BA SANGO YA CONGO KINSHASA

A Kinshasa et dans l’arrière pays : Forte mobilisation pour la ville morte ?

February 15, 2016

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhytTuMRBSSV_18eSGhmhwcVawBP92iJsQkFhPXHyU3H-4d_mn6bdonJeBKhjgU0rLMhOIAxSTfpl5BILRLu58cmR_tsjYnfQSBqDUysnH3YbS8bHpxnc_vnpee7-PJ4exN4tfIDk6bENuN/s1600/Snapshot_1120.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhytTuMRBSSV_18eSGhmhwcVawBP92iJsQkFhPXHyU3H-4d_mn6bdonJeBKhjgU0rLMhOIAxSTfpl5BILRLu58cmR_tsjYnfQSBqDUysnH3YbS8bHpxnc_vnpee7-PJ4exN4tfIDk6bENuN/s400/Snapshot_1120.jpeg" width="400" /></a><br />
Il s’agit d’une manifestation voulue pour éviter les affrontements le même jour d’une autre formation politique adverse qui a décidé d’organiser une marche de démonstration de force.<br />
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Les membres de la Dynamique de l’opposition politique congolaise réunis le vendredi 12 février dernier au siège des Forces Novatrices pour l‘Union et la Solidarité (FONUS), à Kinshasa, dans la commune de Kasa-Vubu, en prévision de la journée commémorative du 16 février. A cette occasion, ils ont lancé un appel à la population congolaise en l’invitant à observer une journée ville morte le 16 février prochain.<br />
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Le peuple congolais va ainsi honorer la mémoire des concitoyens, victimes de la barbarie du pouvoir en place à l’époque. La manifestation entend également rappeler à Joseph Kabila, en tant que président de la République, qu’il est le garant de la Constitution et qu’il est, de ce fait, tenu à la respecter et à la faire respecter par tous.<br />
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D’autre part, la ville morte a été décrétée pour éviter des affrontements qui ne pouvaient pas manquer de déboucher sur un bain de sang.<br />
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Les organisateurs de cette manifestation pacifique ont évité de tomber dans le piège de ceux qui ont programmé une marche le même 16 février à la suite de la leur décommandée par après.<br />
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La ville morte reste maintenue malgré les intimidations que sont entrain de subir les initiateurs de cette activité. Dans l’arrière pays, l’appel à la ville morte a été aussi lancé. C’est le cas au Kivu et dans le Haut-Katanga.<br />
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“Yebela”<br />
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Les acteurs politiques de l‘opposition préviennent M. Kabila que le slogan “Yebela” n’est autre chose qu’une mise en garde contre toute tentative de briguer un troisième mandat, qui serait anticonstitutionnel.<br />
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Le slogan veut dire non au glissement, non à la présidence à vie, non à la violation de la Constitution, oui à l’organisation de l‘élection présidentielle dans les délais Constitutionnels et oui à l’alternance politique.<br />
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Par cette démarche, l’opposition entend dénoncer les atteintes aux libertés fondamentales du peuple, qui lui sont pourtant garanties par la Constitution. La Dynamique rappelle qu’il y a 24 ans, le 16 février 1992, plus de 2 millions de femmes et d’hommes avaient pris le courage de se lever, avec détermination, pour réclamer la réouverture de la conférence nationale souveraine, espoir pour l’instauration de la démocratie et d’un Etat de droit en RDC. Pour la Dynamique, M. Kabila constitue le problème dans le pays.<br />
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Selon elle, Joseph Kabila Ayebela Kinshasa ezali Mboka te ! Ezali Kongo bololo bamelaka ya ngo te ?“ Ils ont eu gain de cause. L’interdiction de la conférence nationale a été levée et ses travaux se sont poursuivis.<br />
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Il ya 10 ans, le 18 février 2006, la Constitution actuelle, qui consacre une démocratie pluraliste, était promulguée. Cette Constitution adoptée par plus de 85% de la population a mis fin à la longue crise politique qu’a connu le pays pendant plusieurs années. Aujourd’hui, la démocratie est de nouveau menacée et le processus électoral est délibérément retardé par des velléités dictatoriales et des tentatives malveillantes de violer la Constitution.<br />
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Les Congolais appelés à se mobiliser<br />
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Le peuple congolais est appelé à se mobiliser pour lancer un sérieux avertissement à Kabila et à tous ceux qui sont tentés par la violation de la Constitution pour rester au pouvoir à vie. A cet effet, la population congolaise est invitée à rester à la maison, à ne pas aller au travail et à ne pas envoyer les enfants à l’école.<br />
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La République Démocratique du Congo est un patrimoine commun, souligne la Dynamique de l’opposition politique congolais. C’est donc un devoir sacré que de lutter, sans peur, pour que la démocratie, la sécurité et le développement s’y installent durablement.<br />
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Par JM<br />
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Politique Société A Kinshasa et dans l’arrière pays : Forte mobilisation pour la ville morte ?

Il s’agit d’une manifestation voulue pour éviter les affrontements le même jour d’une autre formation politique adverse qui a décidé d’orga...

Papy TAMBA : Être opposant congolais, c'est jouir d'une parfaite immunité, même face aux faits d'une extrême gravité. ?

February 15, 2016

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEic-9jBplhtn-7K5YuS8RD85TwwdP7ep3gGWmL8j0oeWGs-fcdIo8TDpfA-xxbt-l1hbMQrnkLZMxpM8JDWrlYUdplqx_gqYjvKhDCONl20qk9ooHdh7uANL9TmTHcYuQ1rjNTsqT0qYEBV/s1600/Snapshot_1117.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEic-9jBplhtn-7K5YuS8RD85TwwdP7ep3gGWmL8j0oeWGs-fcdIo8TDpfA-xxbt-l1hbMQrnkLZMxpM8JDWrlYUdplqx_gqYjvKhDCONl20qk9ooHdh7uANL9TmTHcYuQ1rjNTsqT0qYEBV/s400/Snapshot_1117.jpeg" width="400" /></a>Être opposant congolais, c'est jouir d'une parfaite immunité, même face aux faits d'une extrême gravité. On peut même faire la rébellion ou énerver la sécurité du pays, on est toujours un homme de bien, tant que l'on exprime sa haine contre le Président Kabila. Voilà ce qui devient malheureux. Il n'y a plus aucune logique dans la manière de faire les choses.<br />
Chers amis, j'aimerais voir un opposant français distribuer les tracts pour appeler à la désobéissance civile, en ce moment où ce pays garde encore les traces de terrorisme commis sur son territoire. Faudrait-il que nous rappelions les faits commis par le M23 et plusieurs rébellions qui ont sévi sur notre territoire pour comprendre le travail fait par nos services des renseignements? La voie du dialogue serait, de mon point de vue, la plus indiquée pour éviter à notre peuple des choses criminelles.<br />
Et pour le peu que nous avons encore du temps, parlons en quelques mots de la journée du mardi 16 février 2016. Pourquoi avoir renoncé à la marche tant vantée? N'est-ce pas déjà là une preuve d'échec? Ceci de un. De deux, pourquoi, après avoir transformé cette journée en ville morte, faudrait-il encore user à de la provocation? Certains opposants forment des groupuscules pour s'en prendre physiquement à ceux qui sortiraient pour vaquer à leurs occupations? N'est-ce pas une autre forme d'échec? Nous appelons le paisible citoyen à circuler librement. L'Etat est en alerte et prend les dispositions pour la protection de son peuple. Opposants congolais sur les traces des combattants. Eux bloquaient les gens pour éviter les entrées dans les concerts, aujourd'hui les autres veulent bloquer les gens pour empêcher la circulation. Voilà ce qu'ils appellent démocratie. La chance ne peut jamais regarder dans leurs directions. Ils sont mauvais, haineux, jaloux et hypocrites, que des valeurs décriées par Dieu.<br />
Bon début de semaine.<br />
Paix et bonheur chez vous.<br />
L'humble et serviable Papy TAMBA<br />
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Justice Politique Papy TAMBA : Être opposant congolais, c'est jouir d'une parfaite immunité, même face aux faits d'une extrême gravité. ?

Être opposant congolais, c'est jouir d'une parfaite immunité, même face aux faits d'une extrême gravité. On peut même faire la r...

Dr.Mpuila et Ekumani Wetshi:Le Dialogue avec le Tyran (Kabila) Aggrave la Tragédie Congolaise ( VIDÉO)

February 15, 2016

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFlstBitP1Uq9zpG7w0JJjJghfYwzARus35gCkpw6thTQco_D82ZLyr5gk-q32cGC-T_KoFd-HfPGWCc7rLqCy4Z6KR6rMxMCMUICN7_yhBErInTRxTFZwqkHfGEdf1cYLBxnX1EXy_z8H/s1600/Snapshot_1107.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFlstBitP1Uq9zpG7w0JJjJghfYwzARus35gCkpw6thTQco_D82ZLyr5gk-q32cGC-T_KoFd-HfPGWCc7rLqCy4Z6KR6rMxMCMUICN7_yhBErInTRxTFZwqkHfGEdf1cYLBxnX1EXy_z8H/s400/Snapshot_1107.jpeg" width="400" /></a><br />
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Dr.Mpuila et Ekumani Wetshi:Le Dialogue avec le Tyran (Kabila) Aggrave la Tragédie Congolaise (VIDÉO)</h3>
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infos en vidéos Politique Dr.Mpuila et Ekumani Wetshi:Le Dialogue avec le Tyran (Kabila) Aggrave la Tragédie Congolaise ( VIDÉO)

Dr.Mpuila et Ekumani Wetshi:Le Dialogue avec le Tyran (Kabila) Aggrave la Tragédie Congolaise (VIDÉO)

Actualité Musicale : Saggy Sharufa confirme que c'est elle qui avait créée l'orchestre Viva La Musica (Article+Vidéo)

February 15, 2016

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<link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMH_DZGTB6JxLfQJwzUimFNl3CcG21-eVqB4p2DnL09RWTHVd9FfpLNuEqGazZBGVJMYpgg58-cVMtmcpcenAijy4qUaFYJk_7q5HqrfQ_JciY-pznq9p2GHct2I8_G_l7wcGmxXlJyii9/s400/SHARUFA+2.jpg" rel="image_src" width="400"></link>
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Quel est l'importance du témoignage dans la marche chrétienne ?<br />Chaque chrétien doit faire de son mieux pour témoigner aux autres et les amener au Seigneur, pour que le témoignage puisse continuer sur cette terre de génération en génération. Il est malheureux que la lumière de certaines personnes s'éteigne et que leur témoignage cesse. Cela est bien dommage. L'Église n’a cessé de s’étendre pendant des générations. Certains assurent la continuité de leur témoignage, pendant que d'autres nous ont malheureusement quittés sans postérité. La lumière d'une bougie ne peut se transmettre que lorsqu'elle est encore allumée. De même, le témoignage d'un homme ne peut porter de fruit que si la personne est encore en vie. Afin que la lumière de la bougie continue de briller, d'autres bougies doivent être allumées avant que la première ne s'éteigne. Ayant compris cela, Mama Ester Sharufa ex païenne sous la malédiction de sa tribu " Bowa" ou "Boa" de la province Orientale, était jadis une femme Boa qui maintenait dans son étreinte les personnes sur lesquelles elle avait portée son dévolu sans doute guidé par l'esprit maléfique qui habitait en elle. Aujourd'hui, devenue une nouvelle créature ayant acceptée Jésus Christ comme seigneur et sauveur, elle parcoure le monde pour témoigner et propager la bonne nouvelle. la voici à nouveau à Kinshasa invitée par Nadine Turbo dans l'émission Sons Dorés. Elle en profita pour rappeler son histoire dans le monde de la musique lorsqu'elle était encore païenne vivant en concubinage avec un Homme marié, le célèbre Papa Wemba. Suite un court extrait de cette émission où elle raconte comment elle avait créée l'orchestre Viva la musica.

Actualité Musicale : Saggy Sharufa confirme que c'est elle qui avait créée l'orchestre Viva La Musica (Article+Vidéo)

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Quel est l'importance du témoignage dans la marche chrétienne ? Chaque chrétien doit faire de son mieux pour témoigner aux autres et ...

Actualité Musicale : Miel de Wenge Musica MM clarifie les choses chez Evelyne Kamo Lopez (Article+Vidéo)

February 15, 2016

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<link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRNvttXaxOfLkBESPIntYpOvfjrwaStjhdAum4BS4oq1EFK-I8tdcPtKuKTpyv045v9k6VZqbjK3aLGUVtF-72-k1QlItF2Abgj1TvxSXQ8GUcCWcFN645ciqNBCTvOvUY6KKyxFKNo5RT/s400/MIEL.jpg" rel="image_src" width="400"></link>
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Miel de Son chanteur de l'orchestre Wenge Musica Maison mère était venu faire la promotion de sa chanson "Toucher jouer" chez Evelyne Kamo Lopez chroniqueuse de l'émission Options des stars. Evelyne avant de le laisser faire la promotion, avait voulu savoir les rapports que Miel entretient avec les chouchou actuel de Werrason, c'est à dire Nicodème et Arnaquet R Kelly très présent dans les clips aux côtés du Roi de la Forêt. Découvrez les réponses de Miel dans la vidéo ci jointe.

Actualité Musicale : Miel de Wenge Musica MM clarifie les choses chez Evelyne Kamo Lopez (Article+Vidéo)

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Miel de Son chanteur de l'orchestre Wenge Musica Maison mère était venu faire la promotion de sa chanson "Toucher jouer" ch...

Rediff: Salaire minimum en Afrique, dans quels pays paie-t-on le mieux ?RDC ..............

February 15, 2016

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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5jtGaBUoXd7hO1nUoj1450mYTVW9xSxlkZxaqByxT5fy4_Pgiu5-adIm2Iz0AagXf0zUnKTWbSqmDQ_aptRjyjrdRTKlz4qrxJiR4b3EBItq1bx0MpEfWbgzzTOd2ErJYvX8Q8BgxerMe/s1600/Snapshot_1106.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5jtGaBUoXd7hO1nUoj1450mYTVW9xSxlkZxaqByxT5fy4_Pgiu5-adIm2Iz0AagXf0zUnKTWbSqmDQ_aptRjyjrdRTKlz4qrxJiR4b3EBItq1bx0MpEfWbgzzTOd2ErJYvX8Q8BgxerMe/s400/Snapshot_1106.jpeg" width="400" /></a></div>
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Selon les pays on le nomme salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC) ou Salaire national minimum  garanti (SNMG), Il s'agit en fait de la rémunération minimale des salariés fixée par les États.  Quels sont les pays d'Afrique francophone qui proposent les salaires minimums les plus élevés ?<br />
Le top 3 des salaires minimums les plus élevés : Maroc, Guinée Équatoriale, Algérie<br />
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La notion de salaire minimum est un point récurrent de discussion entre les partenaires sociaux dans différents pays. En Afrique francophone notamment, l'organisation administrative s'inspirant fortement du modèle français, le salaire minimum a des incidences dans le calcul des salaires des agents de l'État et dans le calcul des pensions de retraite pour certains pays. La revalorisation du salaire minimum constitue de fait un point de revendication important des syndicats de l'administration publique lors de conflits sociaux.<br />
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L'analyse comparative des salaires minimums fixés dans les différents pays francophones d'Afrique montre que le Maroc est celui qui propose la rémunération minimale la plus élevée. En effet le royaume a un salaire minimum  fixé à 137 095 FCFA (209 €). La dernière revalorisation du SMIG intervenue le 1er juillet 2014 a permis de faire progresser le salaire minimum de 10%.<br />
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Le Maroc est suivi par la Guinée Équatoriale et l'Algérie qui proposent respectivement des salaires minimums de 128 000 FCFA (195 €) et 112 000 FCFA (171 €).<br />
Un salaire minimum moyen de 62 358 FCFA en Afrique francophone<br />
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Le salaire minimum moyen des 18 pays d'Afrique francophone que nous avons consolidé s'élève à 62 358 FCFA (95 €). Les mouvements sociaux enregistrés dans certains pays comme le Gabon où le SMIG est à 80 000 FCFA (122 €) vont certainement conduire à des revalorisations.  Certains pays comme la Guinée Conakry ne disposent d'un salaire minimum que depuis 2013.<br />
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En Afrique francophone les 3 pays qui proposent les salaires minimums les moins élevés sont le Mali (31 047 FCFA), le Niger (30 047 FCFA) et la Mauritanie (30 000 FCFA).<br />
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L'existence d'un salaire minimum dans la majorité des pays d'Afrique ne doit pas faire oublier la prépondérance des emplois informels, non déclarés et pour lesquels des rémunérations en dessous du minimum légal sont régulièrement versées.<br />
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Ci-dessous l'intégralité de notre classement des pays d'Afrique francophone en fonction du salaire minimum versé :<br />
<img height="288" src="http://www.cameroonvoice.com/resources/images/bank/salaire-minimum-classement2.png" width="640" /><br />
source:<a href="http://www.cameroonvoice.com/news/article-news-22467.html?utm_source=dlvr.it&utm_medium=facebook&utm_campaign=cameroonvoice" target="_blank">http://www.cameroonvoice.com/news/article-news-22467.html?utm_source=dlvr.it&utm_medium=facebook&utm_campaign=cameroonvoice</a><br />
<link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5jtGaBUoXd7hO1nUoj1450mYTVW9xSxlkZxaqByxT5fy4_Pgiu5-adIm2Iz0AagXf0zUnKTWbSqmDQ_aptRjyjrdRTKlz4qrxJiR4b3EBItq1bx0MpEfWbgzzTOd2ErJYvX8Q8BgxerMe/s400/Snapshot_1106.jpeg" rel="image_src" width="400"></link>

Société Rediff: Salaire minimum en Afrique, dans quels pays paie-t-on le mieux ?RDC ..............

Selon les pays on le nomme salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC) ou...

FRAPPÉ PAR L'AVC, GABRIEL MOKIA ACCUSE SES FRÈRES DE L'OPPOSITION G7 DE VOULOIR L’ÉLIMINER A TOUT PRIX (vidéo)

February 15, 2016

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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwtvBl8QoFMD7iWrrImCIGP78LGg_fQfJ4L7Myf0cwLI4BbH-oQdFjwpBN9LQV19uuoqfnF8NgDIidOL0IT2hNom8ZpduhNuH-Qk_2JBu-__itp2xWFoApRzgrK-TWdYzTMKn9Cyz1PtHN/s1600/Snapshot_105.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwtvBl8QoFMD7iWrrImCIGP78LGg_fQfJ4L7Myf0cwLI4BbH-oQdFjwpBN9LQV19uuoqfnF8NgDIidOL0IT2hNom8ZpduhNuH-Qk_2JBu-__itp2xWFoApRzgrK-TWdYzTMKn9Cyz1PtHN/s200/Snapshot_105.jpeg" width="200" /></a></div>
FRAPPÉ PAR L'AVC, GABRIEL MOKIA ACCUSE SES FRÈRES DE L'OPPOSITION G7 DE VOULOIR L’ÉLIMINER A TOUT PRIX (vidéo)<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="310" src="https://www.youtube.com/embed/cg0wWHGE6S0" width="600"></iframe><br />
<link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwtvBl8QoFMD7iWrrImCIGP78LGg_fQfJ4L7Myf0cwLI4BbH-oQdFjwpBN9LQV19uuoqfnF8NgDIidOL0IT2hNom8ZpduhNuH-Qk_2JBu-__itp2xWFoApRzgrK-TWdYzTMKn9Cyz1PtHN/s400/Snapshot_105.jpeg" rel="image_src" width="400"></link>

infos en vidéos Politique FRAPPÉ PAR L'AVC, GABRIEL MOKIA ACCUSE SES FRÈRES DE L'OPPOSITION G7 DE VOULOIR L’ÉLIMINER A TOUT PRIX (vidéo)

FRAPPÉ PAR L'AVC, GABRIEL MOKIA ACCUSE SES FRÈRES DE L'OPPOSITION G7 DE VOULOIR L’ÉLIMINER A TOUT PRIX (vidéo)

Soutien de Tshisekedi et l'UDPS à la ville morte du 16.02.2016

February 15, 2016

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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtBZqYf4hTLnpU6VUgtzZxX54yzAuJraWGNIYM8EO9kICNyM5pctgCPnd8T6butt-6hrvfdBEeVddwOLNeF-KjPZXKtGnCZc4bQ9Q02TXr0ITcRX9DSiLJPYVywMCzzpXAFzGOurBF670f/s1600/Snapshot_1100.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtBZqYf4hTLnpU6VUgtzZxX54yzAuJraWGNIYM8EO9kICNyM5pctgCPnd8T6butt-6hrvfdBEeVddwOLNeF-KjPZXKtGnCZc4bQ9Q02TXr0ITcRX9DSiLJPYVywMCzzpXAFzGOurBF670f/s400/Snapshot_1100.jpeg" width="400" /></a></div>
Dans un message signé et diffusé le 15 février 2016 depuis Bruxelles pour les 34 ans de l’UDPS, Étienne Tshisekedi, Président de l’UDPS dit :<br />
« … Chaque fois quand l’UDPS célèbre son anniversaire, le jour suivant est celui de la commémoration de la « Marche pacifique des chrétiens de 1992. Marche qui s’était terminée dans le sang. C’est pourquoi…<br />
« De ce fait, j’apporte mon soutien à toutes les manifestations pacifiques programmées  pour faire pression sur le gouvernement actuel, et particulièrement la ville morte prévue pour ce mardi 16 février 2016. De plus, j’exige la libération sans condition des prisonniers politiques détenus à cause de leurs opinions librement exprimées. »<br />
Lire l’intégralité du message en pièce jointe ci-dessous.<br />
Bruxelles, le 15 février 2016<br />
Cheik FITA<br />
<img src="https://scontent-mrs1-1.xx.fbcdn.net/hphotos-xtp1/v/t1.0-9/12715263_1672796149637640_3452232738688178013_n.jpg?oh=05d1478a7cd3675804adca1d9838f5a1&oe=572AD241" /><br />
<br />
<img src="https://scontent-mrs1-1.xx.fbcdn.net/hphotos-xtp1/v/t1.0-9/12717195_1672796156304306_4063990816701229174_n.jpg?oh=362b71be1cd74eb7ce858b23f4189b35&oe=57338E8C" /><br />
<link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtBZqYf4hTLnpU6VUgtzZxX54yzAuJraWGNIYM8EO9kICNyM5pctgCPnd8T6butt-6hrvfdBEeVddwOLNeF-KjPZXKtGnCZc4bQ9Q02TXr0ITcRX9DSiLJPYVywMCzzpXAFzGOurBF670f/s400/Snapshot_1100.jpeg" rel="image_src" width="400"></link>

Politique Soutien de Tshisekedi et l'UDPS à la ville morte du 16.02.2016

Dans un message signé et diffusé le 15 février 2016 depuis Bruxelles pour les 34 ans de l’UDPS, Étienne Tshisekedi, Président de l’UDPS di...

Affaire Mupende ya Kissindjora : Vieux Ndjora Moronda a répondre La bouche autorisée ( vidéo)

February 15, 2016

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Affaire Mupende ya Kissindjora : Vieux Ndjora Moronda a répondre La bouche autorisée ( vidéo)<br />
" <a class="profileLink" data-hovercard="/ajax/hovercard/user.php?id=100010658862076" href="https://www.facebook.com/vieuxndjora.moronda" style="background-color: white; color: #3b5998; cursor: pointer; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19.32px; text-decoration: none;">Vieux Ndjora Moronda</a><span style="background-color: white; color: #141823; font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19.32px;"> je M en fou la bouche autorisé soki o publié photo n'a ngai ya piscine nde e longoli ngai kissindjora ngai moko mutu n'a publié yango n'a yoki soni te bongo soki yo nde ô publié nde ekosala ngai pénza nini n'a comprendre yo ozangi nde eloko ya kofinga po omoni propre ti n'a kati mutu ya munene sans nduta olingaki n'a zala nzoto salite " </span><br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="303" src="https://www.youtube.com/embed/VAHkc7ahJDM" width="603"></iframe><br />
<br />
<link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6eZ5kwH6HiX9urEdlsVgpxLOpmnEU5KDt4YdHQi62HMJN9ML6Gep14kaQR2fYtv0oCvjjADyiG_r-M-KsaQP9sxlKdkIDGEYFc0gpdfDYP8PyLRPaorGwoW5POGh7HbOyLt8lqtYUZOg0/s400/Snapshot_1094.jpeg" rel="image_src" width="400"></link>

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Affaire Mupende ya Kissindjora : Vieux Ndjora Moronda a répondre La bouche autorisée ( vidéo) " Vieux Ndjora Moronda je M en fou l...

Après sa libération, Vital KAMERHE rend visite à Martin FAYULU ( VIDÉO)

February 15, 2016

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWRQ0osI5cWL3_fIsTgLUbgSfwRK_4CWbev5_NnnPPySSM6abctMc16rs-HFbjoi4SVU1g5O6cnKCH9Ry48OWxVYmLg9fR_i5dQ5HyBwt-xlO7zH9uj7Y09835uYNhyDlK51Rg6MAu1xAb/s1600/Snapshot_1097.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWRQ0osI5cWL3_fIsTgLUbgSfwRK_4CWbev5_NnnPPySSM6abctMc16rs-HFbjoi4SVU1g5O6cnKCH9Ry48OWxVYmLg9fR_i5dQ5HyBwt-xlO7zH9uj7Y09835uYNhyDlK51Rg6MAu1xAb/s200/Snapshot_1097.jpeg" width="200" /></a><br />
<h3>Après sa Libération, Vital KAMERHE rend visite à Martin FAYULU ( VIDÉO)</h3><br />
<iframe width="603" height="303" src="https://www.youtube.com/embed/ya8mfhx5Ahw" frameborder="0" allowfullscreen></iframe><br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="303" src="https://www.youtube.com/embed/3BotIFina90" width="603"></iframe><br />
<link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWRQ0osI5cWL3_fIsTgLUbgSfwRK_4CWbev5_NnnPPySSM6abctMc16rs-HFbjoi4SVU1g5O6cnKCH9Ry48OWxVYmLg9fR_i5dQ5HyBwt-xlO7zH9uj7Y09835uYNhyDlK51Rg6MAu1xAb/s400/Snapshot_1097.jpeg" rel="image_src" width="400"></link>

infos en vidéos Politique Après sa libération, Vital KAMERHE rend visite à Martin FAYULU ( VIDÉO)

Après sa Libération, Vital KAMERHE rend visite à Martin FAYULU ( VIDÉO)

MAMAN NTUMBA revient en force Asengi lisusu tour oyo akende na Tombe ya Marie MISAMU Asekuisaye (VIDÉO)

February 15, 2016

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsHvubZI7Ymr2N4_4dNVQNk21ypLJits_Pf9hymZyFDulBsf8vV3FgF7MrjOuuXbmf-S4yLenoQsTlgeSolYYUuSzVya0yGSaJ80SRtFPPrBI-UlqkB7ws8UnAd_CH-rQTuZB_glQpWTJw/s1600/Snapshot_1090.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsHvubZI7Ymr2N4_4dNVQNk21ypLJits_Pf9hymZyFDulBsf8vV3FgF7MrjOuuXbmf-S4yLenoQsTlgeSolYYUuSzVya0yGSaJ80SRtFPPrBI-UlqkB7ws8UnAd_CH-rQTuZB_glQpWTJw/s200/Snapshot_1090.jpeg" width="200" /></a><br />
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MAMAN NTUMBA revient en force Asengi lisusu tour oyo akende na Tombe ya Marie MISAMU Asekuisaye (VIDÉO)</h3>
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/m3RbmtJBHpo" width="560"></iframe><br />
<link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsHvubZI7Ymr2N4_4dNVQNk21ypLJits_Pf9hymZyFDulBsf8vV3FgF7MrjOuuXbmf-S4yLenoQsTlgeSolYYUuSzVya0yGSaJ80SRtFPPrBI-UlqkB7ws8UnAd_CH-rQTuZB_glQpWTJw/s400/Snapshot_1090.jpeg" rel="image_src" width="400"></link>

infos en vidéos La mort de Marie Misamu Musique Religieuse MAMAN NTUMBA revient en force Asengi lisusu tour oyo akende na Tombe ya Marie MISAMU Asekuisaye (VIDÉO)

MAMAN NTUMBA revient en force Asengi lisusu tour oyo akende na Tombe ya Marie MISAMU Asekuisaye (VIDÉO)

Vital Kamerhe : ‘‘le dernier mandat du président sortant se termine le 19 décembre à minuit’’

February 15, 2016

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7o9bLS7TvujxB5YmPAhysuvjZvB8o5W_FqQd1jGWWMxMTANFp405XnV0p7_dw8fWQi83yanLlhjstqpuhzijSeJ-36NHK9-aK0KRV0evn5Y9IBP6u2HdCCMhU8q5ui-euBVuC6YP9cHq2/s1600/Snapshot_128.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7o9bLS7TvujxB5YmPAhysuvjZvB8o5W_FqQd1jGWWMxMTANFp405XnV0p7_dw8fWQi83yanLlhjstqpuhzijSeJ-36NHK9-aK0KRV0evn5Y9IBP6u2HdCCMhU8q5ui-euBVuC6YP9cHq2/s400/Snapshot_128.jpeg" width="400" /></a>Le président de l’Union pour la nation congolaise, Vital Kamerhe a été tranchant. Le mandat du président Kabila arrive à terme le 19 décembre à minuit et il n’y aura pas de prolongation, a-t-il expliqué dimanche à Kinshasa. Il est inutile de concocter des plans qui ne vont pas réussir. M. Kamerhe, l’une des figures de proue de l’opposition congolaise a demandé au régime<br />
Kabila de ne pas briser le pacte républicain de Sun City en cherchant à s’éterniser au pouvoir. Vital Kamerhe a prévenu qu’il ne permettra pas à une personne ou à un groupe de personnes à violer la constitution. Personne n’est au dessus de la constitution, a-t-il rappelé. Pour lui, la commémoration de la date du 16 février est une occasion pour le peuple de dire non au glissement et non au troisième mandat. Ainsi, l’opposant anti-dialogue exige le respect strict de la constitution et met en garde contre toute tentative de vouloir changer la loi fondamentale. ‘‘Faut-il rappeler que cette constitution du 18 février avait été approuvée par le peuple congolais lors du referendum du 19 décembre 2005’’, a insisté le leader de l’Unc. L’ancien président de l’assemblée nationale rappelle que la tenue des élections libres, démocratiques et transparentes dans les délais constitutionnels doit avoir lieu cette année comme aussi l’alternance politique et la passation des pouvoirs entre le président sortant et le président élu. A cette occasion, il a lancé un appel pathétique et patriotique aux congolaises et congolais  à honorer les victimes de l’intolérance et à marquer l’attachement à la constitution en observant la ville morte prévue ce mardi 16 février. Au sujet de la restriction grandissante des libertés publiques, VK a dénoncé et condamné fermement l’arrestation de Martin Fayulu qu’il considère comme une grave violation des droits de l’homme. Comment on peut arrêter un député national, s’est-il interrogé. L’opposant a exigé sa libération immédiate. Kamerhe a dénoncé les vielles pratiques d’intimidation des opposants. Nous ne nous laisserons pas faire, explique-t-il. Son parti a promis avec d’autres forces de l’opposition d’utiliser tous les moyens démocratiques pour bloquer tout projet de troisième mandat du président sortant.<br />
<br />
<br />
<link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7o9bLS7TvujxB5YmPAhysuvjZvB8o5W_FqQd1jGWWMxMTANFp405XnV0p7_dw8fWQi83yanLlhjstqpuhzijSeJ-36NHK9-aK0KRV0evn5Y9IBP6u2HdCCMhU8q5ui-euBVuC6YP9cHq2/s400/Snapshot_128.jpeg" rel="image_src" width="400"></link>

Politique Vital Kamerhe : ‘‘le dernier mandat du président sortant se termine le 19 décembre à minuit’’

Le président de l’Union pour la nation congolaise, Vital Kamerhe a été tranchant. Le mandat du président Kabila arrive à terme le 19 décembr...

L’élection des gouverneurs provinciaux : Gaspillage et illégitimité

February 15, 2016

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhP79_nGPe-SWD2hqTRGTNtmlKkhPYGgHIxogLhAv639hCuoPTzZ8RgOjcK2zHc2p6Vu8jIfossbuZyop5E8ZbAcjQNQMn9mbQu28Y0Z3YfXA00X2nrhk3gKtywCIPLNRZgmKUaUJl556sr/s1600/Snapshot_1088.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhP79_nGPe-SWD2hqTRGTNtmlKkhPYGgHIxogLhAv639hCuoPTzZ8RgOjcK2zHc2p6Vu8jIfossbuZyop5E8ZbAcjQNQMn9mbQu28Y0Z3YfXA00X2nrhk3gKtywCIPLNRZgmKUaUJl556sr/s400/Snapshot_1088.jpeg" width="400" /></a>Alors que l’organisation des élections présidentielle et législatives est à l‘arrêt depuis un an, voilà que l’élection des gouverneurs provinciaux est programmée dans la précipitation pour le 26 mars. Après une loi passée en vitesse, le gouvernement et la CENI s’apprête à gaspiller de l’argent, de l’énergie et du temps pour une élection illégale par des assemblées illégitimes dans un processus caduc. Illégale car des députés provinciaux tombés dans l’illégitimité au terme de leur mandat ne peuvent pas transmettre une quelconque légitimité à des gouverneurs. Caduque car en dehors des délais prévue par la loi mettant en place les nouvelles provinces. L’élection préparée en vitesse n’est rien d’autre qu’une violation intentionnelle de la Constitution et des lois de la République. Il est inacceptable que la CENI, qui, selon la loi organique organisant cette institution d’appui à la démocratie, doit jouer le rôle principal dans la consolidation de la démocratie, contribue à un exercice qui s’inscrit dans une démarche intentionnelle menant à l’illégitimité généralisée de toutes les institutions. La complicité de la CENI dans cette opération électorale démontre la soumission du bureau de la CENI aux instructions du pouvoir exécutif, en violation de la Constitution et des lois de la République.<br />
<br />
Légitimer l’illégitimité est en réalité l’objectif de cette opération électorale. Car en aucun cas, un député hors mandat ne peut conférer une légitimité qu’il n’a pas à un gouverneur. C’est bien simple : l’article 158 de la loi électorale dispose « Les gouverneur et vice-gouverneurs de province sont élus (…) par les députés provinciaux». Or l’article 197 de la Constitution fixe à 5 ans le mandat des députés provinciaux. Et le mandat des députés provinciaux, élu en 2006, est expiré depuis 2011 ! L’ordre constitutionnel impose donc d’organiser l’élection, libre et transparente, de nouveaux députés provinciaux. Eux seuls pourront élire des gouverneurs provinciaux légitimes. Les candidatures à ces élections provinciales et les cautions ont d’ailleurs été enregistrées et encaissées ! Mais que fait donc la CENI en se précipitant pour organiser l’élection illégale des gouverneurs provinciaux tout en affichant son incapacité à organiser les élections législatives et présidentielles ? Car ce sont bien ces élections, législatives et présidentielles, que la CENI à le devoir d’organiser en priorité, et dans le respect de toute la Constitution. Voilà la responsabilité du bureau de la CENI gravement engagée, et sa crédibilité anéantie.<br />
<br />
A l‘illégalité de l’élection prévue le 26 mars 2016 s’ajoute encore un second niveau d’illégitimité lié au principe de démocratie représentative et au droit fondamental à la participation citoyenne aux affaires publiques. En effet, Le décret du premier ministre a créé de nouvelles villes qui ont été érigé en circonscriptions au regard de la Loi électoral. Ces nouvelles circonscriptions autonomes des circonscriptions d’origines n’ont par définition pas d’élus propres puisqu’elles n’ont pas encore élu de représentants. Aucun élu au niveau provincial ne représente donc les citoyens des circonscriptions électorales redéfinies par la loi électorale. Au nom de quels citoyens qu’ils ne représentent pas, des députés hors-mandat depuis 2012, donc illégitimes, pourraient-ils élire un gouverneur provincial qui ne représenterait personne ?<br />
<br />
Enfin la caducité du fondement légale de cette élection qui est contraire à la loi.En effet, la CENI fonde aussi son calendrier du 10/02/16 sur la loi électorale qui édicte en son article 168 ce qui suit : « l’élection du Gouverneur et du Vice-gouverneur de province a lieu, au plus tard, vingt et un jour après l’installation du bureau définitif de l’Assemblée provinciale », Or, pour parler de l’installation du bureau définitif de l’Assemblée provinciale, il convient de recourir à l’article 9 de la loi de programmation n°15/004 du 28 février 2015 qui stipule que :« quinze jours suivant la présentation du rapport par la commission et sa prise d’acte par l’Assemblée provinciale existante, chaque assemblée provinciale de la nouvelle province se réunit de plein droit en session extraordinaire en vue de : 1. (…) 2. (…) 3. (…) 4. L’élection et l’installation du bureau définitif ; 5. (…) ». Or ces délai sont révolus. Les nouvelles provinces et leur bureau sont donc caducs et ne peuvent élire un gouverneur sans violer la loi qui les a installés.<br />
<br />
A ce jour, on accuse un délai révolu dans le processus de l’installation du bureau définitif et faute du respect dudit délai qui est revêtu d’un caractère obligatoire et opposable à tous, contenu dans l’art.9 susmentionné qui dispose : « … se réunit de plein droit… », il y a lieu de relever le caractère caduc de l’art.9 et par conséquent, le calendrier publié le 10 février 2016 est aussi caduc puisque l’application de cet article a été tardive c’est-à-dire non exécuté dans le temps prévu.<br />
<br />
En d’autres termes, le respect du délai énoncé dans la loi de programmation est de stricte application c’est-à-dire il est d’ordre public, nul n’est censé le violer.<br />
<br />
Dans ce contexte, il est inenvisageable que l’opposition participe à une mascarade illégale. Une mascarade coûteuse car cette élection illégale sera de toute manière annulée par les autorités publiques nées des élections législatives et présidentielles à venir. Ce simulacre de démocratie est une atteinte d’une extrême gravité au fonctionnement de nos institutions et à l’état de droit. Il est donc évident que l’opposition parlementaire se joindra à la journée ville morte du 16 février pour s’associer à une démonstration populaire indispensable à la consolidation de notre démocratie, marquant l’attachement à notre Constitution et aux institutions qu’elle a mis en place. Car Il est urgent d’empêcher la violation de la Constitution pour installer l’illégitimité et de porter atteinte intentionnellement à la volonté du peuple congolais. Pourquoi s’acharner-t à faire élire des gouverneurs sans passer par le suffrage universel ? Quelle sera la ou les prochaines élections organisées en vitesse derrière les rideaux ? Personne n’est dupe. Et personne ne peut l’accepter.<br />
<br />
Pour le Groupe Parlementaire UDPS et alliés<br />
<br />
Samy BADIBANGA<br />
<br />
<link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhP79_nGPe-SWD2hqTRGTNtmlKkhPYGgHIxogLhAv639hCuoPTzZ8RgOjcK2zHc2p6Vu8jIfossbuZyop5E8ZbAcjQNQMn9mbQu28Y0Z3YfXA00X2nrhk3gKtywCIPLNRZgmKUaUJl556sr/s400/Snapshot_1088.jpeg" rel="image_src" width="400"></link>

Politique L’élection des gouverneurs provinciaux : Gaspillage et illégitimité

Alors que l’organisation des élections présidentielle et législatives est à l‘arrêt depuis un an, voilà que l’élection des gouverneurs provi...

EFFET D’UNE RECUPERATION POLITICIENNE MALSAINE 16 FÉVRIER 2016 : ESCROQUERIE POLITIQUE ET INJURE…

February 15, 2016

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPw6ag0bDJIPC6aO9iwkj0LabKDxA3_3he06Ra02YN3ZDm8ThWpo0YOVyBcempvvPGcCgmxAuuJhVvwkkItOw_Uui3XkCfSxcGPf_2nupEK8s1z27KxY7NmHFuJ6lkoYh_GJ50iprZIXAM/s1600/Snapshot_1086.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPw6ag0bDJIPC6aO9iwkj0LabKDxA3_3he06Ra02YN3ZDm8ThWpo0YOVyBcempvvPGcCgmxAuuJhVvwkkItOw_Uui3XkCfSxcGPf_2nupEK8s1z27KxY7NmHFuJ6lkoYh_GJ50iprZIXAM/s400/Snapshot_1086.jpeg" width="400" /></a>En cette année 2016, toute manifestation à caractère politique relative aux événements du 16 février 1992 n’a aucun lien d’esprit, ni de corps avec la Conférence nationale souveraine, moins encore avec la sauvegarde des acquis du processus démocratique, quand on sait que ces assises avaient été liquidées par la 3ème voie (ni Cns, ni Conclave politique de Kinshasa) en 1994, davantage par le Dialogue intercongolais de 2001 à 2003.<br />
<br />
Que s’est-il réellement passé le 16 février 1992 pour que  » Dynamique « ,  » G7 « ,  » Filimbi  » et  » Front citoyen 2016  » en viennent à appeler à une  » journée ville-morte  » le 16 février 2016, au motif de défense de la Constitution et de respect des délais constitutionnels pour le processus électoral ? Quand on sait que bon nombre d’acteurs de ces organisations étaient des Forces politiques du conclave (Fpc) – famille politique à laquelle appartenait le Chef de l’Etat d’alors (entendez le maréchal Mobutu) – et qu’ils étaient directement ou indirectement impliqués dans la répression sanglante de la Marche des Chrétiens, on ne peut qu’être sidéré de leur capacité de retournement, convaincus qu’ils sont de la naïveté de l’homme de la rue, lui-même victime de l’amnésie pratiquée par des observateurs politiques pourtant au courant de la vérité des faits…<br />
L’histoire est simple à redresser et à retracer : le 19 janvier 1992, avançant comme raison « la violation par le bureau des prérogatives du Gouvernement, la tentative de coup d’Etat militaire commandité par l’Union sacrée et le nombre trop élevé des conférenciers pour lesquels l’Etat dépense trop d’argent », le Gouvernement du Premier ministre Jean de Dieu Nguz, issu des Accords du Palais de Marbre II, suspend les travaux de la Conférence nationale souveraine ouverte le 31 juillet 1991, butée déjà à de nombreux obstacles dont l’un des plus importants est le pillage du tissu économique et social survenu les 23 et 24 septembre, avec comme conséquence politique les premières négociations du Palais de Marbre I. D’où les Accords du Palais de MarbreI.<br />
Pour réclamer la réouverture de la Cns, un Comité organisateur constitué de quelques abbés et laïcs annonce une Marche de l’Espoir, muée en Marche des Chrétiens, et fixent à cet effet la date du 16 février 1992.<br />
<br />
LA VEILLE, POUR RAPPEL, L’UDPS CELEBRE LES 10 ANS DE SON EXISTENCE<br />
Pour obtenir la levée de la mesure de suspension de la Cns, le cardinal Frédéric Etsou se rend au couvent d’Iyonda, dans la périphérie de Mbandaka, pour rencontrer le maréchal Mobutu. Au terme de l’audience, il annonce solennellement la garantie obtenue du Chef de l’Etat de rouvrir la Conférence. Il en appelle alors à l’annulation pure et simple de la Marche. Le Comité organisateur décide, par contre, de la maintenir, en dépit des « fuites d’information » faisant état d’une répression sanglante possible.<br />
Le dimanche 16 février 1992, les fidèles catholiques qui participent aux premières messes matinales sont priés d’attendre une consigne. Ils sont entre-temps instruits de se munir de mouchoir imbibé et de bidon d’eau, outre la Bible, le Missel, le Chapelet et rameaux, tout en entonnant des cantiques. Et, surtout, de ne réagir à une aucune provocation de la part des agents de la Garde civile et des forces armées.<br />
Entre-temps, le gouverneur de la ville interdit la manifestation au motif de non existence légale du Comité organisateur. La Marche des Chrétiens a quand même lieu, le go attendu étant donné par les Organisateurs. Aux Chrétiens catholiques, qui connaissent les itinéraires à emprunter, s’ajoutent les Protestants, les Salutistes, les Kimbanguistes, les Musulmans etc. qui, eux, n’ont pas la consigne de se munir du mouchoir imbibé et de bidon d’eau. Ils seront tout naturellement les seuls à suffoquer lorsque les bombes lacrymogènes seront lancées.<br />
Les Catholiques, au moins, connaissent le point de ralliement : la paroisse Saint Joseph, à Matonge, commune de Kalamu. Les informations révélées plus tard font état de la présence des caméras braquées sur la nef où toutes les victimes décédées à la suite de la répression doivent être déposées. Le bilan des tués est controversé : 17 morts pour le Gouvernement, 32 pour la Lizadho, 49 pour Msf. Des vies qui seraient épargnées si le conseil du cardinal Frédéric Etsou avait été suivi…<br />
<br />
CE N’EST NI PLUS, NI MOINS QUE DE L’ESCROQUERIE POLITIQUE<br />
Le dimanche 16 février 1992, la répression est donc sanglante. Des éléments en armes et en uniformes, dont certains parlant le portugais et soupçonnés d’appartenir au mouvement rebelle angolais Unita de Jonas Savimbi seraient aperçus dans des coins stratégiques de la ville. Comme Matonge justement.<br />
A l’époque, il n’y a pas de réseaux sociaux. Mais, les images sont reprises par les grandes chaînes de télévision du monde avec une rapidité stupéfiante.<br />
On sait seulement que le 16 février 1993, le cardinal Laurent Monsengwo, à l’époque Monseigneur, va faire la déclaration « Plus jamais de 16 février dans ce pays ». Ce cri de cœur, laisserait-on entendre, traduit la colère et la tristesse ressenties lorsque, après la manifestation, il découvre l’ampleur de la manipulation : le sang des Chrétiens livré en pâture par des hommes sans foi ni loi, des gens ayant besoin de ce sang là pour des raisons éloignées des préoccupations démocratiques liées à la Cns.<br />
« Chassez le naturel, il revient au galop », dit-on. Pour avoir annoncé l’année jubilaire de la Marche des Chrétiens le 16 février 2016, la Cenco a observé des tentatives délibérées de récupération des événements. Aussi, a-t-elle décidé de ne pas les commémorer.<br />
Curieusement, les organisations soupçonnées de cette récupération se résolvent à maintenir la Marche, transformée maintenant en  » journée ville morte « , comme si personne n’a conscience, jusque-là, de conséquences fâcheuses de cette initiative qui accentuait en même temps la détérioration du climat des affaires et le chômage.<br />
Pour autant qu’ils soient honnêtes, les acteurs politiques, hier proches du maréchal Mobutu, devraient commencer par demander pardon au peuple congolais avant de lier leurs noms à quelque manifestation publique commémorant le 16 février 1992. Et, avec eux, leurs enfants évoluant aujourd’hui dans  » Dynamique « ,  » G7 « ,  » Filimbi  » et  » Front citoyen 2016 « . <br />
Aussi, en cette année 2016, toute manifestation à caractère politique relative aux événements du 16 février 1992 n’a aucun lien d’esprit, ni de corps avec la Conférence nationale souveraine, moins encore avec la sauvegarde des acquis du processus démocratique, quand on sait que ces assises avaient été liquidées par la 3ème voie (ni Cns, ni Conclave politique de Kinshasa) en 1994, davantage par le Dialogue intercongolais de 2001 à 2003. <br />
En définitive, elle est plus qu’escroquerie politique : c’est une injure à la mémoire des victimes.<br />
Omer Nsongo die Lema<br />
<br />
<link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPw6ag0bDJIPC6aO9iwkj0LabKDxA3_3he06Ra02YN3ZDm8ThWpo0YOVyBcempvvPGcCgmxAuuJhVvwkkItOw_Uui3XkCfSxcGPf_2nupEK8s1z27KxY7NmHFuJ6lkoYh_GJ50iprZIXAM/s400/Snapshot_1086.jpeg" rel="image_src" width="400"></link>

Politique Société EFFET D’UNE RECUPERATION POLITICIENNE MALSAINE 16 FÉVRIER 2016 : ESCROQUERIE POLITIQUE ET INJURE…

En cette année 2016, toute manifestation à caractère politique relative aux événements du 16 février 1992 n’a aucun lien d’esprit, ni de cor...

TOM PERRIELLO INSISTE SUR LE RESPECT DE LA CONSTITUTION

February 15, 2016

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvuGgmpKBaCeVuG3NwyHkJkmSG9LJP43Ro0dmanbvCT6PKl89MCZ_4JLZ5LUN9ZvRnRHThAz3xnY4uRopchLnk-lW3fMmbhsmQ4UDXu9gzF2D3KMjxtn9bsqOO2eLmcdFrpPcKx_FCTyYC/s1600/Snapshot_978.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvuGgmpKBaCeVuG3NwyHkJkmSG9LJP43Ro0dmanbvCT6PKl89MCZ_4JLZ5LUN9ZvRnRHThAz3xnY4uRopchLnk-lW3fMmbhsmQ4UDXu9gzF2D3KMjxtn9bsqOO2eLmcdFrpPcKx_FCTyYC/s400/Snapshot_978.jpeg" width="400" /></a>Devant une commission du Sénat américain, le mercredi 10 février, l’Envoyé spécial de Barack Obama dans les Grands Lacs, Tom Perriello, a de nouveau plaidé pour le respect de la constitution.<br />
<br />
Pour Perriello, le non respect de la loi fondamentale entraîne ipso facto une escalade de conflits comme au Burundi, alors que les populations de la région aspirent à la paix, à l’Etat de droit et souhaitent construire un avenir très différent de leur passé.<br />
Parlant de la tenue des élections dans le délai constitutionnel en RDC, Tom Perriello estime, sans les minimiser, que les obstacles sont d’ordre politique et non technique…<br />
Lire ci-dessous, la déposition de Tom Perriello envoyé spécial des Etats-Unis pour la Région des Grands Lacs.<br />
<br />
DEPOSITION DE THOMAS PERRIELLO, ENVOYE SPECIAL DES ÉTATS-UNIS POUR LA REGION DES GRANDS LACS D’AFRIQUE, DEVANT LA COMMISSION SENATORIALE DES AFFAIRES ETRANGERES<br />
<br />
La politique des États-Unis en Afrique centrale : L’impératif de la bonne gouvernance<br />
<br />
[…] Pour les populations des Grands Lacs d’Afrique, 2016 est une année historique. Pour les États-Unis, cette année correspond au bilan de deux décennies d’investissement bipartite dans la stabilité, la démocratie, la prévention des atrocités et la prospérité partagée dans la région. Malheureusement, nous constatons plusieurs évolutions régionales troublantes – la fermeture de l’espace politique, l’escalade des conflits et des dirigeants déterminés à rester au pouvoir au-delà des limites de mandat constitutionnelles. Pourtant, nous constatons également que les populations de la région sont toujours aussi engagées en faveur de la paix, de l’État de droit et qu’elles souhaitent bâtir un avenir très différent de leur passé.<br />
<br />
Un défi crucial pour le Rwanda, la République démocratique du Congo (RDC) et le Burundi au cours de l’année prochaine sera de savoir si leurs dirigeants renforceront ou mineront leurs propres parcours démocratiques. Les enjeux sont élevés car, comme nous l’avons vu au Burundi, lorsque des dirigeants prennent des mesures qui anéantissent les progrès démocratiques, il existe un risque d’instabilité et de conflit. Dans chacun de ces pays, les citoyens ont invariablement réclamé un système de gouvernement démocratique et mis en place des constitutions fixant des limites au mandat présidentiel afin d’assurer des passations de pouvoir régulières au moyen d’élections libres, équitables et crédibles. <br />
Notre soutien aux démocraties de par le monde demeure un principe fondamental de la politique américaine, reposant sur notre ferme conviction que les démocraties et l’État de droit offrent le meilleur fondement à long terme de la stabilité, de la dignité et de la prospérité. Pour réussir, les démocraties exigent le respect des droits de l’homme, la liberté de la presse, la primauté du droit et la capacité des citoyens à s’organiser pacifiquement et à exprimer leurs divergences de vues. Elles nécessitent aussi des passations de pouvoir pacifiques entre dirigeants élus. Il s’agit là de principes universels et leur rôle dans notre stratégie des Grands Lacs est essentiel. <br />
Sur l’ensemble du continent, les sondages révèlent un soutien sans réserves en faveur des limitations de mandat et des transitions démocratiques contre le leadership sclérosant d’une poignée d’ » hommes forts « . La moitié des Africains a moins de 25 ans et, lors de mes voyages dans la région, j’ai pu percevoir leur désir d’une meilleure gouvernance et d’institutions démocratiques responsables. Un jeune de cette région me l’a affirmé :  » Les jeunes comme moi ne se fient pas à notre prochain dirigeant. Nous nous fions à la promesse qu’il y aura un prochain dirigeant.  » Certes, un avenir bien plus prometteur est à portée mais, à l’instar de tant de jeunes de la région des Grands Lacs, nous voyons aussi qu’il y a lieu de s’inquiéter. <br />
Les citoyens et les dirigeants de ces pays doivent saisir cette occasion historique pour mettre leurs pays sur une voie positive. Les États-Unis, la région et la communauté internationale soutiendront ces efforts, mais au bout du compte ce seront les populations des Grands Lacs qui détermineront l’avenir de leurs pays.<br />
<br />
LE BURUNDI, UNE MISE EN GARDE POUR LA REGION <br />
La dégradation de la crise au Burundi constitue une mise en garde contre les conséquences à prévoir lorsqu’un dirigeant s’accroche au pouvoir au détriment des fondements de son pays qui garantissent la stabilité et la cohésion sociale. Depuis la décision controversée du président Nkurunziza en avril 2015 de briguer un troisième mandat, le Burundi a sombré dans la violence et dans une extrême précarité, avec notamment des assassinats et des représailles contre des responsables du gouvernement, des membres des partis d’opposition et des représentants de la société civile. Les conflits mineurs sont devenus la norme, associés à des flambées de violence de la part des éléments de l’opposition armée comme des services de sécurité burundais. En particulier, au moins 87 personnes – mais probablement plusieurs centaines – auraient été tuées les 11 et 12 décembre lorsque des membres de l’opposition ont attaqué une série d’installations militaires, attaque qui a donné lieu à des mesures de répression prolongées de la part des forces gouvernementales, notamment des arrestations et des assassinats en pleine rue. <br />
Ces violences ont entraîné un exode massif des Burundais. Plus de 240 000 d’entre eux ont déjà fui le pays, avec encore plus de 200 départs par jour. Beaucoup d’autres voudraient fuir le pays, mais ils sont bloqués par les forces de sécurité burundaises et les milices de jeunes du parti au pouvoir, les Imbonerakure. À l’intérieur du pays, la pauvreté omniprésente, l’insécurité alimentaire chronique et les rumeurs d’une recrudescence des tensions ethniques et des craintes viennent aggraver une crise humanitaire déjà épouvantable. Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) et d’autres sources internationales crédibles ont signalé de graves violations des droits de l’homme par les forces de sécurité burundaises – notamment des charniers, des viols et des tortures. […] <br />
L’absence d’une force de protection civile et les craintes croissantes de violations généralisées des droits de l’homme soulignent combien il est urgent de déployer davantage d’observateurs des droits de l’homme et de restaurer l’espace politique et la liberté de la presse. Le gouvernement burundais a fermé presque tous les organes de presse et chassé la grande majorité des journalistes indépendants et des militants de la société civile dans un effort visant à réduire au minimum les témoins sur le terrain. […] <br />
Le département d’État travaille en étroite collaboration avec d’autres ministères et avec la Maison-Blanche afin de s’assurer que nous faisons tout notre possible pour répondre à la crise humanitaire et soutenir les efforts régionaux en vue d’une solution politique. Par ailleurs, nous œuvrons étroitement avec l’Union européenne pour maximiser les pressions sur le gouvernement burundais au moyen de sanctions ciblées et de réductions de l’aide. […] Nos priorités consistent toujours à faire pression sur toutes les parties en présence pour qu’elles s’abstiennent de nouvelles violences, qu’elles s’engagent dans un dialogue à plein temps sous médiation régionale et soutiennent les plans d’urgence actuellement mis en place par l’Union africaine et les Nations unies. <br />
Avec la signature et la mise en œuvre des accords d’Arusha, le Burundi a incarné pendant une décennie la réussite de la réconciliation d’après-conflit. Nous continuons à croire que le maintien des principes d’Arusha est essentiel au rétablissement de la stabilité et de la prospérité dans le pays. […]<br />
<br />
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO : UN RISQUE ACCRU DE CONFRONTATION POLITIQUE <br />
Si le Burundi constitue une mise en garde, la RDC est le pays qui conserve les meilleures chances d’appliquer ces leçons pour assurer la première passation de pouvoir démocratique et pacifique de son histoire. Une crise politique se profile alors que la RDC se prépare – ou plutôt ne parvient pas à se préparer – aux élections historiques de novembre prochain. L’année à venir déterminera si la RDC tirera profit des gains importants de la décennie précédente et de son rôle de pays le plus démocratiquement ouvert de la région, ou si elle déviera de son cap en risquant de sombrer à nouveau dans le conflit et le sous-développement. Si la RDC choisit la voie prise par le Burundi, l’ampleur des souffrances humaines pourrait éclipser ce que nous avons vu dans ce pays voisin. <br />
Une confrontation entre le président Kabila et ceux qui réclament des élections opportunes et crédibles n’est pas inévitable mais est de plus en plus probable à mesure que le pays se rapproche de l’échéance électorale fixée par la Constitution. Les efforts déployés par le gouvernement Kabila pour fermer l’espace civique et reporter le début des préparatifs de scrutin font craindre que Kabila n’ait l’intention de s’accrocher au pouvoir au-delà de son mandat constitutionnel, qui s’achève en décembre. Heureusement, le gouvernement n’a pas encore franchi le  » point de non-retour  » et des élections opportunes et crédibles conformes à la Constitution de la RDC sont encore possibles. <br />
Les obstacles majeurs à la tenue d’élections d’ici la fin de l’année 2016 sont d’ordre politique et non pas technique. Si les défis logistiques et techniques ne sont pas négligeables, notamment la nécessité de mettre à jour les listes électorales, ils peuvent en fin de compte être résolus pourvu que le gouvernement et les autres parties s’engagent à organiser des élections opportunes et crédibles. […] <br />
À nos inquiétudes viennent s’ajouter l’intensification systématique de la répression et la réduction de l’espace politique qui se sont produites en 2015. Le gouvernement de la RDC a détenu à plusieurs reprises des membres de l’opposition et de jeunes militants, assimilant publiquement l’opposition à des ennemis d’État, fermant des organes de presse et dispersant des manifestations pacifiques. Le 19 janvier, les forces de sécurité de tout le pays ont empêché par la force les fidèles de se rassembler dans l’enceinte des églises pour assister aux offices, menaçant les prêtres, confisquant les téléphones portables et procédant à des arrestations. <br />
Tandis que nous soutenons les efforts déployés par l’Union africaine en vue de négocier une issue constitutionnelle pacifique avec le gouvernement de la RDC et les groupes de l’opposition, nous œuvrons également pour nous assurer que toute protestation est pacifique et que toute protestation pacifique n’est pas matée avec une force répressive comparable à celle qui a déstabilisé le Burundi. […] <br />
[…] Étant donné le risque d’importantes violences en RDC, nous travaillerons en étroite collaboration avec la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), en particulier jusqu’au renouvellement de mandat en mars. Nous œuvrerons également avec l’UA, les partenaires régionaux et d’autres alliés en vue de soutenir les efforts de la MONUSCO visant à atténuer les troubles en RDC et de s’assurer que la région est prête à prévenir tout impact régional négatif.<br />
<br />
LE RWANDA ET L’ABSENCE DE PLURALITE D’OPINION <br />
Pour terminer, j’aimerais parler des divers aspects de notre relation avec le Rwanda. Le Rwanda est un participant majeur aux opérations de maintien de la paix dans le monde : il a détaché des soldats de la paix en République centrafricaine, au Darfour, au Soudan et au Soudan du Sud tandis que l’Unité de police constituée rwandaise fait partie de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti. Le pays a également accompli des progrès considérables sur la voie de l’éradication de la pauvreté tout en améliorant ses systèmes sanitaire et scolaire depuis le génocide catastrophique de 1994. Les Rwandais ont par ailleurs effectué d’immenses avancées en matière de réduction des violences sexuelles et de la traite des personnes. Le pays compte aussi le plus fort pourcentage de femmes parlementaires au monde. Notre assistance et notre partenariat avec le Rwanda ont largement contribué à l’acquisition de ces avantages par la population. <br />
Tout en travaillant avec le Rwanda à l’accroissement de ces bénéfices, nous nous inquiétons depuis longtemps et de plus en plus de l’orientation démocratique du pays et de son bilan en matière de droits humains. Nous craignons qu’avec le temps, si l’on ne remédie pas aux faiblesses du pays dans ces domaines, les progrès accomplis dans le secteur du développement économique ne s’en trouvent amoindris. Par exemple, le gouvernement rwandais a harcelé, emprisonné voire, selon certains, assassiné des opposants politiques, des défenseurs des droits de l’homme et d’autres personnes considérées comme une menace pour les autorités au Rwanda et à l’étranger. <br />
Les efforts déployés par le gouvernement rwandais pour faire systématiquement taire l’opposition et les critiques à l’intérieur du pays menacent le pluralisme politique et l’espace civique, indispensables à la solidité des institutions démocratiques, au dynamisme de l’économie et à la stabilité sur le long terme. Très récemment, nous avons assisté à une convergence de ces tendances lors du processus référendaire précipité qui, en fin d’année dernière, a conduit à l’adoption des amendements à la Constitution permettant au président Kagame de prolonger son mandat de 17 ans. Le président Kagame a ensuite annoncé dans son adresse du Nouvel An à la nation son intention de briguer un troisième mandat en 2017. <br />
Comme l’indiquent les rapports annuels sur les droits de l’homme du département d’État, les autorités rwandaises ont limité la liberté d’expression et les libertés de la presse, intimidant et arrêtant les journalistes qui exprimaient des critiques à l’encontre du gouvernement. Les ONG peinent à obtenir leur immatriculation en raison de lourdeurs bureaucratiques et des modalités de renouvellement de leur enregistrement. Les instances au pouvoir restreignent la formation de partis d’opposition, ce qui fait qu’il n’en existe qu’un seul, très faible. <br />
Les États-Unis se sont engagés à accroître leurs investissements et leurs relations commerciales avec le Rwanda et, plus largement, sa région. Toutefois, les milieux d’affaires internationaux recherchent des partenaires stables et fiables, et la confiance des investisseurs à long terme repose sur la force et la solidité d’institutions démocratiques aptes à vivre des passations de pouvoir pacifiques. […] <br />
Nous sommes également préoccupés par des rapports faisant état d’une amorce de comportement déstabilisant du Rwanda vis-à-vis de la crise au Burundi. Des sources crédibles dénoncent le recrutement de réfugiés burundais à l’intérieur des camps situés au Rwanda pour des attaques armées menées par l’opposition armée burundaise contre le gouvernement du Burundi. J’ai rencontré dernièrement trois anciens enfants soldats burundais en RDC qui m’ont déclaré avoir été recrutés dans des camps de réfugiés rwandais, entraînés en partie par des Rwandais, puis amenés en RDC où ils transitaient avant d’aller combattre au Burundi. Nous avons appelé le gouvernement rwandais à enquêter sur ces rapports, à faire respecter le caractère purement civil des camps de réfugiés et à demander des comptes aux auteurs d’actes illégaux. Toute tentative de recrutement de combattants, enfants ou adultes, dans les camps de réfugiés est totalement inacceptable. Nous avons par ailleurs clairement signifié que toute personne apportant un soutien matériel à un individu déjà visé par des sanctions américaines s’exposait elle-même à ces sanctions. <br />
Nos relations avec le Rwanda tiennent compte à juste titre des progrès considérables accomplis par le pays en matière de développement et de ses contributions au maintien de la paix, mais elles sont aussi de plus en plus pondérées par nos préoccupations concernant les droits civiques et humains ainsi que les principes de la démocratie. […] Nous prions instamment le gouvernement rwandais d’autoriser l’exercice plein et entier des droits de l’homme et des libertés fondamentales, notamment les libertés de réunion pacifique, d’association et d’expression, alors même que le Rwanda connaîtra des élections locales cette année, un scrutin présidentiel en 2017 et des élections législatives en 2018. <br />
Si de nombreuses évolutions dans la région sont source d’inquiétudes – en particulier la fermeture de l’espace politique et l’affaiblissement des constitutions – nous constatons que dans tous ces pays des gens continuent à se définir en fonction des promesses d’avenir de la région, et non des personnalités et tensions ethniques du passé. Ils partagent l’opinion du président Obama qui pense que l’avenir de l’Afrique repose non pas sur la force des hommes mais sur la solidité des institutions. Nous conservons l’espoir que 2016 constituera une année majeure pour les habitants des Grands Lacs dans leur avancée sur cette voie.<br />
<br />
<br />
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Politique TOM PERRIELLO INSISTE SUR LE RESPECT DE LA CONSTITUTION

Devant une commission du Sénat américain, le mercredi 10 février, l’Envoyé spécial de Barack Obama dans les Grands Lacs, Tom Perriello, a de...

DIALOGUE INCLUSIF LA CENCO DIT NON AU GOUVERNEMENT DE TRANSITION

February 15, 2016

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgazHOcHQfQ15ZeiwP22o-YjiogyZyuUPWbnGL5W5m-knyrOZGveTfy8NwVubkElqDvhPC5wDX-CXo4K9mxhjXaooyCujvqB6vk1mppnklSxVVuP_BYmK89xVdEp0mOjyT-PpyJaaCBQVVs/s1600/Snapshot_1082.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgazHOcHQfQ15ZeiwP22o-YjiogyZyuUPWbnGL5W5m-knyrOZGveTfy8NwVubkElqDvhPC5wDX-CXo4K9mxhjXaooyCujvqB6vk1mppnklSxVVuP_BYmK89xVdEp0mOjyT-PpyJaaCBQVVs/s400/Snapshot_1082.jpeg" width="400" /></a>Le Bureau de Liaison avec le Parlement (BLP) de la Conférence Episcopale du Congo (CENCO) a organisé vendredi 12 février une tribune d’expression populaire au centre Interdiocésain. Cette rencontre a été placée sous le thème  » Le dialogue est une opportunité pour la relance du processus électoral dans le pays « .<br />
<br />
L’Abbé Donatien Nshole, secrétaire général adjoint de la CENCO a indiqué que leur structure veille à ce que le dialogue n’énerve aucune disposition de la constitution. Il a souligné qu’aucun gouvernement de transition ne serait issu de ces assises. Le représentant de la CENCO a également exhorté toutes les parties prenantes à respecter la Constitution.<br />
» La CENCO se situe au milieu des pro-dialogue et des anti-dialogue. Nous estimons que c’est une voie loyale pour mettre fin à la crise qui secoue le pays  » a-t-il expliqué.<br />
» Le premier et le deuxième cycles électoraux en 2006 et 2011 ont connu des imperfections. Le dialogue est une nécessité impérieuse pour préparer le troisième cycle électoral. Mais, l’organisation de ce forum doit respecter la souveraineté du pays. Cela, ne doit pas se faire à géométrie variable  » a indiqué She Okitundu.<br />
L’opposition refuse le dialogue parce que le gouvernement a montré sa mauvaise foi pour organiser les élections a indiqué Grégoire Mirindi, député national de l’opposition.<br />
» Après cinq ans, il y a un cycle électoral. Nous avons un budget de 1 milliard pour organiser les 11 scrutins tant réclamées par la population. Nous avons une question majeure de la validité de la carte d’électeur  » a indiqué Corneille Nangaa, Président de la CENI.<br />
Au cours de la même journée, le n°1 de la CENI a reçu une délégation des membres de l’Association des Autorités Traditionnelles du Congo (ANATC) conduite par son président, Sa Majesté Godefroid Munongo. Ces chefs coutumiers étaient venus s’imprégner de la situation du processus électoral.<br />
» Nous avons été invités par la CENI en vue d’échanger sur l’avenir du pays. Nous soutenons la centrale électorale pour que les élections soient libres, transparentes et apaisées dans le pays  » a-t-il souligné.<br />
Le Président de la CENI a aussi organisé une matinée d’échange avec les institutions provinciales de Kinshasa sur l’état des lieux du processus électoral. Simard Simon TSOUMBOU<br />
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<link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgazHOcHQfQ15ZeiwP22o-YjiogyZyuUPWbnGL5W5m-knyrOZGveTfy8NwVubkElqDvhPC5wDX-CXo4K9mxhjXaooyCujvqB6vk1mppnklSxVVuP_BYmK89xVdEp0mOjyT-PpyJaaCBQVVs/s400/Snapshot_1082.jpeg" rel="image_src" width="400"></link>

Politique DIALOGUE INCLUSIF LA CENCO DIT NON AU GOUVERNEMENT DE TRANSITION

Le Bureau de Liaison avec le Parlement (BLP) de la Conférence Episcopale du Congo (CENCO) a organisé vendredi 12 février une tribune d’expre...

Affaire Mupende ya Kissindjora na piscine : Vieux Ndjora Moronda a répondre La bouche autorisée ( vidéo)

February 14, 2016

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuVSAhKz2T9JVLCgo0HWnKdZBNwnRFK8ZAciRVcxLOShKF4MDfvAcY_PeVqyg11Mdkp26QuFZk53lXnDLecjsUvSKxCYrGiuM1baW19OXlPwDJF6MGq1fAuTwze04xbAADKukH7MQ4etfN/s1600/Snapshot_132.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuVSAhKz2T9JVLCgo0HWnKdZBNwnRFK8ZAciRVcxLOShKF4MDfvAcY_PeVqyg11Mdkp26QuFZk53lXnDLecjsUvSKxCYrGiuM1baW19OXlPwDJF6MGq1fAuTwze04xbAADKukH7MQ4etfN/s400/Snapshot_132.jpeg" width="244" /></a></div>
Affaire Mupende ya Kissindjora : Vieux Ndjora Moronda a répondre La bouche autorisée ( vidéo)<br />
" <a class="profileLink" data-hovercard="/ajax/hovercard/user.php?id=100010658862076" href="https://www.facebook.com/vieuxndjora.moronda" style="background-color: white; color: #3b5998; cursor: pointer; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19.32px; text-decoration: none;">Vieux Ndjora Moronda</a><span style="background-color: white; color: #141823; font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19.32px;"> je M en fou la bouche autorisé soki o publié photo n'a ngai ya piscine nde e longoli ngai kissindjora ngai moko mutu n'a publié yango n'a yoki soni te bongo soki yo nde ô publié nde ekosala ngai pénza nini n'a comprendre yo ozangi nde eloko ya kofinga po omoni propre ti n'a kati mutu ya munene sans nduta olingaki n'a zala nzoto salite " </span><br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/VAHkc7ahJDM" width="480"></iframe><br />
<link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuVSAhKz2T9JVLCgo0HWnKdZBNwnRFK8ZAciRVcxLOShKF4MDfvAcY_PeVqyg11Mdkp26QuFZk53lXnDLecjsUvSKxCYrGiuM1baW19OXlPwDJF6MGq1fAuTwze04xbAADKukH7MQ4etfN/s400/Snapshot_132.jpeg" rel="image_src" width="400"></link>

Buzz infos en vidéos Musique Affaire Mupende ya Kissindjora na piscine : Vieux Ndjora Moronda a répondre La bouche autorisée ( vidéo)

Affaire Mupende ya Kissindjora : Vieux Ndjora Moronda a répondre La bouche autorisée ( vidéo) " Vieux Ndjora Moronda je M en fou l...

16 février 2016 : la dynamique sensibilise pour la journée ville morte !

February 14, 2016

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzv7QHvWUIwO3MOu6zv-tZYX1MUuPaQd-5YP90odvqKnwfFEynLRDGBA7zDhRDdoloN7fw150J9dr_ekXr263NjihBwcgErPh1yMBv2Sdgr2jkCx4mJDjJKO-aFij6K7oBePb-4jZ3RmdA/s1600/Snapshot_129.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzv7QHvWUIwO3MOu6zv-tZYX1MUuPaQd-5YP90odvqKnwfFEynLRDGBA7zDhRDdoloN7fw150J9dr_ekXr263NjihBwcgErPh1yMBv2Sdgr2jkCx4mJDjJKO-aFij6K7oBePb-4jZ3RmdA/s400/Snapshot_129.jpeg" width="400" /></a></div><strong style="line-height: 1.6em;"><em>La Dynamique pour l’unité d’actions de l’opposition sensibilise pour la journée ville morte de ce mardi 16 février 2016. Dans une conférence de presse animée vendredi 12 février dernier par Joseph Olengankoy, son Modérateur en exercice, cette famille politique de l’opposition appelle la population congolaise à rester à la maison, ne pas aller au travail et aussi ne pas envoyer les enfants à l’école ou à l’Université.</em></strong><br />
Ce, pour non seulement commémorer les martyrs de la démocratie, mais aussi pour démontrer au pouvoir de Kinshasa qu’il ne lui est pas permis de tout faire. C’était aussi l’occasion pour la Dynamique d’expliquer le bienfondé de cette démarche. Ces leaders de l’opposition pensent qu’aujourd’hui la démocratie est fortement menacée en République Démocratique du Congo et le processus est délibérément retardé par des velléités dictatoriales et des tentatives malveillantes de violer la Constitution de la République. Pour le Modérateur en exercice, toute l’opposition, la vraie, regarde désormais dans la même direction et elle est déterminée à militer pour le respect de la constitution et des lois de la République. Le fait de rester à la maison démontrera l’attachement des congolais à la constitution de la République.<br />
«C’est une occasion pour la population congolaise qui aspire au changement d’honorer la mémoire de victimes de tous les 16 février 1992 ; nous avons là aussi l’occasion de dire à Monsieur Kabila que l’opposition n’acceptera pas que les lois de la République en commençant par la constitution soit violé. Avec cette ville morte, nous allons dire haut et fort non au glissement, non au troisième mandat de Monsieur Kabila, non à la présidence à vie», a dit Joseph Olengankoy. Et de poursuivre que la République n’appartient pas à une seule personne, quand vous épuisé votre mandat, il faut savoir déposer, et laisser la place aux autres.<br />
«La Dynamique de l’opposition avec tous les leaders ici présents, nous disons oui à l’organisation de l’élection présidentielle dans les délais constitutionnels, oui à l’alternance politique, et surtout dénoncer les atteintes aux libertés fondamentales de notre peuple qui lui sont garanties par la Constitution», a-t-il insisté. A en croire la Dynamique de l’opposition, ça sera une façon de lancer un sérieux avertissement au Président de la République et à tous ceux qui sont tentés par la violation de la Constitution pour rester au pouvoir.  «Nous avons le devoir sacré de lutter, sans peur, pour que la démocratie, la paix, la sécurité et le développement s’y installent durablement», souligne-t-il.<br />
<strong>Kevin Inana   </strong><br />
<span class="texte" style="color: #333333; font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; margin-left: 10px; margin-right: 15px; position: relative; text-align: justify;"></span><span style="background-color: white;"></span><br />
<link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzv7QHvWUIwO3MOu6zv-tZYX1MUuPaQd-5YP90odvqKnwfFEynLRDGBA7zDhRDdoloN7fw150J9dr_ekXr263NjihBwcgErPh1yMBv2Sdgr2jkCx4mJDjJKO-aFij6K7oBePb-4jZ3RmdA/s400/Snapshot_129.jpeg" rel="image_src" width="400"></link>

Politique 16 février 2016 : la dynamique sensibilise pour la journée ville morte !

La Dynamique pour l’unité d’actions de l’opposition sensibilise pour la journée ville morte de ce mardi 16 février 2016. Dans une conférence...

Passation de pouvoir démocratique et pacifique. Thomas Perriello : ‘‘la RDC est le pays qui conserve les meilleures chances…’’

February 14, 2016

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZqdto5hmlrJMtl_kBUon1Xg4CPxtJOLs1jssXnqhvWJUJOqMEZn1JSwNqlHOpGjxioP5NoW0onpASiW3nyrRBPogk69dqsZzomCVackz5-1iUXIUevr5qXdEwY_6dEJcVFkhHgyA28Y9b/s1600/Snapshot_128.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="297" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZqdto5hmlrJMtl_kBUon1Xg4CPxtJOLs1jssXnqhvWJUJOqMEZn1JSwNqlHOpGjxioP5NoW0onpASiW3nyrRBPogk69dqsZzomCVackz5-1iUXIUevr5qXdEwY_6dEJcVFkhHgyA28Y9b/s400/Snapshot_128.jpeg" width="400" /></a></div>
<strong style="line-height: 1.6em;"><em>*Le pays de l’Oncle Sam, par le biais de Thomas Perriello, son envoyé spécial dans la région des Grands Lacs, vient de passer au scalpel, la situation politique de quelques pays de cette région. Il s’agit, précisément, de la RDC, du Rwanda et, enfin, du Burundi. Concernant le Congo-Kinshasa, l’administration Obama estime, par Perriello, que les obstacles majeurs dont souffrent le processus électoral, en général et, la tenue des élections présidentielle et législatives d’ici fin novembre, en particulier, sont ‘‘d’ordre politique et non technique’’. Toutefois, les Usa estiment que le point de non-retour n’est pas encore franchi. Les élections, des bonnes élections avec tout ce qui va avec dans les délais restent possibles. D’où, Kinshasa dispose encore du temps, mieux des options politiques et des moyens logistiques etc. pour s’inscrire, irrémédiablement, dans le respect de la Constitution, la préservation de la démocratie en acceptant une alternance pacifique du pouvoir au sommet de l’Etat. ‘‘La RDC est le pays qui conserve les meilleures chances … pour assurer la première passation des pouvoirs démocratique et pacifique de son histoire‘’, note Thomas Perriello. Poursuivant que ‘’si la RDC choisit la voie prise par le Burundi, l'ampleur des souffrances humaines pourrait éclipser ce qui a été vu chez son voisin ‘’. Il a tenu ces propos, mercredi, 10 février, au cours de son discours devant la commission sénatoriale américaine des affaires étrangères. Retrouvez, ci-après, les détails de l’extrait de sa déposition devant la Commission sénatoriale des affaires étrangères des Etats-Unis. </em></strong><br />
<br />
<strong>AMBASSADE DES ETATS-UNIS</strong><br />
<strong>KINSHASA.CONGO</strong><br />
<strong>Date: Le 12 février 2016</strong><br />
<strong>De: La Section des Affaires Publiques</strong><br />
<strong>Email :</strong><a href="mailto:KinshasaPress@state.gov"> KinshasaPress@state.gov</a><br />
<strong>Site Internet:</strong><a href="http://kinshasa.usembassy.gov/"> http://kinshasa.usembassy.gov</a><br />
<strong>Sujet: Déposition de Thomas Perriello, Envoyé spécial des États-Unis pour la région des</strong><br />
<strong>Grands Lacs d'Afrique, devant la Commission sénatoriale des affaires étrangères</strong><br />
<br />
<strong>La Politique des États-Unis en Afrique Centrale:</strong><br />
<strong>L'impératif de la bonne gouvernance</strong><br />
<strong>Le 10 février 2016</strong><br />
<strong>(Extraits du texte dans sa version précédant la déposition)</strong><br />
<br />
[¼] Pour les populations des Grands Lacs d'Afrique, 2016 est une année historique. Pour les Etats-Unis, cette année correspond au bilan de deux décennies d'investissement bipartite dans la stabilité, la démocratie, la prévention des atrocités et la prospérité partagée dans la région. Malheureusement, nous constatons plusieurs évolutions régionales troublantes - la fermeture de l'espace politique, l'escalade des conflits et des dirigeants déterminés à rester au pouvoir au-delà des limites de mandat constitutionnel.<br />
<br />
Pourtant, nous constatons également que les populations de la région sont toujours aussi engagées en faveur de la paix, de l'État de droit et qu'elles souhaitent bâtir un avenir très différent de leur passé.<br />
<br />
Un défi crucial pour le Rwanda, la République démocratique du Congo (RDC) et le Burundi au cours de l'année prochaine sera de savoir si leurs dirigeants renforceront ou mineront leurs propres parcours démocratiques. Les enjeux sont élevés car, comme nous l'avons vu au Burundi, lorsque des dirigeants prennent des mesures qui anéantissent les progrès démocratiques, il existe un risque d'instabilité et de conflit. Dans chacun de ces pays, les citoyens ont invariablement réclamé un système de gouvernement démocratique et mis en place des constitutions fixant des limites au mandat présidentiel afin d'assurer des passations de pouvoir régulières au moyen d'élections libres, équitables et crédibles.<br />
<br />
Notre soutien aux démocraties de par le monde demeure un principe fondamental<br />
de la politique américaine, reposant sur notre ferme conviction que les démocraties et l'État de droit offrent le meilleur fondement à long terme de la stabilité, de la dignité et de la prospérité. Pour réussir, les démocraties exigent le respect des droits de l'homme, la liberté de la presse, la primauté du droit et la capacité des citoyens à s'organiser pacifiquement et à exprimer leurs divergences de vues. Elles nécessitent aussi des passations de pouvoir pacifiques entre dirigeants élus. Il s'agit là de principes universels et leur rôle dans notre stratégie des Grands Lacs est essentiel.<br />
<br />
Sur l'ensemble du continent, les sondages révèlent un soutien sans réserves en faveur des limitations de mandat et des transitions démocratiques contre le leadership sclérosant d'une poignée d'«hommes forts ». La moitié des Africains a moins de 25 ans et, lors de mes voyages dans la région, j'ai pu percevoir leur désir d'une meilleure gouvernance et d'institutions démocratiques responsables. Un jeune de cette région me l'a affirmé : « Les jeunes comme moi ne se fient pas à notre prochain dirigeant. Nous nous fions à la promesse qu'il y aura un prochain dirigeant». Certes, un avenir bien plus prometteur est à portée mais, à l'instar de tant de jeunes de la région des Grands Lacs, nous voyons aussi qu'il y a lieu de s'inquiéter.<br />
Les citoyens et les dirigeants de ces pays doivent saisir cette occasion historique pour mettre leurs pays sur une voie positive. Les États-Unis, la région et la communauté internationale soutiendront ces efforts, mais au bout du compte ce seront les populations des Grands Lacs qui détermineront l'avenir de leurs pays.<br />
<br />
<strong>Le Burundi, une mise en garde pour la région</strong><br />
La dégradation de la crise au Burundi constitue une mise en garde contre les conséquences à prévoir lorsqu'un dirigeant s'accroche au pouvoir au détriment des fondements de son pays qui garantissent la stabilité et la cohésion sociale. Depuis la décision controversée du président Nkurunziza en avril 2015 de briguer un troisième mandat, le Burundi a sombré dans la violence et dans une extrême précarité, avec notamment des assassinats et des représailles contre des responsables du gouvernement, des membres des partis d'opposition et des représentants de la société civile. Les conflits mineurs sont devenus la norme, associés à des flambées de violence de la part des éléments de l'opposition armée comme des services de sécurité burundais. En particulier, au moins 87 personnes - mais probablement plusieurs centaines - auraient été tuées les 11 et 12 décembre lorsque des membres de l'opposition ont attaqué une série d'installations militaires, attaque qui a donné lieu à des mesures de répression prolongées de la part des forces gouvernementales, notamment des arrestations et des assassinats en pleine rue.<br />
Ces violences ont entraîné un exode massif des Burundais. Plus de 240 000 d'entre eux ont déjà fui le pays, avec encore plus de 200 départs par jour. Beaucoup d'autres voudraient fuir le pays, mais ils sont bloqués par les forces de sécurité burundaises et les milices de jeunes du parti au pouvoir, les Imbonerakure. À l'intérieur du pays, la pauvreté omniprésente, l'insécurité alimentaire chronique et les rumeurs d'une recrudescence des tensions ethniques et des craintes viennent aggraver une crise humanitaire déjà épouvantable. Le Haut- Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH) et d'autres sources internationales crédibles ont signalé de graves violations des droits de l'homme par les forces de sécurité burundaises - notamment des charniers, des viols et des tortures. [¼]<br />
L'absence d'une force de protection civile et les craintes croissantes de violations généralisées des droits de l'homme soulignent combien il est urgent de déployer davantage d'observateurs des droits de l'homme et de restaurer l'espace politique et la liberté de la presse. Le gouvernement burundais a fermé presque tous les organes de presse et chassé la grande majorité des journalistes indépendants et des militants de la société civile dans un effort visant à réduire au minimum les témoins sur le terrain. [¼]<br />
Le département d'État travaille en étroite collaboration avec d'autres ministères et avec la Maison-Blanche afin de s'assurer que nous faisons tout notre possible pour répondre à la crise humanitaire et soutenir les efforts régionaux en vue d'une solution politique. Par ailleurs, nous œuvrons étroitement avec l'Union européenne pour maximiser les pressions sur le gouvernement burundais au moyen de sanctions ciblées et de réductions de l'aide. [¼]<br />
Nos priorités consistent toujours à faire pression sur toutes les parties en présence pour qu'elles s'abstiennent de nouvelles violences, qu'elles s'engagent dans un dialogue à plein temps sous médiation régionale et soutiennent les plans d'urgence actuellement mis en place par l'Union africaine et les Nations Unies.<br />
Avec la signature et la mise en œuvre des accords d'Arusha, le Burundi a incarné pendant une décennie la réussite de la réconciliation d'après-conflit. Nous continuons à croire que le maintien des principes d'Arusha est essentiel au rétablissement de la stabilité et de la prospérité dans le pays. [¼]<br />
<strong>République démocratique du Congo : un risque accru de confrontation politique</strong><br />
Si le Burundi constitue une mise en garde, la RDC est le pays qui conserve les meilleures chances d'appliquer ces leçons pour assurer la première passation de pouvoir démocratique et pacifique de son histoire. Une crise politique se profile alors que la RDC se prépare - ou plutôt ne parvient pas à se préparer - aux élections historiques de novembre prochain. L'année à venir déterminera si la RDC tirera profit des gains importants de la décennie précédente et de son rôle de pays le plus démocratiquement ouvert de la région, ou si elle déviera de son cap en risquant de sombrer à nouveau dans le conflit et le sous-développement. Si la RDC choisit la voie prise par le Burundi, l'ampleur des souffrances humaines pourrait éclipser ce que nous avons vu dans ce pays voisin.<br />
Une confrontation entre le président Kabila et ceux qui réclament des élections opportunes et crédibles n'est pas inévitable mais est de plus en plus probable à mesure que le pays se rapproche de l'échéance électorale fixée par la Constitution. Les efforts déployés par le gouvernement Kabila pour fermer l'espace civique et reporter le début des préparatifs de scrutin font craindre que Kabila n'ait l'intention de s'accrocher au pouvoir au-delà de son mandat constitutionnel, qui s'achève en décembre. Heureusement, le gouvernement n'a pas encore franchi le « point de non-retour » et des élections opportunes et crédibles conformes à la Constitution de la RDC sont encore possibles. Les obstacles majeurs à la tenue d'élections d'ici la fin de l'année 2016 sont d'ordre politique et non pas technique. Si les défis logistiques et techniques ne sont pas négligeables, notamment la nécessité de mettre à jour les listes électorales, ils peuvent en fin de compte être résolus pourvu que le gouvernement et les autres parties s'engagent à organiser des élections opportunes et crédibles. [¼]<br />
À nos inquiétudes viennent s'ajouter l'intensification systématique de la répression et la réduction de l'espace politique qui se sont produites en 2015. Le gouvernement de la RDC a détenu à plusieurs reprises des membres de l'opposition et de jeunes militants, assimilant publiquement l'opposition à des ennemis d'État, fermant des organes de presse et dispersant des manifestations pacifiques. Le 19 janvier, les forces de sécurité de tout le pays ont empêché par la force les fidèles de se rassembler dans l'enceinte des églises pour assister aux offices, menaçant les prêtres, confisquant les téléphones portables et procédant à des arrestations.<br />
<br />
Tandis que nous soutenons les efforts déployés par l'Union africaine en vue de négocier une issue constitutionnelle pacifique avec le gouvernement de la RDC et les groupes de l'opposition, nous œuvrons également pour nous assurer que toute protestation est pacifique et que toute protestation pacifique n'est pas matée avec une force répressive comparable à celle qui a déstabilisé le Burundi. [¼]<br />
[¼] Étant donné le risque d'importantes violences en RDC, nous travaillerons en étroite collaboration avec la Mission de l'Organisation des Nations unies pour la<br />
stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), en particulier jusqu'au renouvellement de mandat en mars. Nous œuvrerons également avec l'UA, les partenaires régionaux et d'autres alliés en vue de soutenir les efforts de la MONUSCO visant à atténuer les troubles en RDC et de s'assurer que la région est prête à prévenir tout impact régional négatif.<br />
<br />
<strong>Le Rwanda et l'absence de pluralité d'opinion</strong><br />
Pour terminer, j'aimerais parler des divers aspects de notre relation avec le Rwanda. Le Rwanda est un participant majeur aux opérations de maintien de la paix dans le monde : il a détaché des soldats de la paix en République centrafricaine, au Darfour, au Soudan et au Soudan du Sud tandis que l'Unité de police constituée rwandaise fait partie de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti. Le pays a également accompli des progrès considérables sur la voie de l'éradication de la pauvreté tout en améliorant ses systèmes sanitaire et scolaire depuis le génocide catastrophique de 1994. Les Rwandais ont par ailleurs effectué d'immenses avancées en matière de réduction des violences sexuelles et de la traite des personnes. Le pays compte aussi le plus fort pourcentage de femmes parlementaires au monde. Notre assistance et notre partenariat avec le Rwanda ont largement contribué à l'acquisition de ces avantages par la population.<br />
Tout en travaillant avec le Rwanda à l'accroissement de ces bénéfices, nous nous inquiétons depuis longtemps et de plus en plus de l'orientation démocratique du pays et de son bilan en matière de droits humains. Nous craignons qu'avec le temps, si l'on ne remédie pas aux faiblesses du pays dans ces domaines, les progrès accomplis dans le secteur du développement économique ne s'en trouvent amoindris. Par exemple, le gouvernement rwandais a harcelé, emprisonné voire, selon certains, assassiné des opposants politiques, des défenseurs des droits de l'homme et d'autres personnes considérées comme une menace pour les autorités au Rwanda et à l'étranger.<br />
Les efforts déployés par le gouvernement rwandais pour faire systématiquement taire l'opposition et les critiques à l'intérieur du pays menacent le pluralisme politique et l'espace civique, indispensables à la solidité des institutions démocratiques, au dynamisme de l'économie et à la stabilité sur le long terme. Très récemment, nous avons assisté à une convergence de ces tendances lors du processus référendaire précipité qui, en fin d'année dernière, a conduit à l'adoption des amendements à la Constitution permettant au président Kagame de prolonger son mandat de 17 ans. Le président Kagame a ensuite annoncé dans son adresse du Nouvel An à la nation son intention de briguer un troisième mandat en 2017.<br />
Comme l'indiquent les rapports annuels sur les droits de l'homme du département d'État, les autorités rwandaises ont limité la liberté d'expression et les libertés de la presse, intimidant et arrêtant les journalistes qui exprimaient des critiques à l'encontre du gouvernement. Les ONG peinent à obtenir leur immatriculation en raison de lourdeurs bureaucratiques et des modalités de renouvellement de leur enregistrement. Les instances au pouvoir restreignent la formation de partis d'opposition, ce qui fait qu'il n'en existe qu'un seul, très faible.<br />
Les États-Unis se sont engagés à accroître leurs investissements et leurs relations commerciales avec le Rwanda et, plus largement, sa région. Toutefois, les milieux d'affaires internationaux recherchent des partenaires stables et fiables, et la confiance des investisseurs à long terme repose sur la force et la solidité d'institutions démocratiques aptes à vivre des passations de pouvoir pacifiques. [...]<br />
Nous sommes également préoccupés par des rapports faisant état d'une amorce de comportement déstabilisant du Rwanda vis-à-vis de la crise au Burundi. Des sources crédibles dénoncent le recrutement de réfugiés burundais à l'intérieur des camps situés au Rwanda pour des attaques armées menées par l'opposition armée burundaise contre le gouvernement du Burundi. J'ai rencontré dernièrement trois anciens enfants soldats burundais en RDC qui m'ont déclaré avoir été recrutés dans des camps de réfugiés rwandais, entraînés en partie par des Rwandais, puis amenés en RDC où ils transitaient avant d'aller combattre au Burundi. Nous avons appelé le gouvernement rwandais à enquêter sur ces rapports, à faire respecter le caractère purement civil des camps de réfugiés et à demander des comptes aux auteurs d'actes illégaux. Toute tentative de recrutement de combattants, enfants ou adultes, dans les camps de réfugiés est totalement inacceptable. Nous avons par ailleurs clairement signifié que toute personne apportant un soutien matériel à un individu déjà visé par des sanctions américaines s'exposait elle-même à ces sanctions.<br />
Nos relations avec le Rwanda tiennent compte à juste titre des progrès considérables accomplis par le pays en matière de développement et de ses contributions au maintien de la paix, mais elles sont aussi de plus en plus pondérées par nos préoccupations concernant les droits civiques et humains ainsi que les principes de la démocratie. [...] Nous prions instamment le gouvernement rwandais d'autoriser l'exercice plein et entier des droits de l'homme et des libertés fondamentales, notamment les libertés de réunion pacifique, d'association et d'expression, alors même que le Rwanda connaîtra des élections locales cette année, un scrutin présidentiel en 2017 et des élections législatives en 2018.<br />
Si de nombreuses évolutions dans la région sont source d'inquiétudes -en particulier la fermeture de l'espace politique et l'affaiblissement des constitutions - nous constatons que dans tous ces pays des gens continuent à se définir en fonction des promesses d'avenir de la région, et non des personnalités et tensions ethniques du passé. Ils partagent l'opinion du président Obama qui pense que l'avenir de l'Afrique repose non pas sur la force des hommes mais sur la solidité des institutions. Nous conservons l'espoir que 2016 constituera une année majeure pour les habitants des Grands Lacs dans leur avancée sur cette voie.<br />
<span class="texte" style="color: #333333; font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; margin-left: 10px; margin-right: 15px; position: relative; text-align: justify;"></span><span style="background-color: white;"></span><br />
<link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZqdto5hmlrJMtl_kBUon1Xg4CPxtJOLs1jssXnqhvWJUJOqMEZn1JSwNqlHOpGjxioP5NoW0onpASiW3nyrRBPogk69dqsZzomCVackz5-1iUXIUevr5qXdEwY_6dEJcVFkhHgyA28Y9b/s400/Snapshot_128.jpeg" rel="image_src" width="400"></link>

Passation de pouvoir démocratique et pacifique. Thomas Perriello : ‘‘la RDC est le pays qui conserve les meilleures chances…’’

internationale la Nation Politique Passation de pouvoir démocratique et pacifique. Thomas Perriello : ‘‘la RDC est le pays qui conserve les meilleures chances…’’

*Le pays de l’Oncle Sam, par le biais de Thomas Perriello, son envoyé spécial dans la région des Grands Lacs, vient de passer au scalpel, ...

RDC: Martin Fayulu libéré par Kabila deux jours avant la journée ville morte, sous pression des USA et de la diaspora déclare Koffi Joseph Ndjoli, Coordonnateur de l'Ecidé-Benelux) [VIDÉO]

February 14, 2016

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgObDxOhFwlXaVFACjCkc7Bt6-0acjimrjNs6JoEA-gyW7RcN-yvDXwx2y-ZCLAiu81YmeNKhmO-qBrfgw486gNmFntHCGp41Y9ZR_BzGAhi_iOhLK04yi6t8Ne7SSQvRqXOOqjW0v6zhSq/s1600/Snapshot_126.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgObDxOhFwlXaVFACjCkc7Bt6-0acjimrjNs6JoEA-gyW7RcN-yvDXwx2y-ZCLAiu81YmeNKhmO-qBrfgw486gNmFntHCGp41Y9ZR_BzGAhi_iOhLK04yi6t8Ne7SSQvRqXOOqjW0v6zhSq/s200/Snapshot_126.jpeg" width="200" /></a></div>RDC: Martin Fayulu libéré par Kabila deux jours avant la journée ville morte, sous pression des USA et de la diaspora déclare Koffi Joseph Ndjoli, Coordonnateur de l'Ecidé-Benelux) [VIDÉO]<br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="300" src="https://www.youtube.com/embed/-1VE-Fh30M4" width="600"></iframe><br />
<link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgObDxOhFwlXaVFACjCkc7Bt6-0acjimrjNs6JoEA-gyW7RcN-yvDXwx2y-ZCLAiu81YmeNKhmO-qBrfgw486gNmFntHCGp41Y9ZR_BzGAhi_iOhLK04yi6t8Ne7SSQvRqXOOqjW0v6zhSq/s400/Snapshot_126.jpeg" rel="image_src" width="400"></link>

infos en vidéos les Combattants et l'Echos de la Diaspora Politique RDC: Martin Fayulu libéré par Kabila deux jours avant la journée ville morte, sous pression des USA et de la diaspora déclare Koffi Joseph Ndjoli, Coordonnateur de l'Ecidé-Benelux) [VIDÉO]

RDC: Martin Fayulu libéré par Kabila deux jours avant la journée ville morte, sous pression des USA et de la diaspora déclare Koffi Joseph N...

Candidat unique à la présidentielle . Opposition : Tshisekedi, Katumbi et Kamerhe divisés !

February 14, 2016

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcXPLB6AMHq1ul9pm5WvJ_HCh2jB2WW4h7gmtFtV24mDTPVZpMZAgvjFntg-hLwCkxGSw-dTzbaXmkGvU4wr3aiWXK_3dpn9Ve_LAiwf0ZYWSEpS8av3VjuZQNX1RrrTSTRjCFBUXOz3Dc/s1600/Snapshot_125.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcXPLB6AMHq1ul9pm5WvJ_HCh2jB2WW4h7gmtFtV24mDTPVZpMZAgvjFntg-hLwCkxGSw-dTzbaXmkGvU4wr3aiWXK_3dpn9Ve_LAiwf0ZYWSEpS8av3VjuZQNX1RrrTSTRjCFBUXOz3Dc/s400/Snapshot_125.jpeg" width="400" /></a></div>
*Dans des salons huppés de la ville de Kinshasa, on parle, de plus en plus, des résultats d’un sondage sur les présidentiables qui émargent de l’Opposition pour les élections de 2016 en République Démocratique du Congo. Trois noms sont cités : Etienne Tshisekedi, Moïse Katumbi et Vital Kamerhe. Selon des bribes d’information parvenues à La Prospérité, les deux premières personnalités, c’est-à-dire, Etienne Tshisekedi et Moïse Katumbi se tiendraient dans un mouchoir de poche, avec une légère avance pour le président national de l’UDPS.  Vital Kamerhe les talonne. Tshisekedi est-il prêt à s’effacer au profit de l’ancien Gouverneur du Katanga ? Kamerhe va-t-il revoir à la baisse ses ambitions ? <br />
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Une analyse FFOM, prenant en compte les forces, faiblesses, opportunités et menaces de ces trois candidats, a permis de réaliser qu’Etienne Tshisekedi reste populaire au sein de l’ethnie Luba avec un ancrage dans ce qui a constitué le grand Kivu et les deux défuntes provinces du Kasaï. Katumbi, par contre, est populaire  au Katanga et dans les provinces autour de Kinshasa. De Vital Kamerhe, on dit que sa cote est en hausse dans les grandes villes du pays et auprès des jeunes de l’Est du pays. De quoi quadriller l’ensemble du territoire national,  s’ils étaient unis. Il reste qu’à un  moment où l’on parle de l’éventualité d’une candidature unique de l’Opposition pour conquérir le fauteuil présidentiel, aux prochaines élections, les résultats d’un sondage attribué à un laboratoire américain,  montrent que ce qui divise les trois présidentiables est plus profond que ce qui peut les unir. Croupissant sous le poids de l’âge, bien que fatigué de corps, il est peu probable qu’Etienne Tshisekedi s’efface au profit de la candidature de Moïse Katumbi. Déjà en 2011, il l’avait fait voir de toutes les couleurs à Vital Kamerhe qui lui demandait de se retirer. On se rappelle du  niet de Tshisekedi qui affirmait n’avoir pas lutté pendant plus de deux décennies pour,  finalement,  faire le lit des autres. Il y a peu, Etienne Tshisekedi a annoncé son retour en RDC pour continuer à mener son combat politique. Il a même souhaité rassembler l’Opposition autour de sa personne.  Bruno Mavungu, Secrétaire général de l’UDPS, a convoqué, jeudi 11 février, les journalistes pour  déclarer que son parti n’est pas concerné par les activités politiques du Front Citoyen  notamment,  la journée ville morte de mardi 16 février. Pour la première fois depuis 1992, l’UDPS a décidé de passer sous silence les commémorations des martyrs de la démocratie, tombés sous les balles de Mobutu, le 16 février 1992. En lieu et place, Bruno Mavungu a prévu une messe d’actions de grâce, un jour plus tôt, c’est-à-dire, le lundi 15 février pour célébrer l’anniversaire de la création de l’UDPS. On peut s’apercevoir que les partisans de Tshisekedi sont loin  de suivre Moïse Katumbi qu’ils accusent d’avoir soutenu le Président Kabila jusqu’aux dernières heures. En retour, d’autres reprochent à Etienne Tshisekedi sa mollesse, son incapacité à  exercer l’impérium après qu’il se soit autoproclamé Président élu en 2011. Comme quoi, Tshisekedi demeure un candidat facile à battre à la présidentielle, les mêmes causes produisant les mêmes effets et ce,  dans les mêmes conditions. Moïse Katumbi a, également, ses faiblesses, si l’on en croit ceux qui se dressent contre sa candidature. Il manquerait un réseau institutionnel de votants à l’intérieur du pays, ainsi que de réseaux étrangers au sein de la diaspora congolaise. Il manque, ajoute-t-on, des capacités organisationnelles extra-katangaises. Dans sa montée, l’ex-Gouverneur du Katanga est accusé de dresser les partis d’opposition, les uns contre les autres. S’il y a des primaires pour désigner un candidat unique de l’Opposition, il est évident que Moïse Katumbi l’emporte, si Vital Kamerhe  renonçait  à ses ambitions présidentielles. Tshisekedi l’entend-il de cette oreille ?<br />
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La Pros. <br />
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Politique Candidat unique à la présidentielle . Opposition : Tshisekedi, Katumbi et Kamerhe divisés !

*Dans des salons huppés de la ville de Kinshasa, on parle, de plus en plus, des résultats d’un sondage sur les présidentiables qui émargen...

Echos des combattants : "BOKETSHU,ESSO EN COLERE PONA MARIE MISAMU, FR PATRICE , LIKAMBU YA COUPE YA LEOPARD NA KANIAMA" (vidéo)

February 14, 2016

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Echos des combattants  : "BOKETSHU,ESSO EN COLERE PONA MARIE MISAMU, FR PATRICE , LIKAMBU YA COUPE YA LEOPARD NA KANIAMA" (vidéo)<br />
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infos en vidéos les Combattants et l'Echos de la Diaspora Politique Echos des combattants : "BOKETSHU,ESSO EN COLERE PONA MARIE MISAMU, FR PATRICE , LIKAMBU YA COUPE YA LEOPARD NA KANIAMA" (vidéo)

Echos des combattants : "BOKETSHU,ESSO EN COLERE PONA MARIE MISAMU, FR PATRICE , LIKAMBU YA COUPE YA LEOPARD NA KANIAMA" (vidéo...

Réaction de Martin Fayulu après sa libération : " Les militaires m 'ont tabassé , je suis blessé , ils m 'ont aussi insulté.. " ( vidéo)

February 14, 2016

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infos en vidéos Justice Politique Réaction de Martin Fayulu après sa libération : " Les militaires m 'ont tabassé , je suis blessé , ils m 'ont aussi insulté.. " ( vidéo)

Réaction de Martin Fayulu après sa libération : " Les militaires m 'ont tabassé , je suis blessé , ils m 'ont aussi insulté.. ...

Appel de Vital Kamerhe à la ville morte ce 16 février 2016 ( vidéo)

February 14, 2016

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BA SANGO YA CONGO KINSHASA

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