Un tableau d'horreur au Sud-Kivu

Dans une déclaration choc ce 15 avril 2025, le gouverneur du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi Sadiki, a révélé des chiffres glaçants :

  • 42 morts par jour en moyenne dans la province

  • 23 cadavres ramassés quotidiennement dans les rues de Bukavu

Ces victimes s'ajoutent au lourd tribut payé depuis trois mois d'occupation par l'armée rwandaise et les rebelles du M23, transformant la région en un champ de bataille permanent.

1. Bukavu, ville martyre

  • Occupation militaire : Soldats rwandais et combattants du M23 contrôlent des zones clés

  • Violences quotidiennes : Exécutions sommaires, affrontements, pillages

  • Crise humanitaire : Les morgues saturées, les habitants fuient ou se cachent

"Malgré cette terreur, ils n'atteindront pas leur objectif. La population résiste et continuera !", a lancé le gouverneur, appelant à l'unité régionale.

2. Le Rwanda, un agresseur jamais vaincu ?

Purusi Sadiki puise dans l'histoire pour justifier son optimisme :

  • "117 guerres imposées par le Rwanda, 117 défaites"

  • Référence aux anciens rois du Bushi (Sud-Kivu) qui auraient repoussé les invasions

  • "Cette fois, nous avons un président qui ose dire la vérité : Tshisekedi"

Mais sur le terrain, la réalité est plus sombre :

  • Le M23 étend son emprise, soutenu par Kigali

  • Les FARDC peinent à reprendre l'initiative

  • La diplomatie congolaise accuse, mais peine à obtenir des actions concrètes

3. La résistance s'organise... mais à quel prix ?

Le gouverneur insiste :

  • "Le Rwanda finira par partir, comme le CNDP et le RCD avant lui"

  • Appel à la solidarité régionale : "Rwandais, Ougandais et Burundais veulent aussi la paix"

  • Promesse de développement post-conflit grâce aux minerais

Pourtant, les civils paient le prix fort :

  • Exodes massifs vers Idjwi ou Kalehe

  • Économie paralysée, marchés fermés, écoles closes

  • Médecins Sans Frontières alerte sur une catastrophe sanitaire

4. La communauté internationale sourde ?

Alors que Kinshasa multiplie les dénonciations :

  • L'ONU documente les exactions, mais les sanctions restent timides

  • Les voisins de l'Afrique de l'Est (Kenya, Tanzanie) observent une neutralité prudente

  • Les États-Unis et l'UE condamnent Kigali... sans mesures fortes

"Combien de morts faudra-t-il pour que le monde agisse ?", s'interrogent des ONG locales.

Conclusion : Une guerre sans fin ?

Entre résilience congolaise et impunité rwandaise, le Sud-Kivu sombre dans une crise sans précédent. Si le gouverneur affiche sa confiance, les civils, eux, survivent dans l'angoisse.

Une question demeure : Quand la communauté internationale passera-t-elle des mots aux actes pour stopper l'hécatombe ?

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