BA SANGO YA CONGO KINSHASA

Le dialogue toujours enlisé. Kinshasa : Kodjo reçoit les catholiques, la SADC et des diplomates africains

October 11, 2016

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Le lundi 10 octobre 2016 aura été une journée bien chargée pour Edem Kodjo. Pourtant une rumeur faisait état de sa démission dans la matinée. Par ces entrevues, l’homme aura prouvé qu’elle était bel et bien fausse. Il a conféré, en effet, aux environs de 12 heures dans ses appartements du  18ème niveau au Pullman grand Hôtel de Kinshasa, avec une délégation de la SADC et des ministres des affaires étrangères de la Tanzanie, du Mozambique ainsi que de l’Angola. Puis, le soir, à 17 heures, toujours dans le même cadre, l’ancien premier ministre togolais a échangé avec une délégation de l’Eglise Catholique conduite par l’évêque Oscar Cantou, président du comité justice et paix internationale. Le week-end dernier, le président Joseph Kabila avait émis le vœu de voir le dialogue prendre fin au plus tôt.  Les consultations menées par Edem Kodjo pour débloquer ce forum semblent, désormais, prendre un coup d’accélérateur.<br />
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Augustin P. Mahiga, le ministre Tanzanien des affaires étrangères a révélé à la presse, au nom de tous les ministres des affaires étrangères, que le but de la rencontre était de s’enquérir du processus du dialogue dont Kodjo Edem supervise les travaux depuis maintenant un mois et 11 jours.  La SADC serait aussi éprise de ce même intérêt pour la réussite du dialogue afin que la paix en République Démocratique du Congo, une des plaques tournantes de la région, perdure. Georges Chikoti, ministre angolais des Relations extérieures a, quant à lui, évoqué la grande rencontre sur le Congo-Kinshasa qui va devoir avoir lieu à Luanda, le 26 octobre 2016. Outre son pays, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs –CIRGL- ainsi que l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine participent à la réussite de ce rendez-vous. «La réunion de Luanda  est une initiative de Ban Ki-Moon qui avait permis la signature d’un accord-cadre sur la RDC à Addis-Abeba en février 2013. Ce document implique plusieurs institutions dont 14 Etats. Pour la première fois, le secrétaire général de l’ONU, a proposé que les chefs d’Etats se rencontrent pour parler de l’ensemble de la sous-région et de la RDC, » a-t-il affirmé. L’évêque Oscar Cantou dans sa délégation assistée par l’abbé Donatien Nshole a émis sur un autre registre. Pour lui, le dialogue est une bonne chose. D’où, faut-il l’encourager. L’Eglise Catholique tiendrait aussi à la paix en privilégiant cette voie pour que la crise politico-électorale du Congo-Kinshasa soit résolue. Mais, il martèle sur le respect de la constitution de la République.<br />
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Malgré ces consultations marathons, jusqu’ici, aucune date de la réouverture du dialogue n’est connue. Le projet d’accord politique est toujours bloqué.

Politique Le dialogue toujours enlisé. Kinshasa : Kodjo reçoit les catholiques, la SADC et des diplomates africains

Le lundi 10 octobre 2016 aura été une journée bien chargée pour Edem Kodjo. Pourtant une rumeur faisait état de sa démission dans la matin...

Grands Lacs : ouverture d’un atelier sur le commerce transfrontalier et la paix

October 11, 2016

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<strong style="line-height: 1.6em;">Nefertiti Ngudianza Kisula, Ministre du Commerce Extérieur,  a ouvert, hier,  lundi  10 octobre 2016, </strong><strong style="line-height: 1.6em;">à l’</strong><strong style="line-height: 1.6em;">H</strong><strong style="line-height: 1.6em;">ôtel Béatrice,</strong><strong style="line-height: 1.6em;"> dans la commune de la Gombe, </strong><strong style="line-height: 1.6em;">un atelier sur le commerce transfrontalier et la paix dans la région des Grands Lacs. Cet atelier regroupe des experts et acteurs majeurs du commerce transfrontalier des pays de la région des Grands Lacs.  Durant deux jours, soit du 10 au 11 octobre, les participants réfléchissent </strong><strong style="line-height: 1.6em;">sur les voies et moyens de consolider la paix dans leurs pays respectifs, à travers le commerce transfrontalier.</strong><br />
Pour la ministre du Commerce Extérieur de la RD Congo, il existe, en effet, une corrélation évidente entre le commerce et la paix, d’une part, le commerce et la création des richesses, d’autre part.<br />
«La facilitation du commerce qui est un des moyens utilisés pour le maintien de la paix et du développement constitue également un instrument de croissance économique et de réduction de la pauvreté…», a déclaré Mme Nefertiti, dans son mot d’ouverture de l’atelier.<br />
<strong>Lutter contre les obstacles du commerce</strong><br />
L’activité rentre également dans le cadre du projet <em>«</em>Commerce au service de la Paix<em>»,</em> mis sur pied conformément à une directive de la 7<sup>eme</sup> réunion des Ministres des affaires étrangères, tenue à Djibouti, en novembre 2006.<br />
Placé sous le thème <em>«le Commerce transfrontalier et la paix dans la région des Grands Lacs»</em>, l'objectif de ce projet est de consolider la paix dans les pays post-conflit, en encourageant l'interaction et l'instauration de la confiance entre les communautés à travers la facilitation et la formalisation des échanges commerciaux transfrontaliers.<br />
Il faut, pour ce faire, lutter contre les obstacles au commerce qui occasionnent des conflits, et favoriser la croissance et le développement des pays concernés. Ce qui favoriserait l'intégration régionale des économies et des peuples.<br />
Cet atelier sera suivi d’un second atelier (13 et 14 octobre) pour sensibiliser et former des acteurs publics et privés, sur les avantages de la mise en œuvre du Régime commercial simplifié (RECOS) du COMESA en RD Congo. Le pays a, en effet, obtenu des fonds supplémentaires de la Banque Africaine de Développement (BAD) pour la mise en œuvre du RECOS aux postes frontières qu'elle partage avec la Zambie, le Rwanda, l'Ouganda, le Burundi et le Soudan du Sud.<br />
Ce régime porte sur l’harmonisation des listes des produits éligibles sous RECOS entre la RD Congo et ces cinq pays voisins.<br />
<strong>Le RECOS : instrument de paix et d’intégration</strong><br />
La mise en œuvre effective du RECOS est une solution pour faire du commerce transfrontalier un important instrument de paix, d’intégration et de développement des pays et des peuples de la région.<br />
Il vise à aider les petits Commerçants transfrontaliers (qui sont surtout les femmes et les jeunes) à quitter le commerce informel et à tirer profit des avantages liés à la franchise.<br />
Le RECOS devrait résoudre les problèmes de pauvreté, d'insécurité alimentaire et de sous-développement des populations transfrontalières, et permettre la fiabilité dans l’établissement des statistiques officielles des douanes.<br />
A ce jour, les listes des produits éligibles au RECOS sont déjà harmonisées avec la Zambie, le Rwanda, l'Ouganda, le Burundi sauf le Soudan du sud. Tous les Bureaux d'information commerciale (BIC) concernés par le programme ont été visités et leurs besoins en équipement établis.<br />
Ce qui va faciliter le ravitaillement en denrées alimentaires de première nécessité dans les pays concernés et ainsi contribuer à lutter contre la pauvreté des populations transfrontalières.<br />
Ces deux ateliers sont organisés par le ministère congolais du Commerce Extérieur, avec l'appui du COMESA, en collaboration avec la Cellule d’appui à l’Ordonnateur national du Fonds européen de développement (COFED). Le programme est financé par l'Union Européenne via COMESA, avec l'appui technique du ministère du Commerce extérieur, du ministère des Affaires étrangères, du ministère des Finances et celui de l’Intérieur.<br />
<strong>Christine Ngalula </strong><br />
<span class="texte" style="color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; margin-left: 10px; margin-right: 15px; position: relative; text-align: justify;"></span><span style="background-color: white;"></span><br />

Economie Politique Grands Lacs : ouverture d’un atelier sur le commerce transfrontalier et la paix

Nefertiti Ngudianza Kisula, Ministre du Commerce Extérieur, a ouvert, hier, lundi 10 octobre 2016, à l’ H ôtel Béatrice, dans la comm...

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