BA SANGO YA CONGO KINSHASA

Un coup, deux, trois à mille sons : Opposition, la tête de Malumalu divise !

July 23, 2014

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*Décidément, le débat sur la révision constitutionnelle a atteint son paroxysme.  Parallèlement, la tête de Malumalu est encore et toujours sollicitée.  Des forces politiques, plus de 120, au total, l’ont voulue, toute crue, devant l’Office du Procureur Général de la République, pour un jugement historique.</h3>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong><em><br /></em></strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong><em> Certains parmi les politiciens, sans doute, ceux-là qui, à ce stade, n’avaient encore rien dit, considèrent que  la présence  de Malumalu suffit, à elle seule,  pour oblitérer  la transparence et, par conséquent, fausser  les données,  quant à la crédibilité des résultats.  Dans une analyse, en amont,  il y a d’autres acteurs politiques qui, après concentration, disent le contraire.  Ils vantent, curieusement, le même Malumalu, se battent d’ailleurs, à la limite de la mort, pour son maintien au strapontin de la centrale électorale.  Pour une rivalité dans le regard, c’en est là, une. Tenez !  Toutes ces discussions qui, jusqu’ici, ont souffert d’un cadre devant réunir toutes les parties prenantes, même s’il faut,  dans une certaine mesure,   relever que, même  les concertations nationales n’auraient réussi qu’à mobiliser  une frange de l’Opposition modérée, se transposent paradoxalement,  sur d’autres terrains. Des forces sans repaires, des visées sans repères. On navigue et, on a peur. Et, des craintes s’amplifient sur fond d’une fronde qui aurait due, pourtant, se solder par un consensus national autour des grands enjeux.    En l’absence d’une modération, ni d’un nœud centripète,  cette bataille à l’emporte-pièce,  va certainement  s’éterniser, en même temps qu’elle  ne ferait pas   avancer la roue de l’histoire, dans la bonne direction.  Mais, à tout prendre, les opinions des uns valent la contradiction des autres. Passons !  Démocratie Oblige ! Dernièrement, en effet,   c’est à Matonge,  dans la commune de Kalamu,  où, par exemple,  Jérôme  Lumuna Ndubu,  Porte -parole de la Ligue Congolaise des Partis Libéraux de l’Opposition Extraparlementaire,   a plaidé, sans ambages,  pour la continuité du travail de la CENI, dans sa configuration actuelle, avec Muholongu Malumalu Apollinaire, comme Président.   Il estime, en effet,  que toute  remise en question  de ce bureau risquerait, en tout cas,   de provoquer un déficit dans le  cycle  électoral 2013-2016.    Il a, en outre, développé  les   avantages qui militent, à son avis, en faveur de  cette option.  Dans cette édition, La Prospérité, quoique n’ayant pas une prise de position particulière sur tous ces sujets fâcheux ou alléchants, ouvre ses colonnes à Lumuna Ndubu, le leader de la Ligue des partis libéraux. L’homme, un Kasaïen  d’origine, fut un grand parleur, un grand verbeux,  sous la Défunte Deuxième République, à l’ère Mobutu.  En son temps, avec  la force de conviction, il se battait  autrement.  Aujourd’hui, les temps ont, peut-être, fait bouger les lignes, dans le sens opposé.  Il aligne sur plusieurs fronts, des digues d’idées, sous la bannière de l’Opposition Républicaine. Et, donc, derrière Kengo wa Dondo, l’actuel Président du Sénat et Co-Présidium du Comité de Suivi des recommandations des concertations nationales.   A l’extrémité de son Opposition Républicaine, Lisanga s’est tracée une nouvelle voie, en claquant la porte. Lui et son groupe, le Front Populaire, exigent désormais, le départ de Malumalu, plus  étiqueté que jamais.   </em></strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong><em>Voici le texte que  Lumuna a lu, le 19 juillet dernier, à Matonge, devant un parterre des journalistes</em></strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong>Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs les responsables des partis politiques Libéraux,</strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong>Mesdames,  Mesdemoiselles et Messieurs les invités,</strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong>Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs les cadres et militants des partis Libéraux,</strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Ayant constaté avec amertume l’impasse  accusée dans la mise sur pied d’une nouvelle administration de la CENI telle que recommandée par les concertations nationales dont les travaux ont  pris fin,  depuis le 23 octobre 2013,   d’une part, et la nécessité d’apurer les arriérés électoraux du cycle 2011 et organiser  le cycle 2016,   d’autre part.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Et aussi craignant un vide juridique à la tête de la CENI, vide susceptible d’entraîner la paralysie du processus électoral, l’opposition extraparlementaire, groupée en Ligue Congolaise des partis libéraux membre du méga regroupement dénommé « Opposition Républicaine » chapeautée par Monsieur Léon  Kengo wa  Dondo,  Autorité morale, plaide en faveur du maintien du Bureau actuel de la CENI  pour les raisons suivantes :</div>
<ol style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<li>Le Bureau de la CENI a été constitué conformément à la loi n° 10/O13 du 28 juillet 2010 portant organisation et fonctionnement de la Commission Electorale nationale Indépendante telle que modifiée et complétée par la loi n° 13/012 du 19 avril 2013.</li>
</ol>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; margin-left: 36pt; text-align: justify;">
Ses membres ont été proposés par les forces vives de l’Assemblée nationale et investis par le Président de la République.</div>
<ol style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<li value="2">Les membres du Bureau actuel de la CENI jouissent d’un mandat de six ans  encore en cours de validité.</li>
</ol>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; margin-left: 36pt; text-align: justify;">
Et mêmelorsque ce mandat prend fin, ils resteront en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau bureau.</div>
<ol style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<li value="3">Les membres du Bureau actuel constituent un collège.</li>
</ol>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; margin-left: 36pt; text-align: justify;">
Ils siègent collégialement et décident collégialement.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; margin-left: 36pt; text-align: justify;">
Leur mode principal de prise de décision est le consensus. Ce qui signifie qu’ils ne subissent pas le diktat d’un membre quelconque, si Président,soit-il.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; margin-left: 36pt; text-align: justify;">
Ce denier n’étant qu’un primus inter pares.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; margin-left: 36pt; text-align: justify;">
C’est -à –dire, le premier parmi les égaux. Et rien d’autre.</div>
<ol style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<li value="4">Dans l’accomplissement de leur mission, les membres de la CENI,  en général,  et ceux du Bureau,  en particulier, ne reçoivent d’instruction d’aucune autorité extérieure.</li>
</ol>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; margin-left: 36pt; text-align: justify;">
Ils jouissent de la totale indépendance par rapport aux forces politiques qui les ont désignés.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; margin-left: 36pt; text-align: justify;">
Leur mandat n’est pas impératif, c’est-à dire, révocable à tout moment par les forces vives qui les ont mandatés ; mais représentatif, c’est-à- dire, qui prend fin au terme oudurée fixée.</div>
<ol style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<li value="5">Le Bureau de la CENI est un organe exécutif. Il exécute les décisions de l’Assemblée plénière qui est l’organe suprême.  Tant que l’Assemblée plénière  ne l’a pas encore désavoué, il reste en fonction.</li>
<li value="6">Le mandat du Bureau de la CENI avec l’Abée  Malumalu procède du souci pour la stabilité et la crédibilité de cette institution d’appui à la Démocratie vis-à –vis de l’opinion nationale et internationale.</li>
<li value="7">L’Abbé Malumalu son Président dispose d’une longue et riche expérience en matière électorale profitable au pays.</li>
</ol>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; margin-left: 36pt; text-align: justify;">
Pour conclure, l’Opposition extraparlementairesoutient le maintien du Bureau actuel de la CENI, avec l’Abbé Malumalu,à la tête de celui-ci, jusqu’à la fin du mandat de ses membres.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; margin-left: 36pt; text-align: justify;">
Les membres du Bureau actuel de la CENI doivent jouir de la présomption d’innocence. Sinon, ça sera un éternel recommencement préjudiciable au peuple Congolais qui voudrait voir la RD. Congo, son pays,d’êtredirigé par ses mandataires et en trainde se développer dans tous les secteurs de la vie nationale.</div>
<ol style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<li value="1"> </li>
</ol>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; margin-left: 36pt; text-align: justify;">
<strong>Fait à Kinshasa, le 19 juillet 2014</strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; margin-left: 36pt; text-align: justify;">
<strong>Pour la LCPL,</strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; margin-left: 36pt; text-align: justify;">
<strong>Le Porte-parole</strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; margin-left: 36pt; text-align: justify;">
<strong>Me Lumuna Ndubu Jérôme</strong></div>
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la Nation Politique Un coup, deux, trois à mille sons : Opposition, la tête de Malumalu divise !

*Décidément, le débat sur la révision constitutionnelle a atteint son paroxysme. Parallèlement, la tête de Malumalu est encore et toujours...

Retour au calme : Analyse et bilan d' Adam Shemisi , les expulsés de Brazzaville ont ils pris les armes ? (vidéo)

July 23, 2014

*‘‘L’essentiel,  pour l’instant, c’est qu’il faut que nos compatriotes cessent de paniquer…’’. Tel est le message que le Gouvernement de la République lance à l’endroit de la population Kinoise, après l’incident qui s’est produit ce mardi 22 juillet 2014, en début d’après-midi, où des coups de feu ont été entendus au Camp Tshatshi, à Mont-Ngaliema.  A en croire le Ministre Lambert Mende, ‘‘vers 14 heures, un groupe d’intrus aurait tenté de  faire irruption dans l’enceinte du Camp Tshatshi. Ils étaient en armes, ils avaient des pistolets et des machettes…’’.

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Seulement, ils ont été stoppés et neutralisés, après avoir tenté de résister. Qui étaient-ils ? D’où sont-ils venus ? Quelle était leur revendication ? A toutes ces questions, Mende dit attendre le rapport des services spécialisés, qui  viendra d’un moment à l’autre ou d’un jour à l’autre. ‘‘Les rapports seront faits par les services qui sont en train de boucler l’enquête que cet incident a déclenchée. Nous informerons le public des problèmes d’identification, de bilan, et tout le reste’’, a-t-il déclaré. Pour sa part, le Gouverneur de la Ville de Kinshasa invite ses administrés à vaquer librement à leurs occupations. Il a saisi cette opportunité pour lancer une mise en garde à l’endroit des manipulateurs, avant d’appeler les Kinois à faire confiance aux autorités.           <br />
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Kinshasa, Capitale de la RD-Congo a connu hier, mardi 22 juillet 2014, un mouvement en  deux temps saccadés.   Des coups de feu ont été entendus  en début d’après-midi,  au Camp Tshatshi, dans la Commune de Ngaliema.<br />
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A en croire des sources officielles, ‘‘un groupe d’intrus  aurait  voulu faire une irruption dans l’enceinte du camp Tshatshi. Ils étaient en armes. Ils avaient des pistolets, ils avaient des machettes. Ils ont naturellement été stoppés parce que c’est un site stratégique, c’est le siège du ministère de la Défense. Ils ont résisté. Ils ont été neutralisés…’’.<br />
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Faux mouvements<br />
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Ce mouvement, comme on pouvait s’y attendre, et c’est un réflexe prudentiel, a mis Kinshasa en  sens dessus-dessous.<br />
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Dans un premier temps. L’information circulant à la vitesse de l’éclair, les NTIC aidant, il y a eu panique générale. Il fallait, alors vite, se mettre à l’abri. On ne sait jamais ! Ceux qui avaient des véhicules n’ont eu que le temps de fermer leurs  bureaux, avant de prendre l’unique direction, celle de la maison. Les commerces ont fermé en catastrophe. Des taxis et taxis-bus se sont raréfiés, des embouteillages se sont créés, laissant libre voie au seul téléphone, qui a fonctionné à plein régime. Parce qu’il fallait soit alerter  les siens, prévenir ou encore avoir les nouvelles de positionnement de tel ou tel autre membre de famille ou ami.<br />
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Deuxième temps. C’est en début de la soirée, vers 17h30, voire 18h00 que le calme est revenu, une fois  les artères principales libérées des bouchons, chacun étant arrivé chez soi. On pouvait alors, en toute quiétude, suivre les différents messages des autorités tant nationales que provinciales.<br />
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D’abord,  l’appel au calme de l’Exécutif Central lancé par Lambert  Mende Omalanga, son Porte-parole. ‘‘L’essentiel,  pour l’instant,  c’est qu’il faut que nos compatriotes cessent de paniquer. Ce n’est pas parce qu’il y a un coup de feu,  qu’il faut fuir, quitter là où on est pour aller ailleurs…’’.<br />
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Appel au calme<br />
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Dans un message radiotélévisé, le Gouverneur de la Ville de Kinshasa a, pour sa part, confirmé les faits, en soutenant que des inciviques ont tenté de perturber la paix des Kinois, mais en peu de temps, soit une trentaine de minutes, ils ont été neutralisés par les Fardc et la Police nationale congolaise. Kimbuta Yango a, en outre, rassuré que le processus de capture de ces assaillants est lancé. Raison pour laquelle,  il invite, pendant ce temps,  les kinois à vaquer librement à leurs occupations. Enfin, l’autorité urbaine met en garde les manipulateurs qui, généralement, amplifient la situation, en partant de petits  incidents, pour entretenir la confusion susceptible d’alimenter des foyers  de  troubles inutiles dans les esprits des paisibles citoyens.<br />
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Investigations  lancées<br />
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Pour ce qui est de l’identité de ces hors-la-loi, le Ministre des médias, relations avec le Parlement et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté,  soutient qu’‘‘on est en train de les identifier. Ça prend du temps, ce sont des services spécialisés qui s’occupent de cela. Nous attendons un rapport d’un moment à l’autre, d’un jour à l’autre…les rapports seront faits par les services qui sont en train de boucler l’enquête que cet incident a déclenchée. Nous informerons le public des problèmes d’identification, de bilan  et de  tout le reste’’.<br />
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Exploits   honteux <br />
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Il faut tout de même reconnaître que la panique des kinois est tout à fait justifiée. Surtout lorsqu’on sait qu’ils ont encore frais en mémoire les événements du 30 décembre dernier sur le même site, le Camp Tshatshi, et d’autres sites de la ville et du pays qui ont causé morts d’hommes  mais dont le rapport d’enquêtes se fait toujours attendre.  Le 28 février 2012, d’autres assaillants présentant les mêmes types de caractéristiques avaient osé, pour des raisons obscures, de viser la résidence du Chef de l’Etat. Ce sont des exploits honteux qui, malheureusement, rappellent d’autres épisodes, tout au long de  vicissitudes ayant émaillé, dans un passé récent, l’histoire politico-militaire de la RD. Congo.<br />
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Hauts faits exigés<br />
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La bravoure des Fardc et de  la Police Nationale Congolaise qui, du reste, a été  saluée,  lors de la fête du 30 juin 2014 par le Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange,  devrait, en principe,  se poursuivre et se consolider. Après la victoire sur les  rebelles du M23, la traque organisée contre les groupes armés nationaux et étrangers dans les Kivu, les Forces loyalistes sont de nouveau placées devant leurs responsabilités. Elles sont tenues, quoi qu’il en soit, d’imposer leur supériorité militaire sur toute la ligne, pour garantir la paix et la sécurité au peuple congolais. Elles devraient, également, multiplier des hauts faits d’armes de telle sorte que la RD. Congo dont l’hospitalité légendaire et  la porosité de ses frontières ont  favorisé, des décennies durant, quelques  promenades de santé de tous les aventuriers porteurs d’armes dans l’Est ou au  Nord-Est de son territoire, puisse, un beau jour, retrouver son étoile brillante, celle d’une nation éprise de paix, celle  d’un vrai   géant au cœur de l’Afrique noire.<br />
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<link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEithzJyj5eklpYx-lvvY21cXgDsmAc8lXGcZruQbkMrZX_vcP91njR1yQL8vfbYJ0hbjZ1Q-IlVK85nzVy5lCsKcA8qu19-lni3ITOz9SCvon2YSlyd55GPb5mXt1z41UeyP5rlQYpxxVw/s1600/adam.jpg" rel="image_src" width="400"></link>
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Retour au calme : Analyse et bilan d' Adam Shemisi , les expulsés de Brazzaville ont ils pris les armes ? (vidéo)

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Voici ce qui s'est réellement passé le mardi 22 juillet 2014 au camp Tshatshi (vidéo)

July 22, 2014

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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Voici ce qui s'est réellement passé le mardi 22 juillet 2014  au camp Tshatshi (vidéo)

Au tour de Kinshasa infos en vidéos Voici ce qui s'est réellement passé le mardi 22 juillet 2014 au camp Tshatshi (vidéo)

Voici ce qui s'est réellement passé le mardi 22 juillet 2014 au camp Tshatshi (vidéo)

4 ans après l’assassinat de Chebeya et de son chauffeur à Kinshasa : le procès reprend demain à Dakar

July 22, 2014

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Outre la comparution du Major Mwilambwe qui vit désormais au Sénégal, les veuves Chebeya et Bazana sont aussi attendues au pays de Macky Sali pour faire entendre leurs voix devant la justice sénégalaise.</h3>
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Quatre ans après le double assassinat de l’activiste des droits de l’homme Floribert Chebeya et de son chauffeur Fidèle Bazana, les voix continuent à s’élever à travers le monde pour exiger la lumière sur les circonstances réelles de leur assassinat que d’aucuns qualifient déjà de crime d’Etat.</div>
<br />
Surtout que l’ancien directeur exécutif de la Voix des Sans Voix pour les Droits de l’homme (VSV) et son chauffeur se trouvaient le 1er Juin 2010 dans les installations de l’inspection Générale de la Police, à l’invitation de John Numbi Tambo Banza, alors inspecteur général de la Police.<br />
<br />
Mais devant l’incapacité et le manque d’indépendance notoire de la justice congolaise pour faire la lumière sur cette affaire, la justice sénégalaise tente désormais de percer le mystère, afin d’établir toute la vérité sur les circonstances de double assassinat.<br />
<br />
L’entrée en jeu de la justice sénégalaise fait suite à une plainte avec constitution de partie civile déposée par les avocats du Groupe d’action judiciaire (GAJ), de FIDH, et des familles des deux victimes (Chebeya et Bazana) contre Paul Mwilambwe qui vit actuellement au Sénégal et que l’on présente comme l’un de présumés responsables dans cette affaire.<br />
<br />
Cette plainte fait suite à une plainte simple déposée le 10 janvier 2014 et qui était restée sans réponse.<br />
<br />
En l’absence de procédure équitable menée dans un délai raisonnable en République démocratique du Congo, nous avons déposé cette plainte au Sénégal, afin qu’une enquête impartiale et indépendante puisse être ouverte et que toute la lumière soit faite sur l’assassinat et la disparition forcée dont ont été victimes Floribert Chebeya et Fidèle Bazana. Elle aura notamment pour but de faire comparaître Paul Mwilambwe, un des acteurs de cette tragédie, par un juge indépendant “, a déclaré Me Assane Dioma Ndiaye, avocat du GAJ de la FIDH et des familles Chebeya et Bazana.<br />
<br />
Nous avons saisi la justice sénégalaise, car Paul Mwilambwe se trouve au Sénégal et qu’en vertu de la loi sénégalaise, la justice de ce pays est compétente pour instruire et juger ces crimes dans lesquels Paul Mwilambwe semble impliqué a déclaré Patrick Baudouin, président d’honneur et responsable du GAJ de la FIDH. “ Depuis l’affaire Hissène Habré, c’est la première fois que la procédure de compétence extra territoriale est activée au Sénégal et nous comptons sur la justice sénégalaise pour que celle-ci contribue à la lutte contre l’impunité des crimes les plus graves ».<br />
<br />
En effet, le 10janvier2014, les avocats du GAJ et des familles Chebeya et Bazana avaient déjà déposé une plainte simple contre Paul Mwilambwe et tous les autres prévenus pour crime de torture, sur la base de la loi sénégalaise dite de compétence extra territoriale du 12 février 2007 qui intègre en droit sénégalais la Convention des Nations unies contre la torture. Selon cette disposition du Code pénal sénégalais, les tribunaux sénégalais peuvent juger toute personne suspectée de torture, si elle se trouve au Sénégal, même si la victime ou l’auteur du crime ne sont pas sénégalais et que le crime n’a pas été perpétré au Sénégal. Cette plainte est restée sans réponse.<br />
<br />
Devant l’inaction du parquet Sénégalais saisi depuis janvier, FIDH et les familles des victimes portent plainte en se constituant cette fois-ci partie civile.<br />
<br />
Major au sein de la Police nationale congolaise (PNC), Paul Mwilambwe était en charge de la sécurité au bureau du Général John Numbi, chef de la PNC au moment des faits, dans les locaux où s’étaient rendus Floribert Chebeya et Fidèle Bazana le jour de leur assassinat. Peu après les faits, Paul Mwilambwe a fui à destination d’un pays d’Afrique avant de poser ses valises au Sénégal. Dans son exil, il avait témoigné devant une caméra de France 24 et dénoncé, outre sa participation, le rôle et l’implication de hauts gradés de la police congolaise, dont le général John Numbi, dans l’assassinat et la disparition forcée des deux défenseurs.<br />
<br />
« Cette plainte constitue, pour nous, un grand espoir de vérité et de justice qui nous sont refusés au Congo où la justice est enlisée. Je veux savoir où se trouve le corps de mon mari et je veux pouvoir l’enterrer dignement », a déclaré Marie-José Bazana, l’épouse de Fidèle Bazana dont le corps n’a toujours pas été retrouvé.<br />
L’audience de ce mercredi à Dakar est donc une étape importante avec la confirmation de la plainte des veuves et orphelins. Après, s’en suivra la série d’audiences avec l’audition de Paul Mwilambwe et des deux veuves.<br />
<br />
Dès ce mardi 22 juillet, Marie-José, la veuve Bazana, et les avocats de la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’homme (FIDH) seront à Dakar.<br />
<br />
Requiem pour la justice congolaise<br />
<br />
“Nous pouvons garder espoir et je crois que ce dossier sera traité avec diligence mais en respectant aussi les intérêts des uns et des autres”, a affirmé l’avocat sénégalais Assane Dioma Ndiaye, au nom du GAJ de la FIDH et des familles Chebeya et Bazana.<br />
<br />
Interrogée sur cette affaire lors de la 9ème conférence des organisations internationales non gouvernementales de la Francophonie qui s’est tenues à Dakar, la représentante du président sénégalais Macky Sali auprès de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Penda Mbow, a déclaré que “ le Sénégal est un pays de démocratie et de droit et qu’on peut faire confiance à la justice sénégalaise”.<br />
<br />
“Nous pouvons garder espoir et je crois que ce dossier sera traité avec diligence, en respectant aussi les intérêts des uns et des autres”, a-t-elle, expliqué, rappelant que le ministre sénégalais de la Justice, Me Sidiki Kaba, président d’honneur de la FIDH, est un “grand militant des droits de l’homme”.<br />
<br />
Rappel des faits<br />
<br />
Dans la nuit du 1er au 2 juin 2010, le corps de Floribert Chebeya fut retrouvé sans vie dans sa voiture à la sortie de Kinshasa. Quant au corps de Fidèle Bazana qui l’accompagnait, il n’a jamais été retrouvé.<br />
<br />
Le 23 juin 2011, la Cour militaire de Kinshasa-Gombe reconnaissait la responsabilité civile de l’Etat congolais dans l’assassinat de Chebeya, ainsi que dans l’enlèvement et la détention illégale de M. Bazana par plusieurs de ses agents. Elle condamnait aussi cinq des huit policiers prévenus, dont quatre à la peine capitale et un à la prison à perpétuité.<br />
Mais, trois des condamnés à mort étaient en cavale, et trois policiers dont l’instruction avait pourtant révélé le rôle dans la disparition d’éléments de preuve, ont été acquittés.<br />
<br />
En effet, de hauts responsables de la police, dont le général John Numbi, pourtant suspecté d’être le commanditaire de ces crimes, ne figuraient pas sur la liste des prévenus. Cette situation d’impunité avait remis sérieusement en cause l’indépendance de la justice dans cette affaire.<br />
<br />
Le 7 mai 2013, la Haute cour militaire, saisie en tant que juridiction d’appel, s’était déclarée incompétente pour statuer sur deux questions préjudicielles soulevées par les parties civiles et a décidé de saisir la Cour suprême de justice qui fait office de Cour constitutionnelle, suspendant l’examen de l’appel sans fixer de nouvelle audience.<br />
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Godé Kalonji Mukendi <br />
Source  : (La Tempête des Tropiques,

Le direct

Justice 4 ans après l’assassinat de Chebeya et de son chauffeur à Kinshasa : le procès reprend demain à Dakar

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Dérapage à Kinshasa après la publication des résultats " EXETAT 2014" Bo tala même ba Maman bazo bina (vidéo)

July 22, 2014

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Dérapage à Kinshasa après la publication des résultats " EXETAT 2014" Bo tala même ba Maman bazo bina (vidéo)

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Dérapage à Kinshasa après la publication des résultats " EXETAT 2014" Bo tala même ba Maman bazo bina (vidéo)

Expulsés de Brazzaville : le site de Maluku sera fermé la semaine prochaine

July 22, 2014

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Tous les expulsés de Brazzaville réunis au site de Maluku, à Kinshasa, devraient être rentrés dans leurs provinces la semaine prochaine. </h3>
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Des expulsés originaires de l’Équateur et de la Province Orientale attendaient lundi 21 juillet leur embarquement au port de l’Onatra. Selon le secrétaire général du ministère des Affaires sociales, le site de Maluku sera fermé la semaine prochaine.</div>
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<br />
Le ministère des Affaires sociales a remis à chacun des retournés un colis de vivres ainsi que la somme de 18 000 francs congolais (20 dollars américains) pour faciliter leur réintégration.<br />
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Selon le secrétaire général aux Affaires sociales, Laurent Tshelu, les services appropriés ont contrôlé lundi avant-midi le navire qui va ramener ces expulsés. Il était question de s’assurer que toutes les conditions de voyage et de sécurité sont réunies, a-t-il expliqué.<br />
<br />
Ce même lundi, le ministère devrait acheter des billets d’avion pour le retour des expulsés du Katanga, du Nord-Kivu, du Sud-Kivu ainsi que du Maniema, a-t-il ajouté.<br />
<br />
Les expulsés ayant décidé de rester à Kinshasa seront conduits à leurs domiciles dans des bus mobilisés à cet effet et le site de Maluku pourra enfin être <a href="http://radiookapi.net/actualite/2014/07/10/rdc-le-gouvernement-va-fermer-le-site-des-expulses-de-brazzaville/#.U803auN5Ouo">fermé</a>, a précisé la même source.<br />
<br />
Selon le ministre des Affaires sociales, Charles Nawej, près de <a href="http://radiookapi.net/emissions-2/linvite-du-jour/2014/07/10/charles-nawej-le-gouvernement-tient-ce-personne-nintervienne-dans-levacuation-des-expulses-de-brazzaville/#.U803ZON5Ouo">145 000 Congolais</a>sont arrivés à Kinshasa de Brazzaville d’où ils ont été expulsés dans le cadre de l’opération Mbata ya Bakolo (traduisez en français : gifle des aînés), menée par la police du Congo-Brazzaville.<br />
<br />
Au <a href="http://radiookapi.net/regions/bas-congo/2014/07/09/bas-congo-inquietudes-de-la-societe-civile-sur-les-expulsions-du-congo-brazzaville/#.U803c-N5Ouo">Bas-Congo</a>, ils étaient environ 13 500 à être expulsés de Pointe-Noire.<br />
<br />
Le ministre des Affaires sociales avait notamment plaidé pour que ces expulsions se fassent dans le respect des droits de l’homme.<br />
<br />
Source : sur radiookapi.net</div>
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Au tour de Kinshasa la Nation Expulsés de Brazzaville : le site de Maluku sera fermé la semaine prochaine

Tous les expulsés de Brazzaville réunis au site de Maluku, à Kinshasa, devraient être rentrés dans leurs provinces la semaine prochaine. ...

Expulsions massives et inhumaines des ressortissants de la RDC par ses voisins

July 22, 2014

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La RDC, superficie 2.345.000 km 2, ±70.000.000 d’habitants; ressources naturelles incalculables, prise en tenaille par l’ANGOLA, superficie: 1.246. 700km 2, ±20.000.000 d’habitants: ressources principales: le diamant et le pétrole; et la République du Congo, superficie 342.000 Km2, ± 4.000.000 d’habitants, ressource principale : le pétrole.

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtcyDujzBz7YxiGzd1hsxmAtPXS-EOSEfbCm6iD_aXLIPAX5LALkxFDIwxt53ndBprRtqg4kwI_24mygW2xDsh-GFtRz-zKVFiYeBKmHIDvSk9uF0GsZZmePTdu7_13Qg-zEi3__SL2tM/s1600/Snapshot_3.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="241" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtcyDujzBz7YxiGzd1hsxmAtPXS-EOSEfbCm6iD_aXLIPAX5LALkxFDIwxt53ndBprRtqg4kwI_24mygW2xDsh-GFtRz-zKVFiYeBKmHIDvSk9uF0GsZZmePTdu7_13Qg-zEi3__SL2tM/s1600/Snapshot_3.jpg" width="320" /></a></h3>
Le premier pays cité, un véritable réservoir des matières premières avec une main-d’œuvre potentielle abondante mais non utilisée. Revenu par tête d’habitant plus bas que celui de ses deux voisins. Conséquence : exode massif des héritiers du 30 juin 1960, qui ne trouvent pas leur compte dans la distribution du revenu national, aussi minime soit-il et qui s’en vont, à leur corps défendant, à la recherche du minimum vital qui leur est refusé chez eux!!!<br />
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Se trouvant en grand nombre en dehors des frontières nationales, s’offrant à tous les aléas d’une aventure malencontreuse, ils se prêtent à toutes sortes des prestations rétribuées.<br />
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Tenez : le correspondant Brazzavillois de R.F.I., de Pointe Noire, dit, au bulletin d’information du 19/7/2014 à 7H30’, que la plupart des ex-Zaïrois ( il ne leur reconnaît même pas la nationalité congolaise, le seul Congo étant le sien)qui exercent le métier de manutentionnaires et autres vendeurs au marché à ciel ouvert, ont demandé aux autorités de Brazzaville de leur accorder un délai de 3 mois afin de leur permettre de se préparer à quitter l’eldorado dans la dignité.<br />
<br />
Il y a eu, dans le passé, plusieurs vagues d’expulsions des  « ex-zaïrois » !!! Chaque campagne a connu ses victimes; des femmes qui accouchent en pleine brousse, sans aide, avec tous les risques que cela comporte. La confiscation des biens des expulsés a fait le bonheur des saints de la rive droite du fleuve Congo.<br />
<br />
Avant la pédagogie du Congo-Brazzaville, le ton avait été donné par le «pays frère et mai de  l’Angola. Une véritable tragédie nationale accueillie comme un fait divers par le pays d’origine des infortunés.<br />
<br />
Certes, les arguments avancés par le pays « frère et ami» pour justifier ces expulsions, peuvent être valables ,dans la mesure où la conduite de nos compatriotes dans des pays d’accueil, selon ce qui nous revient de source crédible, n’est pas souvent défendable. Mais, qu’à cela ne tienne, lorsqu’il s’agit d’un pays frère et ami. Ce n’est pas de bonne guerre d’adopter des méthodes qui frisent l’humiliation à l’endroit de son frère, à travers le traitement inhumain infligé à son enfant, quand bien même celui-ci serait pris en flagrant délit.<br />
<br />
S’agissant du père de l’enfant, il ne suffit pas, sauf inconscience, de se tirer à quatre épingles et rouler en limousine pour être grand, respectable et crédible.<br />
<br />
On ne peut pas être grand, respectable et crédible en ne faisant rien ou en ne faisant que des petites choses. Les signes matériels de grandeur, du reste, c’est du vent, sont à la portée de qui veut et ne font pas du grand mais plutôt de l’ordinaire.<br />
<br />
Lorsqu’on dit d’un enfant qu’il est mal élevé, il ne faut pas être philosophe pour comprendre à qui le message est adressé.<br />
<br />
« Le linge sale se lave en famille ». Un père qui condamne l’acte de son enfant en public avoue ipso facto l’échec de sa gestion de la famille. Il ne peut par conséquent pas compter parmi les grands et responsables pères de famille.<br />
<br />
On a beau parler de la modernité; celle-ci a besoin de l’avis des autres, en dehors de nos frontières, pour acquérir leur approbation. Sinon, c’est de l’autosatisfaction.<br />
<br />
C’est l’amitié entre• les hommes qui fait la bonne société, sur une petite échelle. Et, sur la grande échelle, ce sont les Etats.<br />
<br />
L’amitié ne se réalise-t-elle pas au point de rencontre de l’expression des sentiments des deux protagonistes? Suffit-il de désigner quelqu’un comme ami pour qu’il le soit sans une manifestation similaire de l’autre partie? Sinon, il y a un naïf quelque part.<br />
<br />
Ne voyons-nous pas la France entière se mobiliser pour obtenir la libération d’un ressortissant, aventurier, soit-il, pris en otage dans un pays étranger, en passant au dernier plan toute autre considération?<br />
<br />
II est étonnant de constater que dans toute cette affaire, les honorables représentants du Peuple, à travers le gouvernement de la République, ne se sont pas levés pour condamner avec la dernière énergie, ces actes de mépris commis par ceux qu’ils appellent «frères et amis».<br />
<br />
En ce qui concerne plus particulièrement les relations entre les deux rives du fleuve Congo, il sied de rappeler que beaucoup d’événements que l’on croyait avoir abouti à l’avènement du respect mutuel, développaient le germe de ce que l’on vit aujourd’hui.<br />
<br />
Avant l’indépendance de la RDC, ce sont les entreprises établies à Léopoldville qui employaient des éléments originaires du Congo -Brazzaville. Les navettes fonctionnaient à plein régime pour emmener, un beau matin, les Brazzavillois à Léopoldville et les ramener le soir. La cause: Léopoldville offrait plus d’opportunités d’emplois que l’autre côté.<br />
<br />
Aujourd’hui Kinshasa, capitale de la RDC, elle-même considérée comme ventre mou de l’Afrique Centrale, en déclin, personne ne craint plus rien pour lui cracher à la figure.<br />
<br />
Est-ce que l’éléphant est rendu impuissant par un grain de sable dans son œil?<br />
<br />
Un mauvais absolu n’existe pas.<br />
<br />
Nous nous permettons d’appliquer cet’ adage à MOBUTU SESE SEKO; n’en déplaise aux extrémistes.<br />
<br />
En effet, dans les années 70, alors que le commerce était prospère entre les deux rives avec une balance favorable au Congo-Kinshasa, nous avions eu vent de la rumeur selon laquelle les Mamans congolaises qui traversaient pour raisons commerciales étaient appelées de l’autre côté». Assistance Technique»: comprenez prostituées. Ayant appris cela, le courroux de Mobutu n’avait pas tardé à se manifester. Les «cartes blanches» lues avec grandiloquence par MAVUNGU MALANDA MAMONGO ont fait taire les Editoriaux répliques frêles de la Radio Brazzaville, et la traversée à Brazzaville fut interdite aux kinoises. Ceci avait fait dire à l’éditorialiste-choc de la RTNC, que la guerre était finie, faute de combattant qui n’avait plus des cartouches.<br />
<br />
Bien que battue par le Congo Kinshasa lors du championnat d’Afrique des Nations organisé au Cameroun en 1972, l’équipe du Congo-Brazzaville l’emporta en finale, contre le Mali. A son retour à Brazzaville, la radio locale enflammait les foules avec le slogan issu d’un certain complexe: « Libataamelinguma », « le Canard a avalé le Boa ». Quel rapport y avait-il?<br />
<br />
En 1983, l’Equipe Nationale Zaïroise, les Léopards, va gagner à Brazzaville. Les Kinois qui avaient traversé avaient été passés à tabac, avec mort d’homme. Il s’en est suivi des représailles.<br />
<br />
Il a existé beaucoup de soubresauts dans les relations entre les deux Congos.<br />
<br />
Parce qu’il faut chercher des boucs émissaires ailleurs, les deux Gouvernements sont sommés par leurs peuples respectifs de trouver un modus vivendi durable étant donné que la politique actuelle et leurs tenants passeront, mais les deux peuples leur survivront.<br />
<br />
Lorsque dans la maison familiale il n’y a pas des chaises, les enfants vont, malgré eux, s’asseoir chez les voisins.<br />
<br />
Le Gouvernement congolais de Kinshasa se doit de créer des conditions du maintien à domicile de ses ressortissants car, il faut qu’on le sache, c’est lui le perdant au plus haut degré dans cette opération.<br />
<br />
Un père dont les enfants errent dans la Cité, c’est que son incapacité à faire de sa maison un lieu attrayant pour eux est indiscutable.<br />
<br />
Dans les relations entre les deux Congos, nous rappelons les convictions mortelles exprimées par l’artiste-musicien du Congo-Brazzaville, Franklin BUKAKA, assassiné en 1974, qui chantait l’unité du Grand Congo + le petit Congo = 1 Congo de Lumumba.<br />
<br />
Le célèbre compositeur-musicien de chez nous, Joseph KABASELE, alias KALE JEF, avait aussi chanté: Ebaleya Congo ezalilopango te ezali se nzela: « Le fleuve Congo n’est pas une clôture mais un boulevard »<br />
<br />
Que vive la fraternité entre les deux peuples congolais.<br />
<br />
Que vive l’Union Africaine.<br />
<br />
<br />
<br />
Kinshasa, le 20 Juillet 2014<br />
<br />
Honoré KABENGELE MUZEMBA

Le direct

la Nation Expulsions massives et inhumaines des ressortissants de la RDC par ses voisins

La RDC, superficie 2.345.000 km 2, ±70.000.000 d’habitants; ressources naturelles incalculables, prise en tenaille par l’ANGOLA, super...

Processus électoral 2014-2016 : CENI : le problème n’est pas financier

July 22, 2014

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Selon les explications fournies à la représentation nationale, le vote des députés provinciaux au « suffrage universel direct » était plus coûteux que le « suffrage indirect ».

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 Ensuite, l’option du « suffrage universel direct » pour les élections législatives provinciales allait avoir, comme autre conséquence, le renvoi des élections législatives nationales et présidentielle au-delà de l’année 2016, considérée pourtant par le législateur comme délai butoir.</div>
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Compte tenu des budgets nationaux encore modestes, oscillant autour de huit milliards de dollars américains l’an, l’argumentaire développé par la CENI paraissait pertinente. Le bon sens commandait que le pays ne compromette pas ses chances de développement à travers des élections financièrement suicidaires pour le Trésor public.<br />
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Mais, à la lumière du débat qui bat actuellement son plein autour de la révision constitutionnelle, il appert au fil des jours que le problème de la CENI n’est pas financier. Et pour cause ? Dans le camp de la Majorité Présidentielle, l’idée de l’organisation d’un référendum populaire en vue de la révision de la Constitution, même dans ses articles dits « verrouillés », fait sérieusement du chemin. Tout le monde sait désormais qu’après les alertes données à cet effet par du menu fretin, deux « poids lourds » de la famille politique du Chef de l’Etat, à savoir Aubin Minaku, président de l’Assemblée Nationale, et Richard Muyej, ministre de l’Intérieur, ont clamé à haute voix que le sort de la Constitution du 18 février 2006 dépendait en définitive de la volonté du souverain primaire congolais. Autrement dit, si le peuple congolais le veut, cette loi fondamentale peut être revue de fond en comble, selon les réalités du moment.<br />
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Un référendum aussi coûteux qu’une élection présidentielle<br />
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Après les dernières sorties médiatiques de Minaku et Muyej, le débat sur la révision constitutionnelle a considérablement évolué. Mais les observateurs notent qu’un référendum populaire coûte autant qu’une élection présidentielle. Les deux scrutins couvrant l’ensemble du territoire national, leur organisation suppose la mobilisation d’un budget identique pour les opérations préélectorales et électorales : achat et transport des kits électoraux, campagne de sensibilisation de l’électorat, identification et enrôlement des électeurs, aménagement des bureaux de vote et de dépouillement, frais de fabrication des urnes et d’impression des bureaux de vote, primes des agents électoraux, etc.<br />
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Bref, il y a autant de millions de dollars à engloutir dans un référendum que dans une élection présidentielle. S’il est établi que le Trésor public congolais est en mesure de faire face à la facture d’organisation d’une consultation populaire dénommée référendum, en vue de la révision de la Constitution, il devrait logiquement être capable de supporter le poids financier d’une élection présidentielle. Il est bon de souligner que dans l’un et l’autre cas, la CENI est appelée à appliquer, de manière automatique, le « suffrage universel direct ». Par conséquent, l’obstacle financier lié au choix de ce mode de scrutin n’existe pas.<br />
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Non aux paraboles !<br />
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A partir des propos entendus d’Aubin Minaku et de Richard Muyej, la leçon à tirer du débat autour de la révision constitutionnelle est que l’heure a sonné pour dire la vérité aux Congolais. Ceux-ci devraient clairement savoir que la Constitution du 18 juin 2006 ne compte plus d’articles «verrouillés», car un référendum populaire peut faire sauter, à tout moment, le présumé «verrou». L’époque où Jésus s’exprimait en paraboles est largement révolu.<br />
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Mais si l’option à lever en définitive est d’amender la Constitution, il est à souhaiter que les «pro» et «anti» révision puissent disposer de mêmes armes pour des campagnes d’explication, auprès des masses populaires, de leur adhésion à la démarche ou de leur refus. L’ouverture équitable de l’espace politique à tous les courants d’opinions, à travers des meetings, matinées politiques, séminaires d’information, débats radios télévisés et autres articles de presse, serait le meilleur gage de la liberté laissée à chaque Congolais de se prononcer en connaissance de cause.<br />
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Il ne serait pas normal, comme on l’a déjà vécu dans le passé lors de l’élection présidentielle de 2011, de la « Caravane de la paix » ou de la pétition contre l’Abbé Malumalu, que des leaders politiques ou d’opinions soient bloqués à Kinshasa ou dans des chefs-lieux de provinces, incapables de porter aux compatriotes du Congo profond les messages de leur opposition à toute révision des articles «intangibles » de la Constitution. Si les gouverneurs de provinces, les maires des villes, les bourgmestres des communes, les administrateurs des territoires, les chefs des secteurs, les services spéciaux se mettent à « tirer sur tout ce qui bouge » contre la révision, l’on pourrait s’interroger sur le contenu réel de la démocratie en République Démocratique du Congo.<br />
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Kimp</div>
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