BA SANGO YA CONGO KINSHASA: Diplomatie

Tshisekedi et Bassirou Diomaye unis pour la stabilité des Grands Lacs : Le Sénégal apporte son soutien à la RDC

April 13, 2025

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpAxVoogn8USntPa0g_IGtp8o6vVYndBG6HhFcbutW5xfeR-GmStBaLIHhTkcRC16Pa-zXBODJm4qylGS9KkLZ8OZqoy_2CzNMqjoA-WX1WwXK4nnxYHYmAA50Nc8y_Pkb1Lh9_3l7YbxffpE8L5BGGd9U4w8CIyoWWlN9FuRyA_yPz7Ik7KO9N7tDs5_-/s711/le_predt_felix_tshisekedi_et_monsieur_abdourahmane_sarr_13_avril_2025_jpg_711_473_1.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="473" data-original-width="711" height="268" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpAxVoogn8USntPa0g_IGtp8o6vVYndBG6HhFcbutW5xfeR-GmStBaLIHhTkcRC16Pa-zXBODJm4qylGS9KkLZ8OZqoy_2CzNMqjoA-WX1WwXK4nnxYHYmAA50Nc8y_Pkb1Lh9_3l7YbxffpE8L5BGGd9U4w8CIyoWWlN9FuRyA_yPz7Ik7KO9N7tDs5_-/w403-h268/le_predt_felix_tshisekedi_et_monsieur_abdourahmane_sarr_13_avril_2025_jpg_711_473_1.jpeg" width="403" /></a></div>  <h3 style="color: #404040; font-size: calc(var(--ds-md-zoom)*16px); font-weight: var(--ds-font-weight-strong); line-height: 1.5; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*16px)0 calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0;">Un message de solidarité en mains propres</h3>Le Président Félix Tshisekedi a reçu ce samedi Abdourahmane Sarr, ministre sénégalais de l'Économie, porteur d'un message scellé du Président Bassirou Diomaye Faye. Cette rencontre hautement symbolique confirme : ✔ Le renforcement des liens bilatéraux Kinshasa-Dakar ✔ Un alignement stratégique sur les crises régionales ✔ Le soutien explicite du Sénégal à la position congolaise dans les Grands Lacs<h3 style="color: #404040; font-size: calc(var(--ds-md-zoom)*16px); font-weight: var(--ds-font-weight-strong); line-height: 1.5; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*16px)0 calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0;">Les trois piliers de la coopération évoqués</h3><ol start="1" style="color: #404040; font-size: 16.002px; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0; padding-left: calc(var(--ds-md-zoom)*24px);"><li>Sécurité régionale<ul style="margin-bottom: 0px; margin-top: 4px; padding-left: calc(var(--ds-md-zoom)*24px);"><li>Vision commune pour la stabilisation de l'Est de la RDC</li><li style="margin-top: 4px;">Condamnation implicite de l'agression rwandaise par Dakar</li></ul></li><li style="margin-top: 4px;">Développement économique<ul style="margin-bottom: 0px; margin-top: 4px; padding-left: calc(var(--ds-md-zoom)*24px);"><li>Discussions sur le financement des projets structurants</li><li style="margin-top: 4px;">Appui sénégalais aux réformes congolaises</li></ul></li><li style="margin-top: 4px;">Candidature sénégalaise à la BAD<ul style="margin-bottom: 0px; margin-top: 4px; padding-left: calc(var(--ds-md-zoom)*24px);"><li>Plaidoyer pour Amadou Hott à la présidence de l'institution</li><li style="margin-top: 4px;">Engagement à prioriser les projets transnationaux</li></ul></li></ol><h3 style="color: #404040; font-size: calc(var(--ds-md-zoom)*16px); font-weight: var(--ds-font-weight-strong); line-height: 1.5; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*16px)0 calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0;">Citations clés</h3>« Nos Présidents partagent la même analyse : pas de développement sans stabilité. » — Abdourahmane Sarr« Le Sénégal comprend l'urgence de pacifier les Grands Lacs. » — Source diplomatique congolaise<h3 style="color: #404040; font-size: calc(var(--ds-md-zoom)*16px); font-weight: var(--ds-font-weight-strong); line-height: 1.5; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*16px)0 calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0;">Pourquoi cette visite compte</h3><ul style="color: #404040; font-size: 16.002px; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0; padding-left: calc(var(--ds-md-zoom)*24px);"><li>Timing stratégique : Intervient pendant l'escalade des tensions avec le Rwanda</li><li style="margin-top: 4px;">Poids diplomatique : Le Sénégal, membre non-permanent du Conseil de sécurité de l'ONU (2025)</li><li style="margin-top: 4px;">Communauté sénégalaise : 15 000 ressortissants en RDC, actifs dans le commerce et l'éducation</li></ul>

Diplomatie Tshisekedi et Bassirou Diomaye unis pour la stabilité des Grands Lacs : Le Sénégal apporte son soutien à la RDC

Un message de solidarité en mains propres Le Président Félix Tshisekedi a reçu ce samedi Abdourahmane Sarr , ministre sénégalais de l...

Rencontre Tshisekedi-Kagame à Doha : une victoire diplomatique pour Kinshasa, selon Jean-Claude Katende

March 19, 2025

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJucgqUiuzAttHNAc1GPi3GwyTHVnGEZYb02dhN7SbgZQV3pqCADrrpc1twkjkv_lP1JNEA6WVYXLB0wmfWZoNJ0LiXMS5ITVYUOrez7Eeel6FsFulimqdm0Y61-dz1wYpDQZES4Z1SqQ7cpmYLGxf-FAjYXHWTvyruxG4YgAbbyWR-75FnXkqUyxMd0Ui/s711/altesse_sheikh_tamim_bin_hamad_al_tshisekedi_et_kagame_18_mars_2025_jpg_711_473_1.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="473" data-original-width="711" height="288" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJucgqUiuzAttHNAc1GPi3GwyTHVnGEZYb02dhN7SbgZQV3pqCADrrpc1twkjkv_lP1JNEA6WVYXLB0wmfWZoNJ0LiXMS5ITVYUOrez7Eeel6FsFulimqdm0Y61-dz1wYpDQZES4Z1SqQ7cpmYLGxf-FAjYXHWTvyruxG4YgAbbyWR-75FnXkqUyxMd0Ui/w433-h288/altesse_sheikh_tamim_bin_hamad_al_tshisekedi_et_kagame_18_mars_2025_jpg_711_473_1.jpeg" width="433" /></a></div> La rencontre surprise entre le président congolais Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame, mardi 18 mars à Doha au Qatar, a suscité des réactions contrastées au sein de la classe politique congolaise. Jean-Claude Katende, président national de l’Association africaine pour la défense des droits de l’homme (Asadho), y voit une victoire diplomatique pour Kinshasa. Selon lui, l’engagement de Kagame en faveur d’un cessez-le-feu confirme que le Rwanda contrôle le mouvement rebelle AFC-M23 et que ses troupes sont présentes en RDC.<h3 style="color: #404040; font-size: calc(var(--ds-md-zoom)*16px); font-weight: var(--ds-font-weight-strong); line-height: 1.5; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*16px)0 calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0;">Une reconnaissance implicite de la présence rwandaise</h3>Pour Jean-Claude Katende, la rencontre de Doha a révélé l’influence du Rwanda sur la rébellion du M23. « L’engagement du président Kagame pour le cessez-le-feu immédiat et sans condition montre que les troupes rwandaises sont au Congo et que c’est lui qui contrôle le M23 et l’AFC », a-t-il déclaré. Selon l’activiste, cette rencontre a permis à Kagame de reconnaître, aux yeux du monde, la présence de ses troupes sur le sol congolais, une accusation que Kinshasa porte depuis longtemps.Katende a également salué le rôle de médiateur joué par l’émir du Qatar, Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani, qui a facilité cette rencontre entre les deux présidents malgré leurs divergences. « Je félicite l’émir du Qatar pour sa diplomatie secrète qui a permis la rencontre entre les présidents Kagame et Tshisekedi. Je félicite aussi les deux présidents pour avoir accepté de se rencontrer au-delà de leurs divergences et rancœurs », a-t-il ajouté.<h3 style="color: #404040; font-size: calc(var(--ds-md-zoom)*16px); font-weight: var(--ds-font-weight-strong); line-height: 1.5; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*16px)0 calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0;">Une mise à nu de l’hypocrisie régionale</h3>L’activiste a également critiqué la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), qu’il accuse d’hypocrisie. Selon lui, ces organisations ont ignoré la demande du président Tshisekedi de discuter directement avec Kagame, préférant des approches indirectes. « La résolution de l’EAC et la SADC qui a ignoré la revendication du président Tshisekedi de parler directement avec le président Kagame est fondée. La présence du président Kagame à Doha le confirme. L’hypocrisie de ces organisations est mise à nu », a-t-il souligné.Katende a appelé Kinshasa à rester vigilant, car, selon lui, avec Paul Kagame, un revirement de situation est toujours possible. Il a également exhorté le gouvernement congolais à continuer à travailler pour consolider cette avancée diplomatique.<h3 style="color: #404040; font-size: calc(var(--ds-md-zoom)*16px); font-weight: var(--ds-font-weight-strong); line-height: 1.5; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*16px)0 calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0;">L’opposition congolaise silencieuse</h3>Jean-Claude Katende n’a pas manqué de critiquer l’opposition politique congolaise, qu’il juge confuse et silencieuse face à ce qu’il qualifie de « victoire diplomatique de Doha ». « Eux qui ont vite félicité le président angolais pour avoir initié une rencontre entre le M23/AFC, pourquoi ils ne saluent pas cette victoire de l’émir du Qatar qui pourrait être une étape cruciale vers la paix à l’Est du Congo ? », s’est-il interrogé.Selon lui, le silence des leaders de l’opposition montre leur incapacité à reconnaître les avancées du gouvernement dans la résolution de la crise sécuritaire. Il a appelé les opposants à soutenir les efforts de paix plutôt que de rester dans une posture critique.<h3 style="color: #404040; font-size: calc(var(--ds-md-zoom)*16px); font-weight: var(--ds-font-weight-strong); line-height: 1.5; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*16px)0 calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0;">Un engagement en faveur du cessez-le-feu</h3>Lors de la rencontre de Doha, les présidents Tshisekedi et Kagame ont réaffirmé leur engagement en faveur d’un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel, conformément à l’accord conclu lors du sommet conjoint EAC-SADC tenu à Dar es Salaam, en Tanzanie, le 8 février 2025. Cet engagement représente une étape importante vers la résolution du conflit dans l’est de la RDC, où les combats entre les FARDC, les groupes armés et les rebelles du M23 ont provoqué des déplacements massifs de populations et une crise humanitaire majeure.<h3 style="color: #404040; font-size: calc(var(--ds-md-zoom)*16px); font-weight: var(--ds-font-weight-strong); line-height: 1.5; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*16px)0 calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0;">Une lueur d’espoir pour la paix</h3>La rencontre de Doha offre une lueur d’espoir pour les populations de l’est de la RDC, qui endurent depuis des années les conséquences dévastatrices du conflit. Cependant, pour que cette avancée diplomatique aboutisse à une paix durable, il sera essentiel que toutes les parties respectent leurs engagements et que la communauté internationale continue à soutenir les efforts de paix.En attendant, les populations de l’est de la RDC, prises au piège de ce conflit, attendent toujours une issue qui leur apporterait enfin la stabilité et la sécurité dont elles ont tant besoin. La rencontre de Doha pourrait marquer le début d’un nouveau chapitre dans la quête de paix en RDC, mais son succès dépendra de la volonté politique des parties impliquées et de leur capacité à surmonter les divergences profondes qui alimentent le conflit.

Diplomatie Rencontre Tshisekedi-Kagame à Doha : une victoire diplomatique pour Kinshasa, selon Jean-Claude Katende

La rencontre surprise entre le président congolais Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame, mardi 18 mars à Doha au Qatar, a ...

La Belgique encourage la RDC à participer aux négociations directes avec le M23 à Luanda

March 13, 2025

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFBVcJ2s3AA5Ds9FlKLWPEesVZHifH_KDxhf9By-3uENfOExvkALV4DIdFr8KOJtjIljiEZ9GUcPxW88vqA0mfYdv9ZgkEcdQb18QvSsN6WsxqUA-zCOINtyEn6zEA8doD0x-kp7h2n6lYjHr6UorqAODDTa2RKYg7mcoTFORlSvP4agU19IHs9a4IvoHg/s711/felix_tshisekedi_recoit_marc_pecsteen_de_la_belgique_25_jpg_711_473_1.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="473" data-original-width="711" height="304" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFBVcJ2s3AA5Ds9FlKLWPEesVZHifH_KDxhf9By-3uENfOExvkALV4DIdFr8KOJtjIljiEZ9GUcPxW88vqA0mfYdv9ZgkEcdQb18QvSsN6WsxqUA-zCOINtyEn6zEA8doD0x-kp7h2n6lYjHr6UorqAODDTa2RKYg7mcoTFORlSvP4agU19IHs9a4IvoHg/w456-h304/felix_tshisekedi_recoit_marc_pecsteen_de_la_belgique_25_jpg_711_473_1.jpeg" width="456" /></a></div> Le Royaume de Belgique a salué l’initiative de dialogue entre la République démocratique du Congo (RDC) et le groupe rebelle M23, prévue à Luanda sous médiation angolaise. Marc Pecsteen, nouvel envoyé spécial de la Belgique pour la région des Grands Lacs, a rencontré le président Félix Tshisekedi ce mercredi 12 mars pour exprimer le soutien de son pays à ce processus de paix.<h3 style="color: #404040; font-size: calc(var(--ds-md-zoom)*16px); line-height: 1.5; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*16px)0 calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0;">Un soutien belge à la médiation angolaise</h3>À l’issue de son audience avec le chef de l’État congolais, Marc Pecsteen a déclaré que la Belgique encourageait la RDC à participer pleinement et de manière constructive aux négociations prévues le 18 mars à Luanda. « Ça nous semble très encourageant et très important que la RDC y participe pleinement. Cela nous permet aussi de continuer à mettre la pression pour que l’autre partie revienne s’asseoir à la table des négociations », a-t-il affirmé. La Belgique a également réitéré son attachement aux principes du droit international, notamment le respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté des États. « La Belgique a dénoncé de façon forte et claire l’agression dont la RDC est victime. Les règles doivent être les mêmes pour tous, que ce soit en Europe, en Asie ou en Afrique », a souligné l’envoyé spécial.<h3 style="color: #404040; font-size: calc(var(--ds-md-zoom)*16px); line-height: 1.5; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*16px)0 calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0;"> </h3><h3 style="color: #404040; font-size: calc(var(--ds-md-zoom)*16px); line-height: 1.5; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*16px)0 calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0;">Une médiation cruciale pour la paix</h3><div> </div>Ces négociations directes entre Kinshasa et le M23, soutenu par le Rwanda selon plusieurs rapports internationaux, s’inscrivent dans le cadre des efforts de médiation du président angolais João Lourenço, également président en exercice de l’Union africaine. L’objectif est de parvenir à un cessez-le-feu durable et de mettre fin aux violences qui ravagent l’Est de la RDC depuis des années. Kinshasa a confirmé sa participation à ces pourparlers, marquant une étape importante dans la recherche d’une solution pacifique au conflit. Cependant, la réussite de cette initiative dépendra de la volonté des parties prenantes à s’engager de bonne foi et à respecter les engagements pris.<h3 style="color: #404040; font-size: calc(var(--ds-md-zoom)*16px); line-height: 1.5; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*16px)0 calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0;"> </h3><h3 style="color: #404040; font-size: calc(var(--ds-md-zoom)*16px); line-height: 1.5; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*16px)0 calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0;">Un contexte de tensions persistantes</h3><div> </div>La région des Grands Lacs reste marquée par des tensions persistantes, exacerbées par les activités du M23 et les accusations de soutien rwandais à ce groupe rebelle. Les combats ont entraîné des déplacements massifs de populations, des destructions d’infrastructures et une crise humanitaire alarmante. Dans ce contexte, la médiation angolaise et le soutien de la Belgique représentent des opportunités pour apaiser les tensions et ouvrir la voie à une solution durable. Cependant, les défis restent nombreux, notamment en ce qui concerne la mise en œuvre effective des accords et la garantie d’une paix durable.<h3 style="color: #404040; font-size: calc(var(--ds-md-zoom)*16px); line-height: 1.5; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*16px)0 calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0;"> </h3><h3 style="color: #404040; font-size: calc(var(--ds-md-zoom)*16px); line-height: 1.5; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*16px)0 calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0;">Conclusion</h3><div> </div>Alors que les négociations directes entre Kinshasa et le M23 se préparent à Luanda, le soutien de la Belgique et de la communauté internationale est un signe encourageant pour la recherche de la paix en RDC. Cependant, la réussite de ce processus dépendra de l’engagement sincère de toutes les parties et de la mise en place de mécanismes de suivi efficaces.Dans les prochains jours, les regards seront tournés vers Luanda, où se jouera peut-être un tournant décisif pour l’avenir de la RDC et de la région des Grands Lacs.

Diplomatie La Belgique encourage la RDC à participer aux négociations directes avec le M23 à Luanda

Le Royaume de Belgique a salué l’initiative de dialogue entre la République démocratique du Congo (RDC) et le groupe rebelle M23, prévue à L...

RDC-USA : Vers un accord minier stratégique pour contrer le Rwanda et réduire la dépendance à la Chine ?

March 12, 2025

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeROUaiCzUyBmDn7fwi2cpHll1mCbfw493ujlUolP9KND9_-HVzWWTTgv8vMLxEDvCySHcsS9s8YeDgFRzlAm5jG7_tvvjap12wPtGhT_d_42Z-aY_KqWa71dcf80aNTVxUJ_ZHI5pBQOPYf6ddTS_nBQ4rKoQcgah8mBz_M_-yMXke6pKrzJn8lVQ6MlV/s300/images%20-%202025-03-12T181053.603.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="168" data-original-width="300" height="250" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeROUaiCzUyBmDn7fwi2cpHll1mCbfw493ujlUolP9KND9_-HVzWWTTgv8vMLxEDvCySHcsS9s8YeDgFRzlAm5jG7_tvvjap12wPtGhT_d_42Z-aY_KqWa71dcf80aNTVxUJ_ZHI5pBQOPYf6ddTS_nBQ4rKoQcgah8mBz_M_-yMXke6pKrzJn8lVQ6MlV/w447-h250/images%20-%202025-03-12T181053.603.jpeg" width="447" /></a></div> Alors que la République démocratique du Congo (RDC) fait face à une offensive des rebelles du M23 soutenus par le Rwanda dans l’Est du pays, les autorités congolaises explorent la possibilité d’un accord minier stratégique avec les États-Unis. Cet accord, encore en phase de discussions préliminaires, vise à sécuriser l’accès aux ressources minières critiques de la RDC, tout en renforçant la coopération sécuritaire entre les deux pays.<h3 style="color: #404040; font-size: calc(var(--ds-md-zoom)*16px); line-height: 1.5; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*16px)0 calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0;"> </h3><h3 style="color: #404040; font-size: calc(var(--ds-md-zoom)*16px); line-height: 1.5; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*16px)0 calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0;">Un partenariat minier pour contrer le Rwanda</h3><div> </div>La RDC, riche en cobalt, coltan, cuivre et lithium – des minerais essentiels pour les technologies de pointe et la transition énergétique –, cherche à diversifier ses partenaires économiques et à réduire l’influence chinoise, qui domine actuellement le secteur minier congolais. Les discussions avec les États-Unis s’inscrivent dans un contexte où Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir le M23 et de piller les ressources naturelles de l’Est de la RDC. Le président Félix Tshisekedi a exprimé son souhait de voir les États-Unis et l’Europe investir davantage dans les ressources minières congolaises, espérant que ces investissements apporteront stabilité et sécurité à son pays. « Les États-Unis et l’Europe doivent participer à l’exploitation des vastes richesses minières de la RDC », a-t-il déclaré dans une interview au New York Times en février 2025.<h3 style="color: #404040; font-size: calc(var(--ds-md-zoom)*16px); line-height: 1.5; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*16px)0 calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0;"> </h3><h3 style="color: #404040; font-size: calc(var(--ds-md-zoom)*16px); line-height: 1.5; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*16px)0 calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0;">Les contours flous de l’accord</h3><div> </div>Bien que les discussions soient en cours, les détails de l’accord restent flous. Un cabinet de conseil américain, missionné par le sénateur congolais Pierre Kanda Kalambayi, a proposé un plan incluant l’accès aux minerais congolais, la gestion d’un port pour leur exportation et la création d’une réserve stratégique commune. En échange, les États-Unis pourraient former et équiper les forces congolaises, tout en protégeant les ressources stratégiques du pays. Cependant, certains experts restent sceptiques. Jason K. Stearns, chercheur spécialiste de la RDC, estime que certains aspects du plan, comme le déploiement de forces américaines sur le terrain, semblent irréalistes. « L’armée congolaise est en position de faiblesse dans l’Est, et les autorités comptent sur la pression internationale, notamment des États-Unis, pour accroître la pression sur Kigali », explique-t-il.<h3 style="color: #404040; font-size: calc(var(--ds-md-zoom)*16px); line-height: 1.5; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*16px)0 calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0;"> </h3><h3 style="color: #404040; font-size: calc(var(--ds-md-zoom)*16px); line-height: 1.5; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*16px)0 calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0;">Des inquiétudes locales</h3><div> </div>En RDC, la possibilité d’un tel accord suscite des interrogations. Jean-Pierre Okenda, directeur exécutif de l’ONG congolaise La Sentinelle des ressources naturelles, craint que l’urgence sécuritaire ne conduise à des négociations précipitées, au détriment des intérêts économiques du pays. « Un tel accord ne devrait pas être négocié en sous-main, mais soumis au Parlement, car il pourrait avoir un impact majeur sur la population », souligne-t-il. Tina Salama, porte-parole du président Tshisekedi, a toutefois insisté sur le fait que la RDC ne cherche pas à échanger ses ressources contre un soutien sécuritaire. « Le président invite les États-Unis, dont les entreprises s’approvisionnent en matières premières auprès du Rwanda, à venir directement les acheter chez nous, les véritables propriétaires », a-t-elle déclaré.<h3 style="color: #404040; font-size: calc(var(--ds-md-zoom)*16px); line-height: 1.5; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*16px)0 calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0;"> </h3><h3 style="color: #404040; font-size: calc(var(--ds-md-zoom)*16px); line-height: 1.5; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*16px)0 calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0;">Un contexte international tendu</h3><div> </div>Les États-Unis ont récemment durci leur position envers le Rwanda, imposant des sanctions ciblées contre des responsables rwandais, dont James Kabarebe, ministre d’État chargé de l’intégration régionale, accusé de coordonner les exportations illégales de minerais congolais. Ces sanctions, ainsi que la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU condamnant l’offensive du M23, renforcent la position de la RDC sur la scène internationale. Parallèlement, la RDC cherche à rééquilibrer ses relations avec la Chine, qui contrôle entre 75 % et 80 % du secteur minier congolais. Bien que Tshisekedi ait renégocié en 2024 le « contrat du siècle » avec Pékin, obtenant une augmentation des bénéfices pour la RDC, les critiques persistent quant au manque d’investissements chinois dans les infrastructures et aux conditions de travail dans les mines.<h3 style="color: #404040; font-size: calc(var(--ds-md-zoom)*16px); line-height: 1.5; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*16px)0 calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0;"> </h3><h3 style="color: #404040; font-size: calc(var(--ds-md-zoom)*16px); line-height: 1.5; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*16px)0 calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0;">Défis et perspectives</h3><div> </div>Un accord avec les États-Unis pourrait offrir à la RDC une alternative à la domination chinoise, mais les défis sont nombreux. La plupart des concessions minières sont déjà aux mains d’entreprises privées, et les investissements nécessaires pour explorer de nouveaux gisements sont colossaux. De plus, les États-Unis, bien qu’intéressés par les ressources congolaises, manquent des capacités industrielles pour rivaliser avec la Chine dans la transformation et le raffinage des métaux. Malgré ces obstacles, les discussions se poursuivent. Une délégation congolaise, menée par André Wameso, chef de cabinet adjoint du président Tshisekedi, s’est rendue à Washington début mars pour approfondir les échanges. Donald Trump envisagerait également de nommer un envoyé spécial pour la région des Grands Lacs, chargé d’étudier la faisabilité d’un accord minier. <h3 style="color: #404040; font-size: calc(var(--ds-md-zoom)*16px); line-height: 1.5; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*16px)0 calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0;">Un avenir incertain</h3>Si un accord entre la RDC et les États-Unis venait à se concrétiser, il pourrait marquer un tournant dans la géopolitique régionale, en renforçant la position de la RDC face au Rwanda et en réduisant sa dépendance à la Chine. Cependant, les défis économiques, sécuritaires et politiques restent immenses, et la population congolaise attend des garanties que cet accord servira avant tout ses intérêts.En attendant, les négociations se poursuivent, et les prochains mois seront déterminants pour l’avenir de ce partenariat stratégique.

Diplomatie RDC-USA : Vers un accord minier stratégique pour contrer le Rwanda et réduire la dépendance à la Chine ?

Alors que la République démocratique du Congo (RDC) fait face à une offensive des rebelles du M23 soutenus par le Rwanda dans l’Est du pays,...

Félix Tshisekedi plaide pour une relance diplomatique face à la crise sécuritaire dans l'Est de la RDC

March 07, 2025

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkeOMPyHqFvGyAvMyXvJ9OaD4nh7Kyq2duooNyY1WXvSoQ3hxyGYrsJ1Cx_FwxqieH-WYnF30FPhRRRhsBC8K0vY1ih-l0OTesOLC2CiaTTa_dunT3FFNIbc7th0CDsD8LhsO3UyFqulBxBN0A5xWluirtp3XnN_F9bIOTEdZPTP29ZUn02pEWo9nU99kT/s711/tshisekedi_par_visioconference_reunion_de_troika_des_chefs_etat_processus_diplomatique_07_mars_2025_jpg_711_473_1.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="473" data-original-width="711" height="277" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkeOMPyHqFvGyAvMyXvJ9OaD4nh7Kyq2duooNyY1WXvSoQ3hxyGYrsJ1Cx_FwxqieH-WYnF30FPhRRRhsBC8K0vY1ih-l0OTesOLC2CiaTTa_dunT3FFNIbc7th0CDsD8LhsO3UyFqulBxBN0A5xWluirtp3XnN_F9bIOTEdZPTP29ZUn02pEWo9nU99kT/w416-h277/tshisekedi_par_visioconference_reunion_de_troika_des_chefs_etat_processus_diplomatique_07_mars_2025_jpg_711_473_1.jpeg" width="416" /></a></div> Face à la crise sécuritaire persistante dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC), le président Félix Tshisekedi a appelé à une relance des initiatives diplomatiques pour parvenir à une résolution durable. Cette déclaration a été faite lors d'une réunion en visioconférence de la Troïka du Sommet des chefs d'État et de gouvernement de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), tenue jeudi.Le chef de l'État congolais a réaffirmé son engagement en faveur d'une paix durable dans la région, tout en saluant les efforts de médiation de son homologue angolais, João Lourenço, dans le cadre du processus de Luanda. Il a également exprimé son soutien à la mise en œuvre de la résolution 2773 du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui exige le retrait inconditionnel des troupes rwandaises et la cessation de leur soutien au groupe armé M23.Par ailleurs, les participants à la réunion de la Troïka de la SADC ont examiné l'avenir de la Mission de la SADC en RDC (SAMIDRC), dans un contexte marqué par l'invasion de Goma (Nord-Kivu) et de Bukavu (Sud-Kivu) par l'armée rwandaise et les rebelles du M23. La Présidence de la RDC a souligné l'urgence de renforcer la coopération régionale pour contrer ces menaces et stabiliser la région.Cette initiative diplomatique s'inscrit dans une quête de solutions pacifiques pour mettre fin aux violences récurrentes dans l'Est du pays, tout en renforçant la collaboration entre les États membres de la SADC et la communauté internationale.

Diplomatie Félix Tshisekedi plaide pour une relance diplomatique face à la crise sécuritaire dans l'Est de la RDC

Face à la crise sécuritaire persistante dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC), le président Félix Tshisekedi a appelé ...

Thérèse Kayikwamba exprime sa gratitude au corps diplomatique pour les sanctions contre le Rwanda

March 05, 2025

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVZuvN_QHbYPf-_1Wq6YCLJx_eFkxkQXzBAjzOM_08zsVx2J-tBHMGoT0EvqPYBNjJZLYn_AHxc7lc-nww6PMlrZVg69yMTWLhsl9E82tIX0Po4pwpnkxaX6HE6gLQoHzXCcUOZ1NEUXnYKlh-WPzLKqt0aJKLCk2oO743po1mGr0p-4-igmIG3HBuWRgf/s730/67c8690f52f7a144419971.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="525" data-original-width="730" height="293" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVZuvN_QHbYPf-_1Wq6YCLJx_eFkxkQXzBAjzOM_08zsVx2J-tBHMGoT0EvqPYBNjJZLYn_AHxc7lc-nww6PMlrZVg69yMTWLhsl9E82tIX0Po4pwpnkxaX6HE6gLQoHzXCcUOZ1NEUXnYKlh-WPzLKqt0aJKLCk2oO743po1mGr0p-4-igmIG3HBuWRgf/w407-h293/67c8690f52f7a144419971.jpg" width="407" /></a></div>  La ministre d’État, ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo (RDC), Thérèse Kayikwamba Wagner, a rencontré ce mercredi 5 mars 2025 les membres du Corps diplomatique accrédités à Kinshasa. Lors de cet échange, elle a exprimé sa reconnaissance pour le soutien international apporté à la RDC dans un contexte de crise sécuritaire persistante dans l’est du pays.<hr style="border: none; color: #404040; font-size: 16.002px; height: 1px; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0;" /><h3 style="color: #404040; font-size: calc(var(--ds-md-zoom)*16px); font-weight: var(--ds-font-weight-strong); line-height: 1.5; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*16px)0 calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0;">Un briefing sur la situation sécuritaire</h3>Thérèse Kayikwamba a tenu un briefing approfondi sur l’évolution de la situation sécuritaire dans l’est de la RDC, une région en proie à des violences continues impliquant des groupes armés, dont le M23, soutenu selon Kinshasa par le Rwanda. Elle a souligné l’importance de la coopération internationale pour parvenir à une résolution durable des conflits et a remercié les partenaires diplomatiques pour leur engagement en faveur de la paix et de la stabilité en RDC.<hr style="border: none; color: #404040; font-size: 16.002px; height: 1px; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0;" /><h3 style="color: #404040; font-size: calc(var(--ds-md-zoom)*16px); font-weight: var(--ds-font-weight-strong); line-height: 1.5; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*16px)0 calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0;">Gratitude pour les sanctions contre le Rwanda</h3>La ministre a salué les sanctions imposées par plusieurs pays et organisations internationales contre le Rwanda, en réponse à son implication présumée dans le conflit en RDC. Parmi les acteurs ayant pris des mesures figurent les États-Unis, le Canada, la Belgique, le Royaume-Uni et l’Union européenne. Ces sanctions visent à exiger le « retrait immédiat » des troupes rwandaises du territoire congolais et à condamner le soutien apporté par Kigali au groupe rebelle M23.Thérèse Kayikwamba a souligné que ces actions internationales renforcent la position de la RDC dans sa lutte pour préserver son intégrité territoriale et sa souveraineté. Elle a également rappelé que la communauté internationale joue un rôle crucial dans la pression exercée sur le Rwanda pour mettre fin à son ingérence dans les affaires congolaises.<hr style="border: none; color: #404040; font-size: 16.002px; height: 1px; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0;" /><h3 style="color: #404040; font-size: calc(var(--ds-md-zoom)*16px); font-weight: var(--ds-font-weight-strong); line-height: 1.5; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*16px)0 calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0;">Un appel à une coopération renforcée</h3>La ministre a réitéré l’engagement de la RDC à travailler avec ses partenaires internationaux pour rétablir la paix dans l’est du pays. Elle a appelé à une coopération renforcée pour soutenir les efforts de stabilisation, notamment à travers des initiatives humanitaires, des programmes de développement et des mécanismes de justice transitionnelle.<hr style="border: none; color: #404040; font-size: 16.002px; height: 1px; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0;" /><h3 style="color: #404040; font-size: calc(var(--ds-md-zoom)*16px); font-weight: var(--ds-font-weight-strong); line-height: 1.5; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*16px)0 calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0;">Conclusion : un pas vers la résolution du conflit</h3>Les sanctions internationales contre le Rwanda marquent un tournant important dans la crise qui secoue l’est de la RDC. Le soutien du Corps diplomatique et des partenaires internationaux témoigne de la solidarité envers la RDC dans sa quête de paix et de stabilité. Thérèse Kayikwamba a conclu en réaffirmant la détermination du gouvernement congolais à protéger sa population et à œuvrer pour une résolution durable du conflit, tout en appelant à une mobilisation continue de la communauté internationale.

Diplomatie Thérèse Kayikwamba exprime sa gratitude au corps diplomatique pour les sanctions contre le Rwanda

La ministre d’État, ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo (RDC), Thérèse Kayikwamba Wagner, a rencontré ...

Le Rwanda a exprimé son désaccord face aux sanctions annoncées par le Royaume-Uni

February 26, 2025

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgINUJBvFKL8VORV5YE4zXO9c-Ot7_3DZ6rDIEpFmU9VW0s-99GcoK4sE7pSQcKn1tqoCpSVl18MH3QpobuJjVI8LyBjqyZB3ATvGMy6Mz8KzFLzN00HEZiF-jH65LjwHaRqZGUChsRkH4vmyb9iYJSscwk8l4icP6I-onIXhMF7zD_d-SWi-QhXwRN1zv6/s1200/1200x680_sc_paul-kagame-280125.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="680" data-original-width="1200" height="280" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgINUJBvFKL8VORV5YE4zXO9c-Ot7_3DZ6rDIEpFmU9VW0s-99GcoK4sE7pSQcKn1tqoCpSVl18MH3QpobuJjVI8LyBjqyZB3ATvGMy6Mz8KzFLzN00HEZiF-jH65LjwHaRqZGUChsRkH4vmyb9iYJSscwk8l4icP6I-onIXhMF7zD_d-SWi-QhXwRN1zv6/w495-h280/1200x680_sc_paul-kagame-280125.jpg" width="495" /></a></div> le Rwanda "regrette" les sanctions imposées par le Royaume-Uni<div>les qualifiant de « regrettables » dans un communiqué publié mardi 25 février 2025. Ces mesures punitives visent à sanctionner Kigali pour son soutien présumé aux rebelles du M23, qui contrôlent désormais deux grandes villes de l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), Goma et Bukavu. Des sanctions britanniques significatives Le Bureau des affaires étrangères, du Commonwealth et du développement du Royaume-Uni a dévoilé plusieurs mesures contre le Rwanda, notamment :<ul style="color: #404040; font-size: 16.002px; margin: calc(var(--ds-md-zoom)*12px)0; padding-left: calc(var(--ds-md-zoom)*24px);"><li>La suspension de l’aide financière directe (à l’exception du soutien aux populations les plus pauvres).</li><li> </li><li style="margin-top: 4px;">L’arrêt de la participation de hauts responsables britanniques à des événements organisés par le gouvernement rwandais.</li><li style="margin-top: 4px;"> </li><li style="margin-top: 4px;">La suspension de la coopération en matière de défense.</li></ul>Ces sanctions s’inscrivent dans un contexte où le Rwanda est accusé de soutenir les rebelles du M23, un groupe armé qui a intensifié son contrôle territorial dans l’Est de la RDC depuis décembre 2024, s’emparant des capitales provinciales de Goma et Bukavu. La réponse du Rwanda Dans un communiqué, le ministère rwandais des Affaires étrangères a réagi en déclarant que ces mesures « n’aident en rien la République démocratique du Congo et ne contribuent pas non plus à trouver une solution politique durable au conflit ». Le gouvernement rwandais a également affirmé qu’il était « déraisonnable » d’attendre du Rwanda qu’il compromette sa sécurité nationale et celle de ses citoyens. Bien que le Rwanda ne nie ni ne confirme explicitement son soutien au M23, les preuves accumulées par la communauté internationale, y compris les rapports des Nations unies, pointent vers une implication directe de Kigali dans le conflit. Des sanctions américaines en parallèle Ces sanctions britanniques interviennent peu de temps après que les États-Unis ont également pris des mesures contre le Rwanda. L’Office of Foreign Assets Control (OFAC) du département du Trésor américain a annoncé des sanctions économiques contre James Kabarebe, ministre d’État rwandais chargé de l’intégration régionale et ancien commandant de l’armée. Selon les autorités américaines, Kabarebe jouerait un rôle central dans le soutien apporté par le Rwanda aux rebelles du M23. Un conflit qui s’enlise Le groupe M23, qui avait été militairement vaincu en 2013, a repris ses activités en 2021 et a depuis intensifié son contrôle territorial dans l’Est de la RDC. Les récentes avancées des rebelles ont exacerbé la crise humanitaire dans la région, avec des milliers de déplacés et des violations massives des droits de l’homme. La communauté internationale, longtemps critiquée pour son inaction, semble désormais déterminée à faire pression sur le Rwanda. Les sanctions britanniques et américaines s’ajoutent aux efforts de l’Union européenne, qui envisage également des mesures punitives contre Kigali. Quel avenir pour la région ? Alors que les sanctions se multiplient, la question qui se pose est de savoir si elles suffiront à infléchir la position du Rwanda et à mettre fin au conflit dans l’Est de la RDC. Pour l’instant, Kigali maintient son discours, rejetant la responsabilité de la crise sur le gouvernement congolais et les faiblesses de l’État en RDC. Cependant, avec une pression internationale croissante, le Rwanda pourrait être contraint de revoir sa stratégie. Reste à savoir si ces mesures aboutiront à une solution politique durable ou si elles risquent d’envenimer davantage les relations entre les deux pays voisins.En attendant, la population de l’Est de la RDC continue de payer un lourd tribut, pris en étau entre les rebelles, les forces gouvernementales et les ingérences étrangères.</div>

Diplomatie Le Rwanda a exprimé son désaccord face aux sanctions annoncées par le Royaume-Uni

le Rwanda "regrette" les sanctions imposées par le Royaume-Uni les qualifiant de « regrettables » dans un communiqué publié mardi ...

La France et le Qatar appellent au respect de la souveraineté de la RDC

February 04, 2025

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0nUhiC2TZQgZu9PAd54vNr1AB87kJPw_3aMXznbNNP6PcCeh-hHyNZ-XMdWvR3bfL-NGwpRzwmHETrItMWxTNGWeZIFQwm5mDQiF88M21HDzgRa3ym7dTE-5s2Apvt2YZC3GuBIxKiz0V6FVmzDicjQfxTX1sHa0E17mG5BbakuFoOYzt-0WHk5Y1bVIA/s711/emir_du_qatar_cheikh_tamim_bin_hamad_al_thani_et_macron_emmanuel_fevr_2025_jpg_711_473_1.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="473" data-original-width="711" height="263" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0nUhiC2TZQgZu9PAd54vNr1AB87kJPw_3aMXznbNNP6PcCeh-hHyNZ-XMdWvR3bfL-NGwpRzwmHETrItMWxTNGWeZIFQwm5mDQiF88M21HDzgRa3ym7dTE-5s2Apvt2YZC3GuBIxKiz0V6FVmzDicjQfxTX1sHa0E17mG5BbakuFoOYzt-0WHk5Y1bVIA/w396-h263/emir_du_qatar_cheikh_tamim_bin_hamad_al_thani_et_macron_emmanuel_fevr_2025_jpg_711_473_1.jpeg" width="396" /></a></div> L’agression rwandaise contre la République démocratique du Congo (RDC) a été au centre d’un entretien téléphonique entre le président Emmanuel Macron et l’émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, dimanche 2 février 2025.<h3>Un appel à la souveraineté et au dialogue</h3>Les deux dirigeants ont réaffirmé leur engagement en faveur du respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la RDC, tout en prônant une issue diplomatique au conflit opposant Kinshasa et Kigali.<blockquote>« Le président de la République s’est entretenu par téléphone avec Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, Émir de l’État du Qatar, ce dimanche 2 février 2025. Les deux dirigeants ont partagé leur préoccupation quant à la situation dans l’Est de la République démocratique du Congo. Ils ont appelé au respect de la souveraineté de la RDC et à la reprise du dialogue », a annoncé l’Élysée dans un communiqué.</blockquote><h3>Des échanges diplomatiques intensifiés</h3>L’initiative intervient après une série de rencontres diplomatiques, notamment celles du ministre d’État aux Affaires étrangères du Qatar, Mohammed bin Abdulaziz bin Saleh Al-Khulaifi, qui s’est récemment entretenu séparément avec les présidents Paul Kagame et Félix Tshisekedi.Lors de ces rencontres, Doha a exprimé son soutien aux initiatives régionales et internationales pour réduire l’escalade et ramener la paix dans la région des Grands Lacs.<h3>Un sommet décisif et un cessez-le-feu en vue</h3>La question de la crise sécuritaire en RDC sera également au menu du sommet conjoint SADC-EAC prévu le samedi 8 février en Tanzanie.En parallèle, les rebelles du M23 ont annoncé un cessez-le-feu pour raisons humanitaires à partir du mardi 4 février 2025, marquant une potentielle trêve temporaire dans les affrontements.Cette série d’initiatives diplomatiques laisse entrevoir une fenêtre d’opportunité pour un dialogue entre Kinshasa et Kigali, bien que les tensions restent vives.

Diplomatie La France et le Qatar appellent au respect de la souveraineté de la RDC

L’agression rwandaise contre la République démocratique du Congo (RDC) a été au centre d’un entretien téléphonique entre le président Emm...

Guerre à l'Est : un émissaire d'Emmanuel Macron chez Félix Tshisekedi

January 30, 2025

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZfloQtCPu9isyOtqPoXIm430QdLOK8HQT23gfQIY3s_tm9sa96WCHqvMY-9qmZwcDIIUV-BO4UBbFHAdXCz6VNMJPHgvah27HhX5BLmQHQqfot2Qw8fhAVCzvI79oqIjbarDR8VwVqZ8LEqLmxFjdmX4UNJEJmQ3CtBPy0fia8g_YjRqqy1QBq_dgPn9f/s711/felix_tshisekedi_recoit_le_soutien_d_emmanuel_macron_guerre_a_l_est_2025_jpg_711_473_1.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="473" data-original-width="711" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZfloQtCPu9isyOtqPoXIm430QdLOK8HQT23gfQIY3s_tm9sa96WCHqvMY-9qmZwcDIIUV-BO4UBbFHAdXCz6VNMJPHgvah27HhX5BLmQHQqfot2Qw8fhAVCzvI79oqIjbarDR8VwVqZ8LEqLmxFjdmX4UNJEJmQ3CtBPy0fia8g_YjRqqy1QBq_dgPn9f/s320/felix_tshisekedi_recoit_le_soutien_d_emmanuel_macron_guerre_a_l_est_2025_jpg_711_473_1.jpeg" width="320" /></a></div> La situation sécuritaire en République démocratique du Congo (RDC) continue d'attirer l'attention de la communauté internationale. Ce jeudi 30 janvier 2025, le président Félix Tshisekedi a reçu, à la Cité de l'Union Africaine, le ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.Cette visite, la première du chef de la diplomatie française à Kinshasa, intervient après une série d’échanges téléphoniques entre Félix Tshisekedi et Emmanuel Macron, témoignant de l’importance accordée par Paris à la crise sécuritaire qui secoue l’Est de la RDC.<h3>Un entretien stratégique sur la guerre et les violations des droits de l’homme</h3>Pendant plus d’une heure, Félix Tshisekedi a exposé la gravité de la situation actuelle, marquée par :<ul><li>Le pillage systématique des ressources naturelles ;</li><li>Des massacres et des violations massives des droits de l’homme ;</li><li>L’invasion avérée des troupes rwandaises dans plusieurs territoires du Nord-Kivu.</li></ul>Le président congolais a également tenu à exprimer ses regrets concernant les incidents survenus à l’ambassade de France à Kinshasa, lors de la manifestation pacifique du 28 janvier. Cet événement, bien que malheureux, traduit la frustration croissante des Congolais face au soutien perçu comme insuffisant de la communauté internationale face à l’agression rwandaise.<h3>Une relation bilatérale sous tension, mais stratégique</h3>La France et la RDC entretiennent des relations bilatérales fortes, consolidées par plusieurs accords de coopération. Membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, Paris a récemment apporté son soutien à la RDC lors des réunions d’urgence de cet organe, consacrées à la dégradation sécuritaire et humanitaire dans le Nord-Kivu.Cependant, Kinshasa attend plus que du soutien diplomatique. Avec la prise de contrôle de Goma par le M23, la RDC exige désormais des actions concrètes de la part de la communauté internationale, notamment en termes de sanctions contre le Rwanda et d'un appui militaire plus ferme aux FARDC.<h3>Un silence lourd de sens</h3>À l’issue de sa rencontre avec Félix Tshisekedi, Jean-Noël Barrot n’a pas fait de déclaration à la presse, laissant planer le doute sur la position réelle de la France quant aux prochaines étapes de la gestion du conflit.Alors que la guerre à l’Est s’intensifie, la RDC cherche des alliés solides, et les décisions prises dans les prochains jours pourraient être déterminantes pour l’avenir de la région des Grands Lacs.

Diplomatie Guerre à l'Est : un émissaire d'Emmanuel Macron chez Félix Tshisekedi

La situation sécuritaire en République démocratique du Congo (RDC) continue d'attirer l'attention de la communauté internationale. ...

La visite du chef de la diplomatie française à Kinshasa marque une tentative de médiation face à l'escalade militaire dans l'Est de la RDC.

January 30, 2025

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhR_RVQZDhVRAN5XfYdgA4zQhaQaKt_d5rHrO1uUrR2P-wUAu1nQ8jLcGKK2FKwXeXfnD-745APRzkXyDSMd7mg8PpmKMy3lMzjF5HSITk3gHcFNJa2QwUeavRzYai0eA3zQtiy1IEV1kmtk7IciIRqbBXt8e_4TLXJyXFqGkDB42HErhA0rvrN74RUYI5O/s800/Capture%20d%E2%80%99e%CC%81cran%202025-01-30%20a%CC%80%2009.34.01%20(1).png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="800" height="282" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhR_RVQZDhVRAN5XfYdgA4zQhaQaKt_d5rHrO1uUrR2P-wUAu1nQ8jLcGKK2FKwXeXfnD-745APRzkXyDSMd7mg8PpmKMy3lMzjF5HSITk3gHcFNJa2QwUeavRzYai0eA3zQtiy1IEV1kmtk7IciIRqbBXt8e_4TLXJyXFqGkDB42HErhA0rvrN74RUYI5O/w376-h282/Capture%20d%E2%80%99e%CC%81cran%202025-01-30%20a%CC%80%2009.34.01%20(1).png" width="376" /></a></div>  Les enjeux de la visite<ol><li>Rencontre avec les autorités congolaises : Discussions avec la ministre Thérèse Kayikwamba et le président Félix Tshisekedi sur la situation sécuritaire.</li><li>Condamnation du M23/Rwanda : Réaffirmation de la position française dénonçant l’atteinte à la souveraineté congolaise.</li><li>Poursuite de la mission à Kigali : Tentative de dialogue avec le Rwanda pour désamorcer la crise.</li></ol><h3>Une médiation critiquée</h3><ul><li>Paris mise sur les processus de Luanda et de Nairobi, prônant une solution politique.</li><li>Au Sénat français, certains dénoncent l’inaction et l’absence de sanctions contre le Rwanda.</li><li>L’UE est pointée du doigt pour son financement de l’armée rwandaise, sans garantie sur l’utilisation des fonds.</li></ul><h3>La question clé</h3>La France pourra-t-elle réellement peser sur la crise, ou cette médiation restera-t-elle une initiative diplomatique sans mesures concrètes ?

La visite du chef de la diplomatie française à Kinshasa marque une tentative de médiation face à l'escalade militaire dans l'Est de la RDC.

Diplomatie La visite du chef de la diplomatie française à Kinshasa marque une tentative de médiation face à l'escalade militaire dans l'Est de la RDC.

Les enjeux de la visite Rencontre avec les autorités congolaises : Discussions avec la ministre Thérèse Kayikwamba et le président Félix ...

Rivalité Washington-Pékin : Félix Tshisekedi et la RDC à l’épreuve du retour de Donald Trump

January 23, 2025

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxdTHb6x5f-AqKtRRxYhfD4r_RUQYKqIuvABzsjcGtusZFHuibbKzvK1AOLysSf3QY96YFrUJE7_TRl2FOo6G__Wx6eecAYQjoGRVcTiHqFf7fiqenkWaROn1eMW4JQDbrW0toKJpoRbYefWurBOkc_67NdDA_m9wBnz2iA04whk4Hdh0EvGCsHMfR2Qo4/s680/GbsfRNra4AAKdhZ.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="383" data-original-width="680" height="237" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxdTHb6x5f-AqKtRRxYhfD4r_RUQYKqIuvABzsjcGtusZFHuibbKzvK1AOLysSf3QY96YFrUJE7_TRl2FOo6G__Wx6eecAYQjoGRVcTiHqFf7fiqenkWaROn1eMW4JQDbrW0toKJpoRbYefWurBOkc_67NdDA_m9wBnz2iA04whk4Hdh0EvGCsHMfR2Qo4/w421-h237/GbsfRNra4AAKdhZ.jpeg" width="421" /></a></div> Avec l’investiture de Donald Trump pour un nouveau mandat, la RDC s’interroge sur l’avenir de ses relations avec les États-Unis, notamment face aux défis de la rivalité sino-américaine, des conflits à l’est du pays, et des projets stratégiques comme le corridor de Lobito.<h3>Renouer avec une administration Trump peu tournée vers l’Afrique</h3>Lors de son premier mandat, Donald Trump avait montré un désintérêt manifeste pour le continent africain. Pourtant, Kinshasa espère maintenir l’implication américaine dans des dossiers clés comme :<ol><li>Le conflit avec le M23 soutenu par le Rwanda, qui menace la stabilité de la région des Grands Lacs.</li><li>Les minerais stratégiques, où la RDC joue un rôle central dans la transition énergétique mondiale.</li><li>Le corridor de Lobito, projet soutenu par l’administration Biden, auquel les États-Unis ont promis 4 milliards de dollars.</li></ol>Pour anticiper cette transition, une délégation congolaise menée par Jacques Tshisekedi et Serge Tshibangu a multiplié les rencontres avec des personnalités influentes à Washington, comme J. Peter Pham et Joseph Foltz, espérant influencer la future politique américaine.<h3>Le M23 et les priorités internationales de Trump</h3>Une crainte majeure à Kinshasa est que le conflit dans l’Est de la RDC soit relégué au second plan au profit de crises internationales comme l’Ukraine et Gaza. La précédente administration Trump avait limité son implication en RDC, mais certains responsables congolais espèrent que les promesses de Trump de "mettre fin aux guerres" incluront le conflit imposé par le Rwanda via le M23.Cependant, l’incertitude demeure. « Tout dépendra des acteurs en poste côté américain et de l’évolution de la situation sur le terrain », explique Mvemba Dizolele, directeur au CSIS.<h3>Minerais stratégiques : la RDC au cœur de la rivalité sino-américaine</h3>La RDC, riche en cobalt et lithium, est un terrain clé dans la compétition entre Washington et Pékin. Alors que l’administration Biden a soutenu des projets comme le corridor de Lobito, Kinshasa espère que Trump poursuivra ces initiatives.En 2019, les États-Unis avaient poussé Félix Tshisekedi à renégocier les contrats miniers signés avec la Chine sous Joseph Kabila. Bien que ces contrats aient été revisités, Washington n’a pas encore obtenu de gains significatifs. Le corridor de Lobito, qui vise à exporter les minerais congolais via l’Angola, est perçu comme un levier pour réduire la dépendance envers la Chine, mais son avenir sous Trump reste incertain.<h3>L’Agoa et la RDC</h3>Un autre dossier d’importance pour la RDC est l’avenir de l’African Growth and Opportunity Act (Agoa). Ce programme, qui facilite les exportations africaines vers les États-Unis, doit être renouvelé d’ici septembre 2025. Si Trump n’a pas exprimé de position claire à ce sujet, Kinshasa espère accueillir le prochain sommet de l’Agoa cette année pour accroître sa visibilité et ses bénéfices économiques.<h3>Quelle stratégie pour Félix Tshisekedi ?</h3>Le président congolais devra naviguer avec prudence entre les intérêts américains et chinois tout en consolidant ses relations avec Washington. La capacité de son administration à maintenir l’attention américaine sur la RDC, notamment via des projets stratégiques comme Lobito et la lutte contre le M23, sera cruciale.Dans un contexte de rivalité mondiale, la RDC pourrait se positionner comme un partenaire incontournable pour les États-Unis dans la transition énergétique, mais cela nécessitera des concessions et une diplomatie proactive.

Diplomatie Rivalité Washington-Pékin : Félix Tshisekedi et la RDC à l’épreuve du retour de Donald Trump

Avec l’investiture de Donald Trump pour un nouveau mandat, la RDC s’interroge sur l’avenir de ses relations avec les États-Unis, notamment f...

Sicomines : Un modèle exemplaire de coopération entre la Chine et la RDC

January 22, 2025

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg32CRJw-K0f2dKDRcBKe1zDSwmZOqnS3wIcdaUv60ICl6lG4aUbT-Au7XYBoZG3UVA9yvy13cxs2FL4G9vLMd8iq3_DtptJG0mRLteUeC7evlNOk7bTGtL8hx_6r_tQ2K6Mox81se0W78FyvK1U8KlJVSgKXryhwYRZi7YwSfwUD7Oc7xAqWs7gqlgGCEK/s1200/ARTICLE01.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="1200" height="227" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg32CRJw-K0f2dKDRcBKe1zDSwmZOqnS3wIcdaUv60ICl6lG4aUbT-Au7XYBoZG3UVA9yvy13cxs2FL4G9vLMd8iq3_DtptJG0mRLteUeC7evlNOk7bTGtL8hx_6r_tQ2K6Mox81se0W78FyvK1U8KlJVSgKXryhwYRZi7YwSfwUD7Oc7xAqWs7gqlgGCEK/w378-h227/ARTICLE01.jpg" width="378" /></a></div> Dans une tribune signée par Alulea Lubunga Charles, Sicomines S.A. est décrite comme un acteur clé dans la transformation économique de la République démocratique du Congo (RDC). Cette joint-venture entre la RDC et le Groupe d’entreprises chinoises (GEC) incarne une collaboration stratégique axée sur le développement des infrastructures et le bien-être des communautés locales.<h3>Un projet minier au cœur du développement</h3>Depuis 2015, Sicomines s’est imposée comme un moteur de croissance en RDC. Grâce à des négociations fructueuses en janvier 2024, les financements dédiés aux infrastructures ont été portés de 3 milliards à 7 milliards de dollars, marquant une avancée significative pour le pays. Ces fonds visent à stimuler le développement national tout en répondant aux défis historiques de sous-financement.<h3>Des infrastructures stratégiques pour un avenir meilleur</h3>Parmi les réalisations phares figurent :<ul><li>La rocade à quatre voies autour de Kinshasa (63 km), conçue pour désengorger la capitale et fluidifier le transport de marchandises sur l’axe Matadi-Kinshasa.</li><li>La route Kananga-Kalamba Mbuji (230 km), essentielle pour connecter les provinces du Kasaï au reste du pays.</li><li>Autres routes stratégiques : Nguba-MbujiMayi, Bukavu-Nyangezi-Kamayola, et Manterne-Tshela-Singini.</li></ul>Ces infrastructures ouvrent la voie à une meilleure connectivité nationale et régionale, stimulant ainsi les échanges commerciaux et le développement économique.<h3>Un engagement sociétal exemplaire</h3>Depuis 2021, Sicomines a mis en œuvre un cahier des charges quinquennal qui inclut 26 projets communautaires. Parmi les réalisations majeures :<ul><li>Éducation : Construction de l’Institut technique industriel de Kapata.</li><li>Agriculture : Modernisation des ateliers agricoles pour booster la productivité.</li><li>Santé : Construction d’un hôpital moderne à Kapata et amélioration de l’accès à l’eau potable via des puits et châteaux d’eau.</li></ul>En janvier 2022, l’entreprise a également soutenu financièrement le gouvernement provincial du Lualaba pour améliorer l’accès à l’électricité.<h3>Perspectives pour 2025 et au-delà</h3>Avec un investissement accru dans les infrastructures et un engagement envers le développement durable, Sicomines se positionne comme un modèle de partenariat « gagnant-gagnant » entre la Chine et la RDC. En mettant l’accent sur des initiatives comme le Fonds minier pour les générations futures, l’entreprise aspire à garantir un avenir prospère pour les générations à venir, tout en contribuant à la lutte contre la pauvreté et la déforestation.Sicomines montre ainsi que l’exploitation minière peut être un levier de développement inclusif, conciliant responsabilité sociale et croissance économique.

Diplomatie Sicomines : Un modèle exemplaire de coopération entre la Chine et la RDC

Dans une tribune signée par Alulea Lubunga Charles, Sicomines S.A. est décrite comme un acteur clé dans la transformation économique de la R...

Le retour de Donald Trump : entre espoirs et inquiétudes pour l’Afrique

January 20, 2025

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjy9xBub57Tha0_4nkYYvu5TO39FGVhpATdc-lNqEPI-ESYhmtfAusg99K2lt913tjEGsLn0jqhvZzJD1iQhpOg2_flfzre8mBJ8KK8Ef0808XjWvFByY7KOByF2K0oby-n73paUoWHcPQv7Mvfd2NPW-Qsq9u-MTtrq0T74wrA05SVyXdOJoLyAaJfSeu/s1600/donald-trump-a-nomme-des-partisans-d-une-ligne-dure-en-matiere-d-immigration-photo-ap-sipa-allison-robbert-1731952352.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1067" data-original-width="1600" height="276" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjy9xBub57Tha0_4nkYYvu5TO39FGVhpATdc-lNqEPI-ESYhmtfAusg99K2lt913tjEGsLn0jqhvZzJD1iQhpOg2_flfzre8mBJ8KK8Ef0808XjWvFByY7KOByF2K0oby-n73paUoWHcPQv7Mvfd2NPW-Qsq9u-MTtrq0T74wrA05SVyXdOJoLyAaJfSeu/w415-h276/donald-trump-a-nomme-des-partisans-d-une-ligne-dure-en-matiere-d-immigration-photo-ap-sipa-allison-robbert-1731952352.jpg" width="415" /></a></div> La réélection de Donald Trump comme président des États-Unis suscite un mélange d'espoirs et d'appréhensions parmi les dirigeants africains. Sa posture souverainiste, combinée à une approche transactionnelle des relations internationales, séduit certains leaders, notamment ceux qui revendiquent une plus grande autonomie dans leurs politiques économiques et militaires. Cependant, elle soulève aussi des inquiétudes quant à l’impact de son protectionnisme et de son approche bilatérale.<h3>Un discours souverainiste attractif</h3>Donald Trump a bâti son image sur l’admiration des "hommes forts" et la promotion d’une politique étrangère non interventionniste. Cette attitude séduit des dirigeants africains, notamment ceux confrontés à des critiques sur leur gouvernance.<ul><li>Au Sahel, où les dirigeants appellent à diversifier les partenariats militaires et économiques, le discours anti-paternalisme américain trouve un écho favorable.</li><li>Certains pays espèrent que la fin du conditionnement des relations au respect des droits de l’homme leur permettra d’accroître leur coopération avec les États-Unis, sans avoir à justifier leur politique intérieure.</li></ul><h3>Une politique ambivalente</h3>Malgré son attrait, la politique de Donald Trump comporte des ambiguïtés :<ol><li>Protectionnisme exacerbé : En décembre 2024, Trump a menacé d'imposer des droits de douane de 100 % aux pays des BRICS s’ils tentaient de s’émanciper du dollar en créant une monnaie alternative.</li><li>Chantage diplomatique : Lors de son premier mandat, il avait conditionné les relations avec certains pays à leur alignement sur les intérêts américains lors des sommets internationaux. Cela inquiète particulièrement les pays africains proches de la Chine et de la Russie, comme l’Afrique du Sud.</li></ol><h3>Impact économique : croissance ou exclusion ?</h3>Le plan "Project 2025" du think tank Heritage Foundation propose de privilégier la croissance économique au détriment de l’aide au développement en Afrique.<ul><li>Cette approche séduit certains dirigeants, comme Paul Kagame, qui voit dans cette politique une opportunité de renforcer les partenariats bilatéraux.</li><li>Cependant, Trump pourrait accentuer sa stratégie protectionniste, en se concentrant sur les ressources stratégiques africaines comme le pétrole et les minerais.</li></ul><h4>Le cas de l’Agoa</h4>L’Afrique du Sud, l’un des principaux bénéficiaires de l’accord Agoa (qui permet l’exportation sans droits de douane), pourrait être exclue du programme en raison de ses relations étroites avec la Chine et la Russie, et de ses prises de position contre Israël.<ul><li>Secteurs concernés : automobile, produits chimiques, agriculture (agrumes, vin).</li><li>Conséquences potentielles : La politique anti-Chine de Trump pourrait avoir un impact indirect sur l’économie sud-africaine, Pékin étant son principal partenaire commercial.</li></ul><h3>Les enjeux sanitaires</h3>Le financement du programme Pepfar, crucial dans la lutte contre le VIH en Afrique du Sud, pourrait également être affecté, ajoutant une couche supplémentaire d’incertitude pour le pays.<h3>Un avenir sous conditions</h3>Le retour de Donald Trump marque une nouvelle ère dans les relations entre les États-Unis et l’Afrique. Si certains dirigeants espèrent en tirer parti pour renforcer leurs propres agendas souverainistes, d'autres redoutent les conséquences d’une politique du "avec moi ou contre moi". Le continent devra naviguer avec prudence face à cette posture ambivalente.L’invitation de Cyril Ramaphosa à un match de golf en novembre 2025, lors du sommet du G20, illustre la nécessité pour l’Afrique du Sud de maintenir un équilibre délicat dans ses relations avec Washington.

Diplomatie Le retour de Donald Trump : entre espoirs et inquiétudes pour l’Afrique

La réélection de Donald Trump comme président des États-Unis suscite un mélange d'espoirs et d'appréhensions parmi les dirigeants a...

Nouveau mandat de Donald Trump: qu’est-ce qui va changer pour l’Afrique ?

January 20, 2025

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiALvnhtemthLv639wG_o7ZLeeFLeZwygJhfVG32LGftvZ3N358nhCJQDTx0yxym5wHGT0Be0eVBfA6Zn6QgZgAM50xLApo33yfYlYSAs78Xo0bZPAnt7dYtH8cssXzcf93mIt-niTI4Svez_eAhMWddeFF7qeB5jcNCu1gqwnGmV7s4pt3RFr8btqC8UQK/s1600/donald-trump-est-en-pleine-campagne-pour-etre-designe-comme-candidat-des-republicains-a-la-presidentielle-2024-photo-sipa-ap-charlie-neibergall-1703878352.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1067" data-original-width="1600" height="252" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiALvnhtemthLv639wG_o7ZLeeFLeZwygJhfVG32LGftvZ3N358nhCJQDTx0yxym5wHGT0Be0eVBfA6Zn6QgZgAM50xLApo33yfYlYSAs78Xo0bZPAnt7dYtH8cssXzcf93mIt-niTI4Svez_eAhMWddeFF7qeB5jcNCu1gqwnGmV7s4pt3RFr8btqC8UQK/w379-h252/donald-trump-est-en-pleine-campagne-pour-etre-designe-comme-candidat-des-republicains-a-la-presidentielle-2024-photo-sipa-ap-charlie-neibergall-1703878352.jpg" width="379" /></a></div> Le retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis en 2025 marque une étape importante dans les relations entre les États-Unis et l’Afrique. Si le continent africain n'a pas été un sujet central de la campagne présidentielle américaine, plusieurs aspects de la politique de Trump, tels que son approche transactionnelle, son désintérêt pour le multilatéralisme et son protectionnisme économique, pourraient avoir des répercussions importantes sur les relations bilatérales et multilatérales avec les pays africains.<h3>1. Une diplomatie transactionnelle et bilatérale</h3>Trump privilégie des relations bilatérales fondées sur des échanges économiques directs, souvent déconnectés des considérations de démocratie et de droits humains. Cette approche pourrait séduire certains gouvernements africains, notamment ceux en quête de légitimité ou désireux de diversifier leurs partenaires internationaux sans contrainte idéologique. Cependant, cela pourrait aussi affaiblir le rôle des institutions multilatérales comme l'Union africaine et favoriser des accords déséquilibrés au bénéfice des États-Unis.<h3>2. Le sort de l’AGOA</h3>L’African Growth and Opportunity Act (AGOA), qui permet à plusieurs pays africains d'exporter sans droits de douane vers les États-Unis, est crucial pour les économies africaines. Cependant, Trump pourrait reconsidérer cet accord dans le cadre de sa politique protectionniste, ce qui inquiète particulièrement l'Afrique du Sud, un des principaux bénéficiaires. La survie ou la modification de l’AGOA dépendra de la volonté de Trump de prolonger cet accord multilatéral, ou de le remplacer par des partenariats bilatéraux.<h3>3. Réduction de l'aide au développement</h3>L’administration Trump avait déjà tenté de réduire les budgets de l’aide au développement lors de son premier mandat. Si cette tendance se poursuit, des programmes cruciaux pour l’Afrique, comme l’aide alimentaire, la lutte contre le VIH (via le programme Pepfar) et le soutien à l’éducation, pourraient être impactés. Une telle réduction pourrait creuser davantage les inégalités et limiter les progrès dans les domaines sociaux et sanitaires.<h3>4. Rivalités géopolitiques : un levier pour l’Afrique ?</h3>Trump considère l’Afrique sous le prisme de la rivalité stratégique avec la Chine et la Russie. Les investissements chinois massifs dans les infrastructures africaines et l’influence militaire croissante de la Russie pourraient pousser Trump à renforcer la présence économique et stratégique américaine sur le continent, mais uniquement dans les secteurs alignés sur les intérêts directs des États-Unis, comme l'énergie et les ressources naturelles.<h3>5. Retrait des engagements climatiques</h3>Sous Trump, les États-Unis pourraient s’éloigner davantage des engagements internationaux liés au climat. Cela représente un défi majeur pour les pays africains qui subissent les effets du changement climatique et qui dépendent de la coopération internationale pour financer leurs projets d’adaptation et de transition énergétique. Le manque de soutien américain dans ces domaines pourrait limiter les opportunités de développement durable sur le continent.<h3>6. Implications sécuritaires</h3>Trump, fidèle à son principe de désengagement militaire, pourrait réduire encore davantage la présence militaire américaine en Afrique, notamment au Sahel et en Afrique de l’Est, où la lutte contre le terrorisme reste cruciale. Cela laisserait un vide que des puissances comme la Chine et la Russie pourraient combler, mais au prix d’une dépendance accrue à ces acteurs.<h3>7. Diversification des partenariats</h3>Face à un Trump protectionniste et focalisé sur les intérêts américains, les pays africains devront renforcer leurs relations avec d'autres partenaires, notamment l’Union européenne, la Chine et la Russie. Cette diversification est nécessaire pour pallier les incertitudes liées aux politiques américaines, qu'il s'agisse de commerce, de sécurité ou d’aide au développement.Conclusion :
Le second mandat de Donald Trump pourrait offrir des opportunités limitées pour l’Afrique, principalement dans les secteurs extractifs et énergétiques. Cependant, les risques d’un désengagement des États-Unis dans des domaines clés comme l’aide au développement, la sécurité et la lutte contre le changement climatique sont élevés. L'Afrique devra répondre à ces défis en adoptant une stratégie proactive, en renforçant ses partenariats internationaux et en consolidant ses initiatives régionales pour mieux protéger ses intérêts dans un contexte mondial marqué par une approche américaine unilatérale.

Diplomatie Nouveau mandat de Donald Trump: qu’est-ce qui va changer pour l’Afrique ?

L e retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis en 2025 marque une étape importante dans les relations entre les États-Unis et l’A...

Tshisekedi à Doha pour renforcer les relations RDC-Qatar

January 05, 2025

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMVLrB-eDLu4WB3n_PHFiHLelcCqpiUdnP73AIknnslijVVhE05teal-LTHO0VoeCFjcHmxZwVgCgy2l6UUuOnI1TFycUsQ9k3WWRcz2tCQP4aDwaymOzoIYpZIR-WxDTMCCdoIHZZjhAmqpogf5gg8MvpXW2l6S0pg10m8PN-l3DyUOxDc1NjN_5kOVyc/s800/qatar.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="800" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMVLrB-eDLu4WB3n_PHFiHLelcCqpiUdnP73AIknnslijVVhE05teal-LTHO0VoeCFjcHmxZwVgCgy2l6UUuOnI1TFycUsQ9k3WWRcz2tCQP4aDwaymOzoIYpZIR-WxDTMCCdoIHZZjhAmqpogf5gg8MvpXW2l6S0pg10m8PN-l3DyUOxDc1NjN_5kOVyc/s320/qatar.jpeg" width="320" /></a></div> Le président congolais, Félix Tshisekedi, est arrivé ce dimanche à Doha, au Qatar, pour une visite de travail stratégique. Ce séjour sera marqué par une rencontre, prévue ce lundi au palais royal, avec l’Émir du Qatar, Cheikh Tamim Bin Hamad Al Thani. Valérie Lusamba Kabeya, ambassadrice de la RDC à Doha, accompagnera le chef de l’État lors de cet entretien.<h3>Objectifs de la visite</h3>Cette visite vise à :<ul><li>Consolider les relations bilatérales entre la RDC et le Qatar.</li><li>Renforcer les partenariats économiques, en s’appuyant sur les capacités financières et logistiques du Qatar et les ressources naturelles de la RDC.</li></ul><h3>Contexte de rapprochement entre les deux pays</h3><ul><li>En mars 2024, Félix Tshisekedi avait rencontré l’Émir qatari lors d’une première visite.</li><li>En juin 2024, Qatar Airways avait commencé à desservir Kinshasa, marquant un tournant dans la coopération économique.</li><li>En septembre 2024, Karim Wade, fils de l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade, avait visité la RDC pour explorer des opportunités d’investissement dans le cadre d’un fonds qatari.</li></ul><h3>Un partenariat stratégique en évolution</h3>Ce déplacement s’inscrit dans la volonté de la RDC de diversifier ses partenariats stratégiques. Avec cette initiative, Félix Tshisekedi réaffirme l’ambition de son pays de s’insérer davantage dans les dynamismes économiques mondiaux, en profitant de l’intérêt croissant du Qatar pour l’Afrique.Cette collaboration pourrait ouvrir la voie à :<ul><li>Des projets communs dans les secteurs des infrastructures, de l’énergie et des mines.</li><li>Une intensification des investissements étrangers en RDC, favorisant la croissance économique du pays.</li></ul>Doha, de son côté, continue d’étendre son influence en Afrique, consolidant ainsi son rôle de partenaire clé sur le continent.

Diplomatie Tshisekedi à Doha pour renforcer les relations RDC-Qatar

Le président congolais, Félix Tshisekedi , est arrivé ce dimanche à Doha , au Qatar, pour une visite de travail stratégique. Ce séjour sera ...

Est de la RDC : Sassou N’Guesso appuie la médiation angolaise pour résoudre la crise sécuritaire

December 22, 2024

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_3-YP7aIIl8T3h-vtmvDNH8N6M7nVe16Z7-bbSdprczlW_jAINd0BzmQ4g4WM8JZ9YAWhJiu_mJEjpRf6Jhe8xf4vpf3KDRLnzN4jqhAQ8iGAbInfhdRkcpZwTSKJC2tPxHa0iVuWS10IvPrPFBFYwJ-u0CbQs5E8E_WP9XV5IGLt4g0X6dDlgauaNLYy/s800/6967e5ef-76b4-48dd-99ce-2f1a41a74feb.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="800" height="277" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_3-YP7aIIl8T3h-vtmvDNH8N6M7nVe16Z7-bbSdprczlW_jAINd0BzmQ4g4WM8JZ9YAWhJiu_mJEjpRf6Jhe8xf4vpf3KDRLnzN4jqhAQ8iGAbInfhdRkcpZwTSKJC2tPxHa0iVuWS10IvPrPFBFYwJ-u0CbQs5E8E_WP9XV5IGLt4g0X6dDlgauaNLYy/w369-h277/6967e5ef-76b4-48dd-99ce-2f1a41a74feb.jpeg" width="369" /></a></div> Ce samedi 21 décembre 2024, les présidents Félix Tshisekedi (RDC) et Denis Sassou N’Guesso (Congo-Brazzaville) se sont rencontrés à Brazzaville pour discuter des enjeux communs dans la région, notamment la crise sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).<h4>Appui à la médiation angolaise</h4>Lors de cette rencontre, Denis Sassou N’Guesso a salué les efforts du président angolais João Lourenço, médiateur désigné dans le cadre du processus de Luanda. Cette initiative vise à favoriser une solution pacifique et durable à la crise sécuritaire provoquée par les actions des rebelles du M23, soutenus, selon Kinshasa, par le Rwanda.Dans son intervention, Sassou N’Guesso a insisté sur l’importance des négociations comme moyen privilégié pour résoudre les conflits :<blockquote>« Le président Lourenço joue un rôle crucial dans la recherche de la paix. Nous devons soutenir ses efforts pour parvenir à une résolution rapide et durable », a-t-il affirmé.</blockquote><h4>État des lieux présenté par Tshisekedi</h4>Félix Tshisekedi a, de son côté, présenté un bilan actualisé de la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC. Il a réaffirmé l’engagement de son gouvernement dans le processus de Luanda, tout en maintenant son opposition catégorique à tout dialogue direct avec le M23, qu’il considère comme un groupe terroriste manipulé par Kigali.Les deux chefs d’État ont également salué les excellentes relations bilatérales entre la RDC et le Congo-Brazzaville, notamment dans le cadre de la Commission mixte spéciale défense et sécurité, dont la 10ᵉ session s’est tenue en novembre dernier à Kinshasa.<h4>Un contexte tendu et des efforts internationaux</h4>Cette rencontre intervient dans un climat marqué par l’annulation de la réunion tripartite de Luanda prévue pour le 15 décembre 2024. Les tensions persistantes entre Kinshasa et Kigali, accentuées par le refus congolais d’un dialogue direct avec le M23, ont conduit au report de cette réunion.Sur le terrain, la situation reste alarmante : les rebelles du M23 poursuivent leurs offensives dans le Nord-Kivu malgré l’accord de cessez-le-feu. La RDC campe sur sa position, excluant toute négociation directe avec ces groupes armés.Face à cette impasse, les partenaires internationaux, notamment les États-Unis, multiplient les appels à l’intensification des efforts diplomatiques pour éviter une escalade. L’accent est mis sur l’exploitation des mécanismes de dialogue existants, tels que le processus de Luanda, pour rétablir la paix dans la région.<h4>Une coopération renforcée pour la paix</h4>Cette rencontre entre les présidents Tshisekedi et Sassou N’Guesso illustre l’importance de la coopération régionale pour faire face aux crises sécuritaires. Tandis que les efforts de médiation se poursuivent, les deux dirigeants ont réaffirmé leur engagement envers la stabilité et le développement durable dans la sous-région.

Diplomatie Est de la RDC : Sassou N’Guesso appuie la médiation angolaise pour résoudre la crise sécuritaire

Ce samedi 21 décembre 2024, les présidents Félix Tshisekedi (RDC) et Denis Sassou N’Guesso (Congo-Brazzaville) se sont rencontrés à Brazzavi...

Tshisekedi - Kagame : le tête-à-tête annulé

December 16, 2024

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsicHG6pV1vCJNPkkeCYjob5t_-jWNig2xMgQ5qJt7ALdJrnlIqWTZR6qhkMmb22l9qqvlgIKcDWYXv_3NZNjERDkj2yf8_ofJbL81bI7qX2XUozcHMWdOyTI1NURU6w-XcLcPeqA630_6WY4fTMBpzErdA-vIYbyLM3WJfV4HIF1TWk9POHJepsEPVW6B/s2048/1734263741.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1366" data-original-width="2048" height="262" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsicHG6pV1vCJNPkkeCYjob5t_-jWNig2xMgQ5qJt7ALdJrnlIqWTZR6qhkMmb22l9qqvlgIKcDWYXv_3NZNjERDkj2yf8_ofJbL81bI7qX2XUozcHMWdOyTI1NURU6w-XcLcPeqA630_6WY4fTMBpzErdA-vIYbyLM3WJfV4HIF1TWk9POHJepsEPVW6B/w393-h262/1734263741.jpg" width="393" /></a></div> La rencontre tripartite prévue le dimanche 15 décembre 2024 entre le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, le président rwandais, Paul Kagame, et leur homologue angolais, João Lourenço, a été officiellement annulée.<h3>Les raisons de l'annulation</h3>Le principal point de discorde reste la condition imposée par Kigali pour la signature d’un accord : l’organisation d’un dialogue direct entre la RDC et les rebelles du M23. Ce groupe armé, qualifié de « terroriste » par Kinshasa, est accusé d’être soutenu militairement par le Rwanda.La RDC, à travers son président Félix Tshisekedi, a catégoriquement rejeté cette exigence, réaffirmant sa position ferme de ne pas négocier avec des groupes armés impliqués dans des violences sur son territoire.<h3>Tshisekedi rencontre João Lourenço</h3>Malgré l’absence de Paul Kagame, Félix Tshisekedi a poursuivi son agenda diplomatique à Luanda. Arrivé dans la matinée du 15 décembre, il s’est entretenu avec le président angolais, João Lourenço, facilitateur du processus de Luanda, qui vise à rétablir la paix dans l’Est de la RDC.Les discussions ont porté sur des alternatives pour la stabilisation de la région, notamment :<ul><li>Le retrait des forces rwandaises des territoires congolais occupés.</li><li>Le renforcement des mécanismes régionaux, sans passer par une médiation directe avec le M23.</li></ul><h3>Un dialogue sous tension dans les Grands Lacs</h3>Cette annulation illustre les profondes tensions entre la RDC et le Rwanda, qui rendent difficile toute avancée dans le processus de paix. Kinshasa accuse Kigali de soutenir activement le M23 pour déstabiliser la région et exploiter ses ressources naturelles.En refusant de participer à la rencontre, Kigali affiche une position qui, selon les autorités congolaises, compromet gravement les efforts de paix dans les Grands Lacs.<h3>Conclusion : une impasse diplomatique</h3>L’annulation de ce tête-à-tête témoigne de l’impasse dans laquelle se trouve actuellement le processus de Luanda. Tandis que la RDC reste déterminée à défendre sa souveraineté sans négocier avec des groupes armés, le Rwanda persiste dans ses revendications.La stabilité de la région dépendra désormais de la capacité des médiateurs, notamment João Lourenço et d’autres acteurs internationaux, à rapprocher les positions des deux parties.

Diplomatie Tshisekedi - Kagame : le tête-à-tête annulé

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