔ Sécurisation des concessions
✔ Modernisation des équipements
✔ Amélioration de la gestion du personnel
Une enveloppe supplémentaire de 50 millions USD était destinée à :
• Payer les retraites
• Régler les arriérés de salaires
• Réhabiliter les installations
Conséquences dramatiques
En l'absence de ces fonds :
➡️ La production minière reste à l'arrêt
➡️ L'objectif de 12 millions de carats en 2025 semble compromis
➡️ Le personnel continue de subir des retards de paiement
Un appel urgent à l'action
Kabanda lance un cri d'alarme pour :
La sécurisation du patrimoine de la MIBA
La restructuration des dettes
La certification des réserves
« Sans ces fonds, toute tentative de relance est vouée à l'échec », semble-t-il vouloir dire entre les lignes.