Marche 21 : Ba kinois baza débout lelo kabila azo kende (VIDEO)

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Au tour de Kinshasa infos en vidéos Politique Marche 21 : Ba kinois baza débout lelo kabila azo kende (VIDEO)

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Marche pacifique du 21/01 en RDC : de nombreux fidèles sont retrnchés dans la cathédrale Saint-Josaeph à Goma. A l'extérieur, situation confuse. Charge des forces de l'ordre avec gaz lacrymogène et tirs à balles réelles pour empêcher les croyants de participer à la mobilisation.(VIDEO)

<blockquote class="twitter-video" data-lang="fr"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> </div> <div dir="ltr" lang="fr"> Marche pacifique du 21/01 en <a href="https://twitter.com/hashtag/RDC?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#RDC</a> : de nombreux fidèles sont retranchés dans la cathédrale Saint-Joseph à Goma. A l'extérieur, situation confuse. Charge des forces de l'ordre avec gaz lacrymogène et tirs à balles réelles pour empêcher les croyants de participer à la mobilisation. <a href="https://t.co/fuOKht7phX">pic.twitter.com/fuOKht7phX</a></div> — Adrien Seyes (@adrienseyes) <a href="https://twitter.com/adrienseyes/status/955025661474885632?ref_src=twsrc%5Etfw">21 janvier 2018</a></blockquote> <script async="" charset="utf-8" src="https://platform.twitter.com/widgets.js"></script><br />

infos en vidéos Politique Marche pacifique du 21/01 en RDC : de nombreux fidèles sont retrnchés dans la cathédrale Saint-Josaeph à Goma. A l'extérieur, situation confuse. Charge des forces de l'ordre avec gaz lacrymogène et tirs à balles réelles pour empêcher les croyants de participer à la mobilisation.(VIDEO)

Marche pacifique du 21/01 en #RDC : de nombreux fidèles sont retranchés dans la cathédrale Saint-Joseph à Goma. A l'extérieur, situ...

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Témoin : dès la fin des lutirgies à Lemba comme à Kintambo vélodrome, les foules sorties massivemen ont été dispersées à coup des gaz lacrymogènes et autres balles en caoutchouc. L'on déplore déjà les premiers blessés, les forces de la Monusco présentes n'ont rien fait pour s'interposer

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZt0_MkSbpULDCRz0IwiH7Vs27JptcGR2LZY-brWmzXPj9fHKHIF2tzmaLyuFOOwF6h0ij3h-Ig7CbMp0hokNXE5Wf-ZQ7OW06O9CX9Sbhap0b4E40sK2yJ_3vw6INYouEvSVIqwwWPho/s1600/Snapshot_207.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="565" data-original-width="1251" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZt0_MkSbpULDCRz0IwiH7Vs27JptcGR2LZY-brWmzXPj9fHKHIF2tzmaLyuFOOwF6h0ij3h-Ig7CbMp0hokNXE5Wf-ZQ7OW06O9CX9Sbhap0b4E40sK2yJ_3vw6INYouEvSVIqwwWPho/s400/Snapshot_207.jpg" width="400" /></a></div> <br />

Au tour de Kinshasa Politique Témoin : dès la fin des lutirgies à Lemba comme à Kintambo vélodrome, les foules sorties massivemen ont été dispersées à coup des gaz lacrymogènes et autres balles en caoutchouc. L'on déplore déjà les premiers blessés, les forces de la Monusco présentes n'ont rien fait pour s'interposer

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Kinshasa : Manifestants et fidèles séquestrés à l’intérieur des eglises Christ-Roi et Saint-Michel

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5nW5dP4X2d0qF3Q4e_7ok8UXrQ7O4qVlxeZVi1JV68sQ-EZRZZTL2Y0Oq34OtofMg6YEua5DM9zsP2oaIXOJ4RSNRIYAJS9mLNzpuZ4aBtyxquXqiUrSixY5RMWl4jVJpKEs_IpW9KUM/s1600/Snapshot_206.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="486" data-original-width="649" height="298" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5nW5dP4X2d0qF3Q4e_7ok8UXrQ7O4qVlxeZVi1JV68sQ-EZRZZTL2Y0Oq34OtofMg6YEua5DM9zsP2oaIXOJ4RSNRIYAJS9mLNzpuZ4aBtyxquXqiUrSixY5RMWl4jVJpKEs_IpW9KUM/s400/Snapshot_206.jpg" width="400" /></a></div> <br /><br />A la paroisse Christ-Roi dans la commune de Kasa-Vubu où l’on a noté la présence du président de l’UNC, Vital Kamerhe, les manifestants sont pour l’instant séquestrés à l’intérieur de la paroisse après avoir tenté de marcher avant d’être dispersés par la police<br /><br />“On a dispersé les manifestants à la paroisse Christ-Roi. il y a eu 4 blessés et jusque là, ils sont toujours coincés à l’intérieur parce que la police a encerclé la paroisse. Ils avaient marché jusqu’au niveau du marché Gambela où ils ont été dispersés. Ils sont donc retournés à la paroisse avec le curé où ils sont coincés à l’intérieur pour le moment”, raconte le reporter d’ACTUALITE.CD.<br /><br />La même situation a été constatée à l’Eglise Saint Michel où les manifestants ont, eux aussi, été dispersés après avoir franchi deux barrages de police.

Au tour de Kinshasa Politique Religion Kinshasa : Manifestants et fidèles séquestrés à l’intérieur des eglises Christ-Roi et Saint-Michel

A la paroisse Christ-Roi dans la commune de Kasa-Vubu où l’on a noté la présence du président de l’UNC, Vital Kamerhe, les manifestants so...

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Marche 21Janvier RDC Certains chrétiens et manifestants se sont enfermés dans la cathédrale à Goma! La police à l'extérieur essaie de les faire sortir à coup de gaz lacrymogènes .

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiNTqXyOgbpXSUDUOr7MqY4YbNlzjvZTjDbxJ0x3BkRg3kwZUfSAYYh-cscJ6q8UfomhwZ3V3cG8PH9iW7mpWWPuX1aXCOcZWJ8YYWpG3f0mZOMNEMgVm5k1Mg742ctFaVa95JI0I1Tdc/s1600/Snapshot_205.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="410" data-original-width="617" height="265" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiNTqXyOgbpXSUDUOr7MqY4YbNlzjvZTjDbxJ0x3BkRg3kwZUfSAYYh-cscJ6q8UfomhwZ3V3cG8PH9iW7mpWWPuX1aXCOcZWJ8YYWpG3f0mZOMNEMgVm5k1Mg742ctFaVa95JI0I1Tdc/s400/Snapshot_205.jpg" width="400" /></a></div> Une forte répression des forces de l’ordre est signalé dans la province du Nord-Kivu où les mouvements citoyens se sont mobilisés pour la marche organisée par les laïcs catholiques<br /> <br /> A Goma, des tirs de gaz lacrymogène et à balles réelles sont enregistrés aux abords de la Cathédrale Saint-Joseph où les fidèles sont quasiment séquestrés par les forces de police qui empêchent toute sortie, rapportent des témoins sur place.<br /> <br /> Des blessés sont signalés parmi les fidèles réunis dans la Cathédrale après les tirs de bombes à gaz lacrymogènes. La Lucha rapporte également l’arrestation d’au moins 6 personnes dont 4 de ses militants.<br /> <br /> A Beni, les militants de la Lucha ont marché jusqu’au rond point BCDC où ils se sont heurtés à la police qui les a dispersés par des gaz lacrymogène. Des arrestations sont signalés, mais, annonce une source, personne d’entre eux n’a été tabassé comme par le passé.

Politique Province Marche 21Janvier RDC Certains chrétiens et manifestants se sont enfermés dans la cathédrale à Goma! La police à l'extérieur essaie de les faire sortir à coup de gaz lacrymogènes .

Une forte répression des forces de l’ordre est signalé dans la province du Nord-Kivu où les mouvements citoyens se sont mobilisés pour la ...

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Flash RDC Marche 21 Janvier : au moins 9 blessés dont 2 graves à la paroisse Saint-Joseph de #Kinshasa. 50 Casques bleus de la @MONUSCO se sont interposés devant l’église entre les manifestants et la police, selon témoin.

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNlCfLohqxkwu8wh8CioAnzrC5-ajY_Hst07POvvaCwESjXMRna_8RTPgZ0wcAzz1ySbXVI4xKspVGGsbYXKTQXJjqf5pG-UOBsZZxKKJ4xb0W2nAkPlYGHA1e9vY8IYvjhp552wD7oPQ/s1600/Snapshot_203.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="367" data-original-width="678" height="216" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNlCfLohqxkwu8wh8CioAnzrC5-ajY_Hst07POvvaCwESjXMRna_8RTPgZ0wcAzz1ySbXVI4xKspVGGsbYXKTQXJjqf5pG-UOBsZZxKKJ4xb0W2nAkPlYGHA1e9vY8IYvjhp552wD7oPQ/s400/Snapshot_203.jpg" width="400" /></a></div> <br />Les scènes de violence sont annoncées un peu partout dans le pays.<br /><br /><br />A Kinshasa, les casques bleus se sont finalement interposés à l’église St Joseph. Il y aurait 9 blessés.<br /><br />Dans la commune de Kasa Vubu, les fidèles et marcheurs sont séquestrés à l’intérieur de l’église Christ Roi. Les « marcheurs » ont réussi a faire plusieurs centaines de mètres malgré les tirs de lacrymogène. Ils ont été contraints de se replier et sont désormais séquestrés à l’intérieur de l’église. Vital Kamerhe, le patron de l’UNC, était dans le batiment.<br /><br />Le même scénario serait de mise à Saint-Michel.<br /><br />A Goma, les fidèles seraient bloqués à l’intérieur de la Cathédrale, ici aussi plusieurs blessés seraient à déplorer.<br /><br />« C’est comme si Kabila avait décidé de déclarer la guerre à tout le peuple congolais« , nous explique une habitante de Goma. « Un homme seul, même avec son armée, ne peut résister longtemps. Comme l’ont dit les responsables du mouvement des laïcs catholiques, il ne peut plus y avoir de marche arrière. Il devra nous tuer tous s’il veut conserver le pouvoir. S’il ne le fait pas, il devra fuir ou…«

Au tour de Kinshasa Politique Flash RDC Marche 21 Janvier : au moins 9 blessés dont 2 graves à la paroisse Saint-Joseph de #Kinshasa. 50 Casques bleus de la @MONUSCO se sont interposés devant l’église entre les manifestants et la police, selon témoin.

Les scènes de violence sont annoncées un peu partout dans le pays. A Kinshasa, les casques bleus se sont finalement interposés à l’église ...

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Flash RDC : Marche21Janvier les rassemblements sont systématiquement dispersés à #Kinshasa : "des tirs à balles réelles sont entendus à la paroisse St -Vincent de Paul dans la commune de Ngiri-Ngiri. Les fidèles sont dispersés à coup gaz lacrymogènes"

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Au tour de Kinshasa Politique Flash RDC : Marche21Janvier les rassemblements sont systématiquement dispersés à #Kinshasa : "des tirs à balles réelles sont entendus à la paroisse St -Vincent de Paul dans la commune de Ngiri-Ngiri. Les fidèles sont dispersés à coup gaz lacrymogènes"

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Flash RDC : Marche 21 Janvier plusieurs sources signalent des morts : une jeune religieuse Thérèse #Kapamgala tuée à la paroisse St-François de #Kitambo selon #CLC. Des personnes tuées signalées à #Ndjili où la répression apparaît particulièrement brutale

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLaal1RK35Yv8nlDx6oQIyiDBlSOGKgeT95SPO8tt6HyZB4Yad_Pg3VMDJlSxWz13QKUS-9OiEbRhpEHNG2yuzNJwLTj9XnXaoXG1aYdob5YZlqnFc4nLxMbWwCcYHO5lTIYzdTsknx2w/s1600/Snapshot_200.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="464" data-original-width="630" height="293" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLaal1RK35Yv8nlDx6oQIyiDBlSOGKgeT95SPO8tt6HyZB4Yad_Pg3VMDJlSxWz13QKUS-9OiEbRhpEHNG2yuzNJwLTj9XnXaoXG1aYdob5YZlqnFc4nLxMbWwCcYHO5lTIYzdTsknx2w/s400/Snapshot_200.jpg" width="400" /></a></div> <br />

Au tour de Kinshasa Politique Flash RDC : Marche 21 Janvier plusieurs sources signalent des morts : une jeune religieuse Thérèse #Kapamgala tuée à la paroisse St-François de #Kitambo selon #CLC. Des personnes tuées signalées à #Ndjili où la répression apparaît particulièrement brutale

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RDC : Nouvelles violences policières face aux marcheurs (VIDEO)

De Kinshasa à Goma en passant par Bukavu ou Lubumbashi, les mêmes témoignages nous parviennent.<br /> <br /> <iframe allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="" frameborder="0" height="300" src="https://www.youtube.com/embed/SCZ2BYjlO00" width="600"></iframe><br /> <br /> Le pouvoir a, une fois encore, fait couper le signal Internet ce dimanche, jour de la marche des catholiques, en RDC.<br /> <br /> Mais des informations nous parviennent et tout semble indiquer que la mobilisation populaire est bien plus forte encore que celle du 31 décembre.<br /> <br /> La police a tenté d’empêcher les marches mais les fidèles n’ont pas cédé face à la menace. De nombreux cortèges ont quitté les églises, la plupart du temps, ils ont été accompagné par des tirs de gaz lacrymogène, voire des tirs à balles réelles. Des morts sont annoncés à Kinshasa, mais nous ne disposons pas encore des éléments suffisants pour les confirmer.<br /> <br /> Ne parvenant pas à stopper les marches, les forces de l’ordre ont tenté d’arrêter les prêtres qui, souvent, marchent en première ligne. Dans le quartier de Bandal (Kinshasa) à l’église St-Michel, le prêtre qui avait été interpellé par la police a été libéré par la population. Des affrontements entre policiers et marcheurs sont annoncées à St-Joseph et St-Benoît, entre autres.<br /> <br /> A Goma (vidéo), des membres de l’église catholique ont été rejoints par des fidèles d’autres confessions pour leur marche.<br /> <br /> HUBERT LECLERCQ

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De Kinshasa à Goma en passant par Bukavu ou Lubumbashi, les mêmes témoignages nous parviennent. Le pouvoir a, une fois encore, fait coup...

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Il y aurait un mort par balle à Kitambo, un acolyte fils d’un col des FARDC, et des blessés. La MONUSCO est arrivée sur la scène.

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> </div> <br /> <br /> <blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"> <div dir="ltr" lang="fr"> Il y aurait un mort par balle à Kitambo, un acolyte fils d’un col des FARDC, et des blessés. La MONUSCO est arrivée sur la scène.</div> — Sam Bokolombe Batuli (@SamBokolombeBat) <a href="https://twitter.com/SamBokolombeBat/status/955022267813052416?ref_src=twsrc%5Etfw">21 janvier 2018</a></blockquote> <script async="" charset="utf-8" src="https://platform.twitter.com/widgets.js"></script><br />

Politique Il y aurait un mort par balle à Kitambo, un acolyte fils d’un col des FARDC, et des blessés. La MONUSCO est arrivée sur la scène.

Il y aurait un mort par balle à Kitambo, un acolyte fils d’un col des FARDC, et des blessés. La MONUSCO est arrivée sur la scène. — S...

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Kinshasa : des blessés par balle à la paroisse Saint-Joseph

La paroisse Saint-Joseph dans la commune de Kalamu (quartier Matonge) a été le théâtre des tirs ce dimanche 21 janvier à la fin de l’office religieux. Pendant que les fidèles voulaient entamer la marche comme prévue, les forces de l’ordre ont ouvert le feu.<br /> <br /> Selon le reporter d’ACTUALITE.CD, 8 personnes dont une atteinte par balle au bras ont été admises au un centre médical situé aux abords de la paroisse.<br /> <br /> “Je suis à la paroisse Saint Joseph où il y a eu des tirs. 8 personnes ont été admises au Centre médical Monseigneur Léonard près de la paroisse Saint Joseph. Parmi les 8, une personne a été atteinte par balle au niveau du bras”<br /> <br /> Parmi les responsables de l’opposition sur place, on a noté la présence de Félix Tshisekedi, président du Rassemblement et Martin Fayulu du parti Ecidé.<br /> actualite.cd

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La paroisse Saint-Joseph dans la commune de Kalamu (quartier Matonge) a été le théâtre des tirs ce dimanche 21 janvier à la fin de l’office ...

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Kinshasa : Un face à Face entre policiers et les manifestants de la paroisse Liyebo de Bumbu

Les fidèles de la paroisse Liyebo située non loin de la maison communale de Bumbu ont entamé la marche avant d’être stoppés au niveau de la maison communale de Ngiri-Ngiri. Ils ont en somme parcouru une distance d’à peu près 20 minutes pendant que la police a tout essayé pour les dissuader sans succès.<br /> <br /> “La police a finalement lancé des gaz lacrymogènes, mais rien ne semble arrêter les manifestants qui ne reculent pas. Finalement la pression sur les policiers a été forte vu le nombres des manifestants. Les paroissiens de Saint Pi X se sont joint et ont renforcé le nombre du groupe”, raconte le reporter d’ACTUALITE.CD<br /> <br /> Les manifestants arborent des rameaux en signe de paix. Ils entonnent des chants religieux et certains s’agenouillent pour prier.<br /> <br /> Stany Bujakera

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Les fidèles de la paroisse Liyebo située non loin de la maison communale de Bumbu ont entamé la marche avant d’être stoppés au niveau de la ...

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Marche 21.1 : Botala ba image ya kinshasa ba jeunes baza déterminés pona kobengana Kabila nionso fermés (VIDEO)

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Marche du 21.01 : Botala ville ya Kinshasa ndenge elamuki 9H (VIDEO)

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Derrière les marches interdites, des intellectuels qui vivent cachés en RDC

Derrière l'appel à des "marches pacifiques" dimanche contre le maintien du président Joseph Kabila au pouvoir en République démocratique du Congo se trouve un collectif de huit intellectuels proches de l'Eglise catholique déterminés à "aller jusqu'au bout" et qui affirment vivre dans la clandestinité depuis fin décembre.<br /> <br /> Ce "comité laïc de coordination" appelle de nouveau les Congolais à marcher après la messe "avec nos rameaux de paix, nos bibles, nos chapelets, nos crucifix, pour sauver le Congo", malgré l'interdiction décrétée par le vice-gouverneur de Kinshasa.<br /> <br /> Les initiateurs de la contestation affirment avoir quitté leur domicile et se cacher dans la capitale depuis le 28 décembre, trois jours avant leur première marche.<br /> <br /> <br /> <br /> La dispersion de cette manifestation du 31 décembre dernier, elle aussi interdite, a fait six morts à Kinshasa selon les Nations unies et la nonciature apostolique, aucun en lien avec les événements, d'après les autorités.<br /> <br /> "Ils sont rentrés dans les églises, ils ont profané des églises, c'était inimaginable", s'indigne la porte-parole du groupe, Leonnie Kandolo, qui affirme qu'un corps parmi les six victimes n'a pas été rendu à la famille.<br /> <br /> Cette femme élégante d'une cinquantaine d'années, qui se présente comme une chef d'entreprise diplômée en gestion de Bruxelles et engagée dans la lutte contre le sida, affirme être sous le coup d'un mandat d'arrêt avec ses camarades.<br /> <br /> - 'Braver la peur' -<br /> <br /> Des mandats d'amener ont été émis contre cinq membres du comité, a affirmé à l'AFP un magistrat du parquet après l'entretien avec la porte-parole et deux autres membres du groupe quelque part dans la capitale.<br /> <br /> <br /> <br /> "On a peur. Je suis comme tout le monde, j'ai peur. Je suis terrorisée pour mes enfants, qui sont seuls depuis le 28 décembre", avoue Mme Kandolo, rencontrée par l'AFP quelque part à Kinshasa.<br /> <br /> "Il faut braver la peur", ajoute la porte-parole qui se présente comme une "femme de caractère".<br /> <br /> Les membres du collectif s'organisent.<br /> <br /> "Le premier noyau comprend huit personnes. Les autres, on ne les montre pas. Comme il y a des mandats d'arrêt contre nous, si nous on tombe, il faut que les autres puissent prendre le relais sans être arrêtés", dit-elle.<br /> <br /> <br /> <br /> Le "comité laïc de coordination" a surgi dans la crise politique congolaise le 2 décembre pour relayer un appel de l'épiscopat du 23 juin 2017 intitulé "le pays va très mal, debout Congolais!".<br /> <br /> Leurs revendications: libération des prisonniers politiques, retour des opposants en exil et, surtout, inviter le président Kabila à déclarer qu'il ne briguera pas un troisième mandat conformément à la Constitution de 2006.<br /> <br /> Bref, pour la plupart des mesures de "décrispation politique" prévues dans l'accord majorité-opposition de la Saint-Sylvestre 2016 parrainé par l'épiscopat, qui prévoyait des élections fin 2017.<br /> <br /> La commission électorale a annoncé le 5 novembre 2017, qu'elle renvoyait les élections au 23 décembre 2018. Le deuxième et dernier mandat du président Kabila a pris fin le 20 décembre 2016 d'après l'actuelle Constitution.<br /> <br /> - 'Mobutu, Kabila, même chose' -<br /> <br /> "Certains de nous se sont mis en contact avec le cardinal (Laurent Monsengwo, archevêque de Kinshasa, ndlr). On a obtenu une reconnaissance par un acte canonique", poursuit la porte-parole du collectif.<br /> <br /> <br /> Discret avant la marche du 31 décembre, le cardinal Monsengwo, proche du pape François, a dénoncé par la suite la "barbarie" de la répression et souhaité que "les médiocres dégagent", s'attirant ouvertement les foudres des pro-Kabila.<br /> <br /> Les revendications sociales aussi affleurent dans le discours des protestataires.<br /> <br /> "Les gens vivent dans des conditions inhumaines, inacceptable", dit la porte-parole qui dénonce le manque d'eau, d'électricité, les enfants privés d'école, les Congolais qui "mangent une fois par jour ou une fois tous les deux jours".<br /> <br /> D'après leur CV, les huit sont principalement professeurs d'université, tous militants chevronnés, pour certains des anciens de la lutte contre la dictature du maréchal Mobutu Sese Seko (1965-1997).<br /> <br /> <br /> <br /> C'est le cas du dramaturge et professeur de littérature anglo-américaine Thierry Nlandu, déjà en activité à l'époque de la marche catholique de février 1992 dont la répression avait fait plusieurs dizaines de morts.<br /> <br /> "Affronter la dictature de Mobutu comme affronter la dictature de Kabila, c'est pratiquement la même chose. Ce sont deux régimes qui se manifestent par des violences atroces envers la population et qui ont appauvri le pays. La seule différence avec le régime Kabila, c'est qu'on a réussi à créer une illusion de démocratie", estime-t-il.<br /> <br /> Avec AFP

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Derrière l'appel à des "marches pacifiques" dimanche contre le maintien du président Joseph Kabila au pouvoir en République dé...

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L'armée enregistre des pertes dans des combats dans l'est de la RDC

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNn5JQYLX39nX_nI4U0CnHxJq0DT5jFph3u8zF8ZvoQDbg78d-ofQ6X2fePYJaf5-CWnC73m69OlJ0exe9zU3tnhQTTOrXJEeBg8eveY3TKDzr-1FFLgOw5iNd_0PnuxOTApKdRZd-bSM/s1600/ttttt.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="575" data-original-width="1023" height="223" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNn5JQYLX39nX_nI4U0CnHxJq0DT5jFph3u8zF8ZvoQDbg78d-ofQ6X2fePYJaf5-CWnC73m69OlJ0exe9zU3tnhQTTOrXJEeBg8eveY3TKDzr-1FFLgOw5iNd_0PnuxOTApKdRZd-bSM/s400/ttttt.jpg" width="400" /></a>L'armée congolaise a enregistré des pertes et affirme avoir tué des miliciens dans des combats "d'une extrême violence" contre les rebelles ougandais musulmans ADF, samedi dans l'est de la République démocratique du Congo, selon des sources concordantes.<br /> <br /> Vendredi, l'armée a perdu 22 hommes dans des combats contre les Allied Democratic Forces (ADF) dans la région de Beni, province du Nord-Kivu, à quelques dizaines de kilomètres de la frontière avec l'Ouganda, selon plusieurs sources diplomatiques consultées par l'AFP.<br /> <br /> Quatre assaillants ont été tués, avait auparavant indiqué un porte-parole de l'armée, sans donner le bilan des pertes dans ses propres rangs.<br /> <br /> "Les combats sont d'une extrême violence. Les pertes sont à la dimension des combats, c'est-à-dire qu'il y a plusieurs morts de part et d'autres. Nous sommes en alerte maximum", a indiqué samedi à l'AFP un officier d'état-major congolais.<br /> <br /> <br /> <br /> Samedi, une jeep militaire a déposé trois corps à la morgue de l'hôpital de Beni dans le Nord-Kivu, ont indiqué plusieurs témoins à un correspondant de l'AFP sur place.<br /> <br /> Les trois soldats ont été tués dans de nouveaux combats samedi matin à Nyaleke au nord-est de Beni, d'après un officier.<br /> <br /> <br /> <br /> "Quand on va en guerre c'est normal, et c'est fort regrettable, qu'il y ait mort d'hommes", avait déclaré vendredi le ministre de la Défense Crispin Atama Thabe, interrogé par l'AFP en marge d'une conférence de presse à Kinshasa, sans répondre à la question sur le nombre de morts.<br /> <br /> L'armée congolaise avait annoncé il y a une semaine une offensive "générale et généralisée" dans la région de Beni en visant les ADF.<br /> <br /> <br /> Ce groupe de rebelles musulmans ougandais est désigné comme le responsable de la mort début décembre de 14 Casques bleus de la Mission des Nations unies au Congo (Monusco) lors d'un assaut contre la base onusienne de Semuliki, toujours dans la région de Beni.<br /> <br /> Fin décembre, l'armée ougandaise avait affirmé avoir tué une centaine de rebelles ADF dans des opérations aériennes en territoire congolais.<br /> <br /> Avec AFP

Insécurité Province L'armée enregistre des pertes dans des combats dans l'est de la RDC

L'armée congolaise a enregistré des pertes et affirme avoir tué des miliciens dans des combats "d'une extrême violence" co...

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Les mystérieux ADF refont parler la poudre dans l'est de la RDC

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJ-vfWB2fNYUYBAxgrJXC5HGFirbW7xxX6qyGzA3ajyKhx0dgqvYiVutQ8hqGA_Ftt85DbKQFBbhMXfkFokkMbxGg1LsnRJmbZMu36YcL2x5gDUKpqlZkJHX3jZYXOznksHeCYNbjLyE0/s1600/congo-adf-620x330.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="330" data-original-width="620" height="212" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJ-vfWB2fNYUYBAxgrJXC5HGFirbW7xxX6qyGzA3ajyKhx0dgqvYiVutQ8hqGA_Ftt85DbKQFBbhMXfkFokkMbxGg1LsnRJmbZMu36YcL2x5gDUKpqlZkJHX3jZYXOznksHeCYNbjLyE0/s400/congo-adf-620x330.jpg" width="400" /></a></div> Quelques centaines de rebelles peuvent-ils encore défier des forces régulières? La question se pose dans l'est de la République démocratique du Congo, où l'armée essuie des pertes face aux miliciens ougandais musulman ADF, mystérieux groupe jugé responsable de la mort de 14 Casques bleus début décembre.<br /> <br /> Vendredi, l'armée a perdu 22 hommes dans une contre-offensive des Allied Democratic Forces (ADF) dans la région de Beni, province du Nord-Kivu, selon une information qui tourne dans les chancelleries à Kinshasa, à 2.000 km des lignes de front.<br /> <br /> "On ne comprend rien à ce qui se passe là-bas", reconnaît un diplomate.<br /> <br /> Samedi, une jeep militaire a conduit trois corps à la morgue de Beni, victimes de nouveaux assauts au petit matin à Nyaleke, a rapporté un témoin à un correspondant de l'AFP.<br /> <br /> Des femmes de soldats attendaient en pleurs dans la cour de la morgue. "Mon mari est mort dans des combats ce matin. Les assaillants ont brûlé la moto que sa hiérarchie lui a donnée", se lamente l'une d'elle.<br /> <br /> Une douzaine de soldats blessés ont été vus à Oicha, à 20 km au nord de Beni. Et les ADF ont repris leurs attaques samedi soir à 45 km toujours au nord de Beni, selon un porte-parole de l'armée.<br /> <br /> Les combats de vendredi matin à Abialos semblent avoir été très violents. "Les ADF sont venus nous attaquer (vendredi matin) à 04h00. Ils ont pénétré notre camp jusqu'aux premières tranchées. Ils avaient des armes lourdes et légères mais n'ont pas réussi à nous déloger de notre position", a témoigné un officier congolais, faisant état de la mort de plusieurs gradés.<br /> "Les ADF étaient nombreux. Ils sont venus par devant et par derrière notre position. Il n'y avait pas moyens de sortir c'est pourquoi nous avons enregistré de lourdes pertes", ajoute un autre.<br /> <br /> - Armée en difficulté -<br /> <br /> Qui sont-ils? Combien sont-ils? Pendant que la question agite experts militaires et spécialistes de la région des Grands lacs, les rebelles estampillées ADF sèment aussi la terreur chez les civils.<br /> <br /> Jeudi 12 janvier: une dizaine de civils dont un journaliste sont enlevés à Beni. Responsable désigné: les ADF.<br /> <br /> Deux jours plus tard, l'armée a procédé à des tirs d'artillerie lourde devant des journalistes vers Beni pour annoncer le lancement de son offensive contre les "terroristes" dans leur fief, le triangle de la mort Eringeti-Mbau-Kamango.<br /> <br /> <br /> Elle avait annoncé par la suite avoir repris deux positions aux rebelles, et tué quatre d'entre eux vendredi.<br /> <br /> Depuis, c'est l'armée congolaise qui semble en difficulté face aux contre-offensives des miliciens, analyse un expert.<br /> <br /> Soucieuse de ne pas démoraliser les troupes, l'armée ne communique par sur le nombre de ses pertes, mais reconnaît à mi-mot que les combats sont difficiles.<br /> <br /> "Quand on va en guerre c'est normal, et c'est fort regrettable, qu'il y ait mort d'hommes", avait déclaré vendredi le ministre de la Défense Crispin Atama Thabe, interrogé par l'AFP en marge d'une conférence de presse à Kinshasa.<br /> <br /> <br /> <br /> Des voix s'interrogent sur la stratégie de l'offensive congolaise, avec des bombardements visant la forêt alors que les rebelles se trouveraient plutôt proches des centres urbains et de l'axe routier Beni-Kasindi qui contrôle la route vers l'Ouganda.<br /> <br /> Dans la nuit du 7 au 8 décembre, les mêmes "présumés" ADF - précaution oratoire de rigueur pour un groupe qui ne communique pas et dont on ne sait rien - avaient tué 14 Casques bleus dans un assaut contre la base onusienne de Semuliki, province de Beni.<br /> <br /> Au nombre de 150 à 400 selon les estimations, les ADF auraient résisté depuis à l'envoi de renfort de la Mission des Nations unies au Congo (Monusco), de nouvelles troupes congolaises, et à des opérations aériennes de l'Ouganda.<br /> <br /> Kampala a en effet affirmé fin décembre avoir tué une centaine de rebelles ADF dans des attaques aériennes dans l'est de la RDC.<br /> <br /> <br /> <br /> Au delà de la traditionnelle raison invoquée dans la région (le contrôle des ressources naturelles), personne ne s'explique vraiment l'éternel regain de vitalité des ADF, qui combattent officiellement le régime de Yoweri Museveni à Kampala depuis plus de 20 ans à partir de leur base arrière congolaise.<br /> <br /> Samedi, la justice militaire congolaise a annoncé plusieurs condamnations à mort pour des faits de collaboration avec les ADF dans la région de Beni, où les ADF sont accusés d'avoir massacré 700 civils en 2014-2015.<br /> <br /> Avec AFP

Insécurité Province Les mystérieux ADF refont parler la poudre dans l'est de la RDC

Quelques centaines de rebelles peuvent-ils encore défier des forces régulières? La question se pose dans l'est de la République démocr...

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RDC : Les membres du CLC vivent en clandestinité depuis le 28 décembre

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLWabfx-j6Mk9QJHz5mZmNKfj-tbhmNHCk2X_eBKW71bL80SG_Vn9id0uhzJtRBdb8kJdI_XDGB7rrrhaL0IyVn9mTRTgBzXRUhZ9zu7bFXBMZWtNl0wWriFAMwMMf0rEyOtgKoFmQlXY/s1600/Snapshot_166.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="480" data-original-width="640" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLWabfx-j6Mk9QJHz5mZmNKfj-tbhmNHCk2X_eBKW71bL80SG_Vn9id0uhzJtRBdb8kJdI_XDGB7rrrhaL0IyVn9mTRTgBzXRUhZ9zu7bFXBMZWtNl0wWriFAMwMMf0rEyOtgKoFmQlXY/s400/Snapshot_166.jpg" width="400" /></a></div> Les membres du Comité laïcs de coordination (CLC) vivent en totale clandestinité depuis les 28 décembre 2017. C’est ce qu’ils ont annoncé dans un reportage video publié par l’Agence France Presse (AFP) ce samedi 20 décembre.<br /> <br /> “Depuis bien sûr que nous avons lancé la marche du 31 décembre, nous vivons dans des conditions particulières parce que nous vivons en totale clandestinité, c’est-à-dire qu’aucun de nous n’est rentré chez depuis le 28 décembre”, a déclaré Leonnie Kandolo, porte-parole du Comité Laïc de coordination.<br /> <br /> Pour le CLC, a déclaré Thierry Nlandu, membre du collectif, un simple geste de bonne foi du président Kabila en proclamant publiquement qu’il ne sera pas candidat à sa propre succession après avoir achevé ses deux mandats constitutionnels aurait le mérite de calmer les choses au sein de l’opinion.<br /> <br /> “Au président Kabila, nous demandons une chose simple, c’est juste un acte de bonne foi. Dire que voilà, je suis arrivé au terme de mes deux mandats, je ne serai pas candidat prochainement. Je crois qu’il doit simplement annoncer à ce peuple qu’il ne briguera pas un autre mandat en dehors des mandats fixés par la constitution”.<br /> <br /> Le CLC a appelé à une nouvelle marche ce dimanche 21 décembre après celle du 31 décembre, réprimée brutalement par les forces de l’ordre. <br /> <br /> “Nous marcherons dimanche 21 car nous n’avons besoin de l’autorisation de personne pour manifester pacifiquement et revendiquer nos droits et la démocratie en RDC”, à déclaré Leonnie Kandolo sur son compte Twitter après l’annonce de l’interdiction de ladite marche par l’Hôtel de Ville de Kinshasa.<br /> <br /> Des informations faisant état d’un mandat d’amener à l’encontre des membres de ce collectif ont été diffusées sans pouvoir les démontrer de manière formelle.<br /> <br /> Jacques Kini

Politique sécurité RDC : Les membres du CLC vivent en clandestinité depuis le 28 décembre

Les membres du Comité laïcs de coordination (CLC) vivent en totale clandestinité depuis les 28 décembre 2017. C’est ce qu’ils ont annoncé ...

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HÉRITIER WATANABE TOUJOURS COMBATTU,LEADER MOKO ASALI COMPLOT PONA CONCERT YA AFRIQUE DU SUD (VIDEO)

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Kissindjora cadeau ya Koffi Olomide epesi ye folie + Manické demande pardon aza kaka mwasi na biso (VIDEO)

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CYNTHIA KAPASH DE RETOUR À RÉPONDRE MANIKE PE ALOBELI SUCCÈS YA ROBINHO NA ANGOLA (VIDEO)

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EZA YA KOYINDA DEPLICK POMBA ET ROBINHO BIENTÔT NA PARQUET NANI AFUNDI NANI?(VIDEO)

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HÉRITIER WATA ALOBI JB MPIANA EST LE NUMÉRO 1 YA WENGE AKEBISI DJINO MUANA LIBABE ATIKA KOLELA (VIDEO)

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RDC: le cardinal Monsengwo, Desmond Tutu ou Machiavel congolais?

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSTYVdm63nCEUYdup0VNvFaA_1mzSaajXDQ66fmxGKnv6vHujRGRejRUuQ6Ioz0VETvs5tOyrA7uq-_LkW9kQoMiL8IKNJeZW9DxIz3gUxwxn0bF-KbeKlARbSRcoLPnYKXVhcCv2I15c/s1600/OSENGWO.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="624" data-original-width="1000" height="248" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSTYVdm63nCEUYdup0VNvFaA_1mzSaajXDQ66fmxGKnv6vHujRGRejRUuQ6Ioz0VETvs5tOyrA7uq-_LkW9kQoMiL8IKNJeZW9DxIz3gUxwxn0bF-KbeKlARbSRcoLPnYKXVhcCv2I15c/s400/OSENGWO.jpg" width="400" /></a>près de 79 ans, le cardinal Laurent Monsengwo ne désarme pas. Après la répression sanglante des marches du 31 décembre 2017, approuvées par l’Eglise catholique, il n’a pas hésité à exiger « que les médiocres dégagent ». Pour les partisans de Joseph Kabila, l’archevêque de Kinshasa a prononcé les mots de trop, il est accusé à demi-mot de « tentatives subversives » visant à perturber les élections prévues officiellement pour la fin 2018. Portrait. <br /> <br /> Il y a un adjectif qui revient sur toutes les lèvres quand on évoque la personnalité du cardinal Monsengwo : « têtu ». « Quand il est décidé, il va jusqu’au bout », confirme le sénateur Mokonda Bonza. L’ex-directeur de cabinet du président Mobutu se souvient des messages déjà très politiques de celui qui n’était encore qu’archevêque de Kisangani et président de la Conférence épiscopale dans les années 90.<br /> <br /> Suivant les traces de son mentor et prédécesseur, le premier cardinal du Congo, l’archevêque Joseph-Albert Malula, Laurent Monsengwo perpétuait déjà à l’époque la « mission prophétique » de l’Eglise catholique au Congo, dénonçant la misère du peuple ou la corruption à une époque où le Congo vivait sous le régime d’un parti-Etat. « Ses messages égratignaient le président Mobutu sans jamais le désigner », note Mokonda Bonza.<br /> <br /> Selon l’ancien mobutiste, Laurent Monsengwo était déjà présenté par les faucons du régime comme « un soutien d’Etienne Tshisekedi », l’opposant historique : « Le président Mobutu ne voulait pas de lui à la tête de la conférence nationale, il a tout fait pour qu’un autre évêque soit désigné. » Le maréchal cherche à diviser la société civile et envoie son émissaire négocier le soutien des protestants et des Eglises du réveil contre le prélat catholique. Mais, en 1992, la personnalité de Laurent Monsengwo s’impose à tous, lui y compris.<br /> <br /> Monsengwo, la « crème de l’Eglise »<br /> <br /> A peine ouverte, la conférence nationale censée amener à une démocratisation du pays est suspendue par un parti-Etat devenu la cible de toutes les critiques. Le 16 février 1992, à l’appel des mouvements laïcs de l’Eglise catholique, des dizaines de milliers de personnes descendent dans la rue pour réclamer la réouverture des débats dans le cadre d’une « Conférence nationale souveraine ». Pris de panique, le gouvernement congolais fait intervenir les forces de sécurité. Elles ouvrent le feu sur les manifestants. Le bilan officiel fait état d’une vingtaine de morts, l’opposition – elle – évoque un bilan d’une centaine de victimes. Le maréchal cède.<br /> <br /> « Le président Mobutu s’est rendu compte à ce moment-là que l’Eglise était un adversaire redoutable, il ne voulait pas faire de l’Eglise un ennemi », se souvient le sénateur Mokonda Bonza. Mobutu Sese Seko nomme même, quelques mois après cette répression sanglante, son rival, l’opposant historique Etienne Tshisekedi, Premier ministre. Alors que la rébellion de Laurent-Désiré Kabila menace son régime, il acceptera en 1994 la « troisième voie » proposée par Laurent Monsengwo et désigne l’actuel président du Sénat, Kengo Wa Dondo, comme chef de son gouvernement. Aux yeux des Congolais, la première « marche des chrétiens » reste un tournant pour un régime qui n’en finira plus d’agoniser.<br /> <br /> L’opposant Christophe Lutundula se souvient du jour où, en 1996, le cardinal s’est vu démettre de la présidence du Haut conseil de la République, le parlement de transition, dont lui-même était deuxième vice-président : « Quand on a commencé à lui demander de partir, il souriait, il n’arrêtait pas de répéter qu’il n’y avait pas de solutions en dehors des résolutions de la Conférence nationale, comme il le fait aujourd’hui avec l’accord de la Saint-Sylvestre ». Le vice-président du G7 lui avait donné le nom de ceux qui avaient voté contre lui. Laurent Monsengwo serait resté très calme. Selon Christophe Lutundula, sa réaction la plus expressive s’est limitée à un « ah bon, celui-là aussi ».<br /> <br /> C’est Laurent Monsengwo, alors président de la Cenco, qui introduit la notion de « démocratisation » dans les discours de l’Eglise catholique, rappelle l’historien congolais Isidore Ndaywel, auteur de l’imposant ouvrage Histoire générale du Congo et l’un des initiateurs du nouveau comité laïc de coordination à Kinshasa. A travers les cardinaux Malula et Monsengwo, l’Eglise catholique, accusée d’avoir été l’un des piliers de la colonisation, menacée par la montée en puissance des Eglises du réveil, cherche à ancrer dans la société congolaise l’image d’une Eglise qui défend les véritables aspirations du peuple.<br /> <br /> « Laurent Monsengwo est l’un des tous premiers africains à avoir choisi l’exégèse comme sujet d’étude », note l’historien Isidore Ndaywel qui a co-édité un livre sur les 25 ans de son épiscopat. Le choix de l’exégèse biblique, recherche ô combien difficile et sensible autour du texte sacré, a permis à ce jeune congolais issu d’un petit village de la province du Bandundu d’être remarqué très tôt alors qu’il faisait ses études à Rome. Cette discipline nécessite la maîtrise des langues bibliques, l’hébreu, l’araméen et le grec. « L’érudit » Monsengwo aurait « une très grande facilité à apprendre les langues », il en parlerait plus d’une quinzaine si l’on en croit ses collègues professeurs.<br /> <br /> C’est aussi, et en partie, à Laurent Monsengwo que l’on doit la reconnaissance par le Saint-Siège du « rite zaïrois » qui insiste sur la participation active de l’assemblée au cours de la messe, permet une « procession en cadence », pas une danse, précisera Benoit XVI. Quelques mois avant sa mort, le cardinal Joseph-Albert Malula envoie son disciple, familier du Vatican, négocier cette adaptation du rite liturgique romain, perçue comme nécessaire à la survie de l’Eglise catholique sur le continent africain. Laurent Monsengwo devra pourtant attendre plus de vingt ans pour devenir cardinal à son tour.<br /> <br /> En 2010, Benoit XVI lui octroie le titre de cardinal-prêtre de Santa Maria « Regina Pacis » in Ostia mare. En 2013, François fait de lui l’un de ses neufs conseillers pour l’une des réformes les plus ambitieuses de l’administration du Saint-Siège, mais qui suscite des résistances : la réforme de la curie romaine. « Qu’on aime ou qu’on déteste le cardinal Monsengwo, il est stratège, il sait où il va, sinon il ne serait jamais devenu cardinal », note l’ancien directeur de cabinet du président Mobutu, Mokonda Bonza, ajoutant : « C’est même la crème de l’Eglise aujourd’hui ».<br /> <br /> « Kinshasa, lève-toi »<br /> <br /> Silence, le cardinal compose sur l’orgue dans sa chambre, dit-on. Le morceau « Kinshasa, telema o ngenge na mwinda mwa Kristu », littéralement : « Kinshasa, lève-toi et resplendis de la lumière du Christ », est souvent joué lors des messes où Laurent Monsengwo officie. « Il est très florentin », commente un officiel congolais qui dit l’avoir souvent côtoyé. « Il aime l’exercice du pouvoir sous toutes ses formes, il est capable d’être machiavélique comme il l’est aujourd’hui ». A l’adjectif « têtu », cet officiel ajoute une ribambelle d’autres : sibyllin, très méthodique, retord, rancunier… Le mélomane de l’archidiocèse de Kinshasa a toujours inquiété les autorités congolaises. « On tablait sur les divisions au sein de l’Eglise catholique, mais il a complétement renversé la vapeur », reconnaît cet officiel.<br /> <br /> En décembre 2015, les « évêques de l’est » partent rejoindre le pape François en Ouganda pour son premier voyage sur le continent. Les « évêques de l’ouest » en ont profité pour menacer Joseph Kabila – déjà soupçonné de vouloir s’accrocher au pouvoir – d’une « marche des chrétiens ». Le pape François aurait, dit-on, tapé du poing sur la table. La décision n’aurait pas été assez démocratique à son goût et le risque trop grand de voir couler le sang des chrétiens. A Kinshasa, à l’époque, un religieux s’emporte : « on ne peut pas laisser la Conférence épiscopale être noyautée par le G7 ». L’accusation fait sans doute référence à la proximité entre Laurent Monsengwo et plusieurs personnalités de cette plateforme dissidente de la majorité, passée à l’opposition. Ces liens avec le président et le vice-président du G7, Pierre Lumbi et Christophe Lutundula, remontent à l’époque de la Conférence nationale. Mais l’opposant Christophe Lutundula dément : « Le cardinal n’était ni pour le président Mobutu, ni pour Etienne Tshisekedi à l’époque. Il n’a pas non plus de biais politique aujourd’hui ».<br /> <br /> Deux ans après la visite du pape François en Ouganda, le cardinal Monsengwo semble bel et bien « renverser la vapeur ». Un comité laïc de coordination a été mis sur pied dans l’archidiocèse de Kinshasa. A l’image des mouvements laïcs de 1992, cette association formée par des intellectuels proches de l’Eglise catholique cherche à travers des prières et des marches à arracher l’application de l’accord politique de la Saint-Sylvestre signé sous l’égide de l’Eglise catholique et notamment l’ouverture de l’espace politique au Congo, avant des élections promises pour la fin de l’année.<br /> <br /> Ce sont cette fois les « évêques de l’est » qui sont accusés d’avoir entravé les marches du 31 décembre 2017, en décourageant les paroissiens de s’y rendre par des communiqués relayés dans les médias, comme à Goma, Bukavu ou Butembo. Même si la conférence épiscopale a démenti toute division dans le clergé congolais, de jeunes activistes sont allés frapper à la porte du Centre interdiocésain pour demander une enquête contre des prélats soupçonnés d’être « vendus au pouvoir ».<br /> <br /> Dans une lettre adressée aux archevêques et aux évêques du pays, l’émissaire du Vatican, Monseigneur Montemayor, a montré cette fois sans ambiguïté le soutien du souverain pontife au cardinal, à la Conférence épiscopale et au comité laïc de coordination. Ce dernier se voit même octroyer un statut d’association de droit canonique par Laurent Monsengwo, archevêque de Kinshasa, à défaut de pouvoir espérer obtenir l’agrément du gouvernement.<br /> <br /> « Que les médiocres dégagent »<br /> <br /> Après la répression des marches du 31 décembre 2017, les paroissiens tués, les gaz lacrymogènes lancés dans les Eglises, le cardinal Monsengwo ira plus loin qu’il n’est jamais allé avec le maréchal Mobutu ou l’opposant historique, Etienne Tshisekedi. Il n’a jamais demandé le départ des uns ou des autres, il ne les aimait pas. « Il n’aime pas les politiciens », répètent ses proches. « Que les médiocres dégagent », lâche Laurent Monsengwo lors de sa conférence de presse le 2 janvier 2017. Face aux voix de la majorité qui protestent, accusant le cardinal d’être devenu « l’opposant numéro 1 », le secrétaire général de la Conférence épiscopale, l’abbé Nshole justifie : « Médiocre, ce n’est pas une insulte, c’est une évaluation ». L’expression sans ménagement ne surprend pas Isidore Ndaywel, l’historien du comité laïc, même s’il l’attribue à une forme d’exaspération : « Le cardinal utilise des mots très forts, parfois des phrases assassines, même sur le plan religieux ».<br /> <br /> Pour le sénateur Mokonda Bonza, « le cardinal n’a fait que dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. C’est ça qui a fait mal au régime. » La majorité présidentielle qualifie les propos de Laurent Monsengwo d’« injustes et injurieux ». Le gouvernement évoque « quelques tentatives subversives initiées notamment par un membre de la hiérarchie du clergé de l’Eglise catholique de la ville de Kinshasa » et accuse la Conférence épiscopale de s’inscrire « dans un schéma anticonstitutionnel de violence, de désordre, de perturbation du processus électoral », une démarche « compromettant gravement les intérêts nationaux ». Son porte-parole, Lambert Mendé ira jusqu’à qualifier l’archevêque de Kinshasa « d’apôtre de l’insulte ».<br /> <br /> « Dans le gouvernement, il y en a qui sont persuadés que Monsengwo veut le pouvoir. S’il n’était pas cardinal, il aurait été arrêté », commente un officiel interrogé par RFI, ajoutant : « Il n’est pas l’opposant numéro 1, le pire, c’est qu’il est devenu le symbole de la résistance ». Les proches de l’archevêque de Kinshasa s’inquiètent pour sa sécurité, certains évoquent des messages de menaces à peine voilées. Le cardinal Monsengwo serait toujours protégé par un garde du corps. L’officiel sourit : « Monsengwo n’a pas peur, il vit dans la suspicion permanente. Il se méfie de ce qu’il mange et avec qui. En bon florentin, il a peur du poison. »<br /> <br /> Le 12 janvier 2017, malgré les critiques, le cardinal célèbre une messe à la mémoire des martyrs du 31 décembre. La cathédrale est archi-comble et dans le public de fidèles, à son apparition, des « Mandela » fusent. Aux premiers rangs, ambassadeurs occidentaux et opposants congolais montrent leur soutien à l’archevêque de Kinshasa. Cette commémoration était annoncée par le comité laïc de coordination, qui avait demandé aux politiciens d’oublier les insignes de leur parti. Laurent Monsengwo ne prononce aucun mot à caractère politique. Sa parole reste rare, il laisse à d’autres le soin de porter les coups.<br /> <br /> Quelques coups de feu et tirs de gaz lacrymogène disperseront les partisans de l’opposition à la sortie. « La messe est plus importante que ce qui s’est passé après », estime Fidèle Babala du MLC, l’un des députés d’opposition présents. Cette « communion » du peuple avec son clergé et son Eglise serait une leçon pour eux, les politiques, les opposants qui peinent à mobiliser depuis un an et la mort de l’opposant historique, Etienne Tshisekedi. Rongée par les divisions internes, soupçonnée de ne s’intéresser qu’aux postes, l’opposition ne cache pas son soulagement à voir l’Eglise catholique défendre l’accord de la Saint-Sylvestre.<br /> <br /> Une réconciliation ratée ?<br /> <br /> Pourtant, en 2016, la présidence congolaise semblait plutôt satisfaite de l’amélioration de ses relations avec le Saint-Siège. Quelques mois avant la fin de son deuxième et dernier mandat, Joseph Kabila accepte de signer avec le Vatican un accord consacrant les propriétés de l’Eglise catholique au Congo. L’un des proches du pape, Monseigneur Montemayor vient d’être nommé ambassadeur du Saint-Siège dans le pays, c’était une de ses requêtes en souffrance depuis plus de dix ans, l’Eglise s’étant vue spoliée d’une partie de ses biens au fil des guerres et des ans.<br /> <br /> En septembre 2016, le président congolais est même reçu au Vatican par le pape François qui ne manque jamais de parler de la République démocratique du Congo dans ses homélies. Le souverain pontife suit de près la situation dans le plus grand pays chrétien d’Afrique, dit-on du côté de la nonciature, craignant qu’un chaos s’y installe et que prolifèrent des sectes religieuses ou autres groupes extrémistes. Le cœur de la chrétienté africaine fragilisé, c’est tout le continent qui serait menacé.<br /> <br /> Autre signe d’ouverture en septembre 2016, la Conférence épiscopale est appelée à participer à un premier dialogue sous l’égide de l’Union africaine censée régler la crise institutionnelle ouverte par l’annonce du report de la présidentielle. Les principales forces de l’opposition boycottent. C’est à la Cenco que le président Kabila fait appel pour faciliter l’ouverture d’un deuxième dialogue « plus inclusif ». Elle avait pourtant donné le cadre de ce qu’allait être l’accord : une transition d’un an, l’engagement du président Kabila à ne pas se représenter ou changer la constitution et l’ouverture de l’espace politique.<br /> <br /> Le 31 décembre 2016, les bases d’un accord politique global sont signées par les principales des forces politiques du pays. Le cardinal Monsengwo est resté silencieux durant les débats autour du désormais accord de la Saint-Sylvestre. C’est la Conférence épiscopale qui se prend les coups, de plus en plus accusée par la jeunesse des quartiers populaires de la capitale d’avoir permis au chef de l’Etat congolais, par ce second dialogue, de se maintenir au pouvoir en violation de la Constitution. Les discussions sur le partage effectif du pouvoir trainent en longueur et les principales forces de l’opposition dénoncent une violation de l’accord, quelques semaines après sa signature.<br /> <br /> L’engagement de l’Eglise catholique<br /> <br /> « Je pense que le pape a voulu laisser la chance à l’accord », estime l’officiel joint par RFI. Un autre dit soupçonner qu’il peut s’agir du fameux plan B de l’Eglise catholique et accuse Laurent Monsengwo d’avoir tout orchestré, de pousser le comité laïc de coordination et ses marches interdites par le régime. Pendant les interminables discussions au centre interdiocésain, la Conférence épiscopale avait souvent menacé les acteurs politiques récalcitrants d’un « plan B » sans plus de précisions. Les médias congolais imaginaient déjà le cardinal Monsengwo à la tête d’une transition « sans Kabila ».<br /> <br /> Pourtant, aucun de ceux qui l’ont réellement côtoyé ne lui prête d’ambition politique. « Ou peut-être juste la papauté », s’amuse même l’un d’eux. Un patron de presse n’hésite pas à le qualifier de « Desmond Tutu congolais ». L’ancien directeur de cabinet du président Mobutu voit dans la posture du cardinal, celle d’un homme qui veut parachever son œuvre au Congo. « C’est le changement qu’il cherche depuis Mobutu et qui n’arrive pas », médite Mokonda Bonza. L’opposant Christophe Lutundula voit dans la posture du cardinal et l’émergence d’un nouveau comité laïc de coordination « l’histoire se répéter ou du moins bégayer ». Même si la mobilisation n’est pas encore du niveau de celle de 1992, l’intention est là.<br /> <br /> Le cardinal Monsengwo n’est pas le seul à s’attirer les foudres du camp présidentiel. L’abbé de la paroisse Saint-Joseph, Vincent Tshomba, est poursuivi pour tapage nocturne. C’est l’un des doyens de l’Eglise catholique à Kinshasa. Il avait initié l’opération « cloches », cet appel lancé à tous les curés de la capitale de sonner les cloches tous les jeudis à 21h pour réclamer l’application de l’accord de la Saint-Sylvestre. Un parti réputé proche de la majorité présidentielle est à l’origine de la plainte. Le 31 décembre 2017, six personnes, dont quatre paroissiens et manifestants, ont été tuées, six prêtres et un séminariste arrêtés, une centaine d’églises encerclées, certaines envahies par les forces de sécurité, les messes interrompues, des tirs de gaz lacrymogènes dans les églises dans le seul archidiocèse de Kinshasa, selon un communiqué de la nonciature.<br /> <br /> Ce jour-là, le comité laïc de coordination avait appelé les paroissiens de la capitale à marcher pour réclamer l’ouverture de l’espace politique dans un pays, où toute manifestation perçue comme hostile au régime est interdite depuis un an, selon le secrétaire général de l’ONU. Pour l’opposant Christophe Lutundula, le cardinal Monsengwo ne pouvait que réagir « à des actes qui sont commis dans sa cour ». « Aujourd’hui, c’est lui, l’archevêque de Kinshasa », insiste le vice-président du G7. L’officiel interrogé par RFI doute que Laurent Monsengwo se laisse intimidé : « Plus le gouvernement va essayer de le ridiculiser, plus il va leur prouver qu’il est capable de faire mal ».<br /> <br /> L’indignation de Laurent Monsengwo à l’égard des autorités est approuvée par bien des prêtres de la capitale, fascinés par la forte personnalité de leur archevêque. « Le cardinal nous a toujours inspiré par son intelligence, son franc parler, son discours clair avec des mots bien choisis et puis sa notoriété », précise l’abbé Vincent Tshomba. Ce dernier n’a pas hésité à accueillir dans sa paroisse des réunions du comité laïc de coordination qui « répondait » à l’appel lancé par la Conférence épiscopale.<br /> <br /> L’engagement de l’Eglise catholique ne doit pas se résumer, selon l’abbé Tshomba, aux mots et aux actes posés par le cardinal : « Ce n’est pas le combat d’un seul homme, c’est tout le peuple qui doit s’engager. » Cet « engagement » du peuple est prôné par la Conférence épiscopale depuis juin 2016. Dans tous les diocèses à travers le pays, la Cenco avait lancé une campagne prônant l’engagement citoyen. A travers huit images, des « laïcs » enjoignaient les paroissiens à ne plus rester indifférent à la misère de leurs semblables, de s’enrôler pour les élections, à se méfier des querelles entre politiciens congolais obsédés par le fauteuil présidentiel. Mais la dernière image montrait des Congolais de tous âges dans les rues, revendiquant leurs droits. Un prêtre à leur côté.<br /> <br /> RFI

Politique Religion RDC: le cardinal Monsengwo, Desmond Tutu ou Machiavel congolais?

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