Kinshasa, 3 mai 2025
Contexte critique
Face à la guerre d’agression rwandaise et l’explosion des dépenses militaires, le président Félix Tshisekedi a exigé lors du Conseil des ministres du 2 mai des mesures drastiques pour éviter l’asphyxie financière de l’État.
Les 3 axes du plan de redressement
1️⃣ Rationalisation des dépenses
Ciblage des institutions "non pertinentes" encore financées
Audit immédiat des structures récemment créées (risque de suppression)
2️⃣ Contrôle macroéconomique renforcé
Supervision stricte des dépenses publiques
Optimisation des recettes minières et fiscales
3️⃣ Priorité à la sécurité… sans sacrifier le développement
Maintien des budgets militaires tout en préparant l’après-guerre
Recherche de financements alternatifs (partenariats publics-privés, aides internationales)
Pourquoi ces mesures sont urgentes
◼ Déficit budgétaire explosif : Les dépenses militaires ont grimpé de 40% depuis janvier 2025.
◼ Ressources limitées : La baisse des cours du cuivre (-2,6% en avril) réduit les recettes.
◼ Risque de crise sociale : Inflation à 15%, pénuries dans l’Est.
Citation de Patrick Muyaya (porte-parole du gouvernement) :
"Cette guerre impose des choix douloureux. Nous devons couper le superflu pour préserver l’essentiel : la défense nationale et les services sociaux de base."
Structures menacées de suppression
Bien que non citées explicitement, plusieurs entités pourraient être visées :
Agences fantômes créées sous la législature précédente
Projets redondants dans les ministères
Fonds spéciaux aux résultats non vérifiables
Exemple : Le Fonds de promotion de l’industrie locale (FPIL), déjà critiqué pour son opacité.
Réactions et défis
✔ Société civile : Demande plus de transparence sur les coupes.
✔ Opposition : Craint un détournement des économies vers "des dépenses politiques".
⚠ Danger : Une austérité mal gérée pourrait amplifier le mécontentement populaire.
Prochaines étapes :
Juillet 2025 : Présentation du budget rectificatif
Septembre 2025 : Rapport d’évaluation des institutions ciblées