BA SANGO YA CONGO KINSHASA

Le M23 toujours non démobilisé

November 04, 2014

<h3>Une année après sa mise en déroute<br />
Il y a des risques que ce mouvement se reconstitue et tente de nouvelles aventures criminelles sur le territoire congolais si ce processus tarde à se matérialiser.</h3><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGFW-Pkj15Jx8lY_-iE3rg4bFISBEgB7v3RbM6_tcJfVdQ6SNIgOGWxYc6EL9RUfk12lPRXgaGOtPvdGEnLEOry54Z4eYnYBCVgov-M4P1esFSkHEsTL_s-O-ip84SjBpAK1FrcirV1TmJ/s1600/Snapshot_27.jpeg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="255" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGFW-Pkj15Jx8lY_-iE3rg4bFISBEgB7v3RbM6_tcJfVdQ6SNIgOGWxYc6EL9RUfk12lPRXgaGOtPvdGEnLEOry54Z4eYnYBCVgov-M4P1esFSkHEsTL_s-O-ip84SjBpAK1FrcirV1TmJ/s1600/Snapshot_27.jpeg" width="400" /></a></div><div>3 novembre 2013 – 3 novembre 2014, voici, aujourd’hui, un an, jour  pour jour, depuis que la rébellion du M23 a été défaite par les Forces armées de la République démocratique du Congo, appuyées par les éléments de la MONUSCO, à travers l’opération » Pomme Orange « .</div>Mais aujourd’hui, la province du Nord-Kivu est toujours victime d’attaques criminelles d’autres groupes armés actifs dans cette partie du pays, endeuillant la RD Congo lorsque bon leur semble.<br />
<br />
Aussi, le M23 a été défait, mais ses hommes n’ont jamais été démobilisés. Ce qui représente un danger permanent pour les Congolais, car, estiment certains analystes, ils peuvent se reconstituer à tout moment et causer des dégâts beaucoup plus importants que d’habitude. Ils sont même capables de brandir l’échec du désarmement des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) comme un nouvel argument pour recommencer la guerre.<br />
<br />
Capitaliser cette victoire<br />
<br />
Kinshasa aurait mieux fait de capitaliser cette victoire sur le Mouvement du 23 mars en posant des jalons dans la province du Nord-Kivu, de manière à étouffer toute nouvelle tentative de troubles de ce groupe armé sur le territoire congolais, et neutraliser tous leurs  » collabos  » congolais. Malheureusement, cela n’a pas été fait.<br />
<br />
Car, juste après la réussite de l’opération  » Pomme Orange « , Mamadou Ndala, principal tombeur de cette milice, a été assassiné dans des circonstances qui frisent la complicité interne. Quelques mois après, c’est Jean-Lucien Bahuma qui est brutalement décédé, alors qu’il était en mission officielle en Ouganda.<br />
<br />
Des  » Allied Democratic Force  » (ADF) font des incursions à tout moment, tuent des Congolais, en blessent tant d’autres, et rentrent impunément dans leurs cachettes.<br />
<br />
Voilà la situation au Nord-Kivu une année après la défaite du M23. Pourtant, Kinshasa a tenté, en vain, de lui tendre la main en amnistiant plus de 200 de ses membres, ce que d’aucuns ont qualifié de prime de guerre pour avoir tué des compatriotes, alors que bien des prisonniers politiques n’ont pas bénéficié de cette mesure.<br />
<br />
Il faut noter que lors de la chute de ce mouvement négatif pro Kagame, 1 300 agresseurs avaient fui en Ouganda et quelques centaines au Rwanda. Kigali et Kampala disaient les avoir désarmés et cantonnés quelque part.<br />
<br />
Or, en tant que signataires de l’Accord-cadre d’Addis Abeba de février 2013, ils ne doivent pas soutenir des groupes armés qui polluent la région des Grands Lacs.D’ailleurs, la société civile du Nord-Kivu tire la sonnette d’alarme en affirmant qu’une  » réorganisation des éléments ex-M23, en perspective de prochains assauts « , est en cours.<br />
<br />
Accélérer le processus DDRRR<br />
<br />
Une autre opinion soutient qu’à long terme, une réorganisation est possible en cas d’échec de ré-intégration sociale, économique et politique de ces éléments. Pour éviter cela, il est indispensable d’accélérer le processus DDRRR (désarmement, démobilisation, rapatriement, réintégration et réinstallation) et renforcer la présence des FARDC à l’Est.<br />
<br />
De son côté, François Muamba, coordonateur du Mécanisme national de suivi des Accords d’Addis-Abeba, accuse quant à lui le M23 d’avoir esquivé plusieurs réunions d’évaluation, mais espère sa présence les 7 et 8 novembre à Kinshasa pour faire le point en présence des envoyés spéciaux internationaux dont Saïd Djinnit, représentant spécial de l’ONU pour la région des Grands Lacs.<br />
<br />
S’ils ne viennent pas, estime François Muamba, cela voudra dire qu’ils ont alors un agenda caché, qui n’est pas celui de la paix. Mais il faut savoir que ce mouvement ne cesse d’accuser Kinshasa de ne pas respecter sa parole comme convenu.<br />
<br />
Par Lefils Matady            <link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGFW-Pkj15Jx8lY_-iE3rg4bFISBEgB7v3RbM6_tcJfVdQ6SNIgOGWxYc6EL9RUfk12lPRXgaGOtPvdGEnLEOry54Z4eYnYBCVgov-M4P1esFSkHEsTL_s-O-ip84SjBpAK1FrcirV1TmJ/s1600/Snapshot_27.jpeg" rel="image_src" width="400"></link>       Le direct           <iframe allowtransparency="true" frameborder="0" height="100" scrolling="no" src="http://static.infomaniak.ch/infomaniak/radio/html/topcongofm2_player.html" width="468"></iframe>

Politique Le M23 toujours non démobilisé

Une année après sa mise en déroute Il y a des risques que ce mouvement se reconstitue et tente de nouvelles aventures criminelles sur le te...

Les contours du virus Ebola disséqués

November 04, 2014

<h3>34ème Assemblée générale de L’AIMF<br />
L’expérience congolaise de la maitrise de la maladie expliquée avant plusieurs autres thèmes dont  » Villes et migrations internationales « ,  » Dialogue « ,  » Exploitation des ressources naturelles et développement local « ,  » Lutte contre le changement climatique  » prévus au cours des assises de Kinshasa.</h3><div></div><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhg1IbKQdeuywJupxZDZ_s0F6Dcre3e3VUxg_gQdL0C5JQxerSiFLe-5iWJnEdeYLsN55Si590IS0m_THzzCrN8pOVLcLBGWKdFkWxD7B2foOF2LAOpTLxaVzsrxXMUvphTowXZD26I_qvI/s1600/Snapshot_25.jpeg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="298" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhg1IbKQdeuywJupxZDZ_s0F6Dcre3e3VUxg_gQdL0C5JQxerSiFLe-5iWJnEdeYLsN55Si590IS0m_THzzCrN8pOVLcLBGWKdFkWxD7B2foOF2LAOpTLxaVzsrxXMUvphTowXZD26I_qvI/s1600/Snapshot_25.jpeg" width="400" /></a></div><div>Plus de 169 participants, sur les 200 participants attendus, venus de 54 pays du monde, ont fait le déplacement de Kinshasa pour prendre part aux travaux de la 34ème Assemblée Générale des Maires Francophones. Les délégués des Villes et Communes des pays d’Europe, de l’Asie, de l’Amérique et bien sûr d’Afrique, ont répondu présents aux assises de Kinshasa qui ont débuté hier lundi 3 novembre 2014 au Salon Congo du Grand Hôtel Kinshasa Pullman.</div><br />
Après la cérémonie d’ouverture présidée par le gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta Yango, le professeur Muyembe a entretenu les participants sur l’épidémie de la fièvre hémorragique Ebola qui fait trembler le monde.<br />
<br />
Dans un exposé magistral sur fond de projection filmée, l’éminent épidémiologiste et virologue de réputation mondiale a tenu plus de 300 personnes en haleine en expliquant l’expérience congolaise de la maîtrise de cette maladie.<br />
<br />
Complet et méthodique dans son exposé, il a rassuré les participants en répondant aux préoccupations relatives aux différentes étapes de la contamination, de la prise en charge et de la gestion de la pandémie dans les Villes et Communes de l’Afrique et, particulièrement de Djera, dans la province de l’Equateur et dans la ville de de Kikwit, dans le Bandundu.<br />
<br />
Une expérience enrichissante ! Cette confrontation de la réalité locale de la maladie était nécessaire au moment ou la presse internationale qui fait de gros titres sur Ebola ne favorisait vraiment pas la destination Kinshasa… Les participants ont pu appréhender, hier lundi, les vrais contours de la maladie.<br />
<br />
Déroulement des travaux<br />
<br />
Au total, près de 18 interventions de haut niveau sur un volume de quatre journées de travail sont prévues! De l’intensif et du sérieux. Le Comité scientifique de l’organisation a travaillé d’arrache pied avec le secrétariat technique pour proposer au Comité organisateur, en accord avec le secrétariat permanent de l’Aimf, une bonne brochette d’intervenants tant locaux qu’étrangers afin d’édifier les participants sur les questions majeures intéressant les villes et communes du monde francophone.<br />
<br />
Des questions d’actualité seront également abordées. D’autres thèmes, dont une partie a été exploitée aujourd’hui sont également prévues, à savoir : Villes et migrations internationales ; Créer des ponts et renforcer le développement économique ; Dialogue , Autorités Locales, Union Européenne et autres partenaires, Présentation de la Stratégie de l’Union Européenne, Réflexion sur la stratégie à mettre en œuvre pour promouvoir les positions des Autorités locales dans le processus de décision politique aux niveaux national, régional et mondial; Facteurs favorables à une administration locale performante, Exploitation des ressources naturelles et développement local, Villes en lutte contre le changement climatique; Rôle des Villes dans la lutte contre les changements climatiques : qu’elles démarches environnementales, quels changements et engagements élémentaires?; Comment mobiliser les acteurs des territoires et notamment la coopération décentralisée autour des projets climat à mettre en œuvre ? …<br />
<br />
Juste 4 mois de préparation<br />
<br />
Contrairement aux usages qui veulent que la Ville hôte de l’Assemblée Générale de l’Association Internationale des Maires Francophones bénéficie de douze mois de préparation matérielle de l’événement, Kinshasa, désignée après désistement de Dakar, n’a eu droit qu’à quatre mois de temps d’organisation ! Aussitôt informé de la situation, André Kimbuta a mis en place un Comité préparatoire, sous la coordination de son directeur de cabinet, Maître Yassim Belade.<br />
<br />
La sélection des sites des travaux, le choix des sites d’hébergement, la mobilité des participants, la restauration, le dispositif sanitaire, le dispositif d’accueil à l’aéroport de N’djili comme au Beach, l’identité visuelle de l’événement et toute la communication qui s’en suit, la préparation de la thématique, la sélection des intervenants, les ressources humaines, la logistique, la gestion des délais d’exécution des tâches etc… Tout, mais alors tout, est passé au crible en quatre mois de travaux intensifs et harassants.<br />
<br />
Le Comité préparatoire s’est alors mué en Comité d’organisation avec comme président, le gouverneur André Kimbuta. Le premier citoyen de la ville a visité personnellement les sites des travaux et d’hébergement et analysé le programme des travaux.<br />
<br />
Tout ayant été mis en œuvre pour la réussite des travaux, Kimbuta s’est alors rendu il y a quelques semaines à Paris pour y rencontrer la présidente de l’Aimf, Anne Hidalgo et Maire de la capitale française pour des échanges au plus haut niveau. Fort des contacts pris avec les responsables de l’Aimf en territoire parisien, Kimbuta est rentré à Kinshasa pour accélérer la préparation de l’événement.<br />
<br />
Niveau de participation<br />
<br />
La qualité des participants aux assises de Kinshasa est à relever. En effet, au regard de la structure de l’Aimf, près de 20 membres composent son bureau. Ce beau monde se réunira dans le cadre statutaire de la 78ème réunion du bureau. Présidée par Madame Anne Hidalgo dont l’arrivée est prévue pour ce mardi 4 novembre, l’Aimf planchera également sur les questions environnementales qui tiennent à cœur la Maire de la ville de Paris.<br />
<br />
Parmi les délégués venus quasiment de tous les continents, la présence de Nicéphore Soglo, ancien président de la République du Bénin et actuel maire de Cotonu, est remarquée. Hugues Ngouelendele, député maire de Brazzaville a également fait le déplacement de Kinshasa. Une forte participation des maires des villes de l’Afrique de l’Ouest est observée.<br />
<br />
L’Association Nationale des Villes et Communes de la République Démocratique du Congo, Anvc en sigle, dont le président est André Kimbuta, a aligné un nombre impressionnant de maires et bourgmestres venus de toutes les provinces du Pays. Le gouverneur Marcellin Cishambo du Sud-Kivu a précédé ses collègues du Nord-Kivu et du Kasai Occidental, attendus dans quelques jours.<br />
Kinshasa est présente avec ses vingt quatre bourgmestres.<br />
<br />
Kinshasa à l’honneur<br />
<br />
Kinshasa, capitale mondiale de la francophonie pour quelques jours encore, avant de passer le flambeau à Dakar, est entrée de plein pied dans le rayonnement international avec des échanges de haut niveau entre la capitale et les principales villes du monde.<br />
<br />
Avec la tenue des travaux de l’Aimf, la capitale de la RDC s’ouvre davantage au monde. Avec l’arrivée de la maire de Paris dont le programme de séjour prévoit notamment une rencontre avec le gender kinois et visite du Centre Hospitalier de Ngiri-Ngiri, Kinshasa sera placée inévitablement sous les feux de la presse internationale.<br />
<br />
Par Lefils Matady           Le direct           <iframe allowtransparency="true" frameborder="0" height="100" scrolling="no" src="http://static.infomaniak.ch/infomaniak/radio/html/topcongofm2_player.html" width="468"></iframe>

Politique Les contours du virus Ebola disséqués

34ème Assemblée générale de L’AIMF L’expérience congolaise de la maitrise de la maladie expliquée avant plusieurs autres thèmes dont » Vil...

RDC : les Magistrats en grève illimitée !

November 04, 2014

<h3><link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5Lup5Kb-J3bC8uSQZOScncQUIlDVzAHITpy3Dua1DnvtIhAkbanrlX5tNnuKrxBF4RJ4_ooTszW52ozWR7WlVJucfR9TLtYBmNIFvUo_Qafd3k2ytkl1XhfIRIe2Pawin69qJPtFJR01U/s1600/Snapshot_24.jpeg" rel="image_src" width="400"></link> *Plus d’une semaine après l’Assemblée générale des hauts magistrats africains à Kinshasa, quelque trois  jours seulement après la rentrée judiciaire en RDC, les magistrats congolais décrètent une   grève illimitée. La décision a été prise hier, lundi 3 novembre 2014. Les magistrats réclament, en effet,  1600 dollars de salaire de base. Ils parlent, eux,  d’une promesse que les hautes instances du pays, leur  aurait faite, depuis  le mercredi 14 septembre  2011. </h3>  <br />
<div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5Lup5Kb-J3bC8uSQZOScncQUIlDVzAHITpy3Dua1DnvtIhAkbanrlX5tNnuKrxBF4RJ4_ooTszW52ozWR7WlVJucfR9TLtYBmNIFvUo_Qafd3k2ytkl1XhfIRIe2Pawin69qJPtFJR01U/s1600/Snapshot_24.jpeg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="275" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5Lup5Kb-J3bC8uSQZOScncQUIlDVzAHITpy3Dua1DnvtIhAkbanrlX5tNnuKrxBF4RJ4_ooTszW52ozWR7WlVJucfR9TLtYBmNIFvUo_Qafd3k2ytkl1XhfIRIe2Pawin69qJPtFJR01U/s1600/Snapshot_24.jpeg" width="400" /></a></div><div> Dans un mémo, les magistrats rappellent les faits et présentent tout un cahier de charges. Matata et Minaku en ont été également saisis, après qu’ils aient organisé  une brève manifestation pacifique sur l’estrade de la place du Cinquantenaire, juste en face du Palais du Peuple. </div><div><br />
La rentrée judiciaire n’aura été effective que pour  l’espace de deux jours ouvrables. Les magistrats sont aussitôt repartis, non pas en vacances, mais en grève. Une grève, suspendue le 17 septembre 2011, qu’ils ont relancée, à l’issue d’une Assemblée extraordianire dont un officier du ministère public, du nom de Samy Ikomba, s’est chargé de lire le compte rendu. Les magistrats se disent fatigués d’attendre, trois ans durant. Samy Ikomba regrette que des concertations entre les magistrats et le Gouvernement n’aient rien donné de concret. D’après l’Officier du ministère public, les motifs évoqués en son temps par le Cabinet du Président de la République, à savoir,  les contraintes budgétaires liées au financement des élections de 2011 ainsi que les recommandations du FMI, pour justifier le retard enregistré dans l’amélioration progressive de la paie des magistrats, ne tiennent plus.<br />
<br />
Pas de salaire, pas de travail ! <br />
<br />
Les magistrats ont affiché, hier lundi, leur détermiantion à observer le mouvement de grève. Jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause. D’ici-là, il n’y aura même pas de service minimum dans les parquets et les tribunaux sur toute l’étendue du territoire de la RDC. Le mot d’ordre de grève sera lévé quand le Gouvernement aura liberé le salaire amélioré de base, avec effet retroactif à compter à partir du  mois de septembre 2011. Les magistrats n’acceptent pas de vivre dans des conditions dégradantes.<br />
<br />
Minaku et Matata saisis<br />
<br />
Les magistrats, dans leur démarche, ont déposé une copie du mémorandum reprenant leurs revendications salariales au Président du Bureau de l’Assemblée Nationale, Aubin Minaku. Le Premier ministre, Matata Ponyo, a aussi eu sa copie. Il reste à savoir si le mouvement de grève sera effectivement observé par tous les magistrats. En 2011, ils étaient apparus divisés. Hier,  lundi 3 novembre, quelques bureaux des tribunaux de la Gombe ont ouvert dans le cadre d’un service minimum. En révanche, toutes les audiences sont reportées, aprend-on. <br />
<br />
Effet domino ?<br />
<br />
Il y a peu, le Gouvernement a dû  faire face à un mouvement d’humeur des banques commerciales impliquées dans l’opération de la bancarisation de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat. Conséquence, la paie du mois d’octobre 2014 a été retardée. Jusqu’à présent, ils sont nombreux les agents et fonctionnaires de l’Etat qui n’ont pas encore touché leurs salaires du mois d’octobre. A cette allure, il est à craindre que le front social ne se soulève, si des mesures idoines ne sont pas prises à temps.<br />
<br />
La Pros.    <br />
<br />
MEMORENDUM  DES MAGISTRATS  DE  LA  REPUBLIQUE  DEMOCRATIQUE  DU CONGO<br />
<br />
A SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE<br />
<br />
Nous, Magistrats civils et militaires de la République Démocratique du Congo, réunis ce jour sur la place du cinquantenaire, autour de nos conditions socio-professionnelles difficiles dues à la modicité persistante de nos salaires et au non-respect de l’accord intervenu entre la Présidence de la République, le gouvernement et les délégués des syndicats agrées des magistrats en date du 17 septembre 2011, sommes arrivés, après débats, aux conclusions suivantes :<br />
Rappel des faits<br />
<br />
Le 30 août 2011, nous avions organisé une marche de protestation qui nous avait conduits du siège de la Cour Suprême de la Justice à la Primature en réclamation de l’amélioration de nos conditions socioprofessionnelles, invitant le Premier  au respect de la loi de la République  et à la mise en application de l’annonce faite par le Président de la République à Kingakati le 14 septembre 2011 selon laquelle, le salaire du magistrat débutant était de 1600 dollars américains. Cette marche conduira à la paralysie de toutes les activités dans nos cours et tribunaux.<br />
<br />
Aussitôt informé de la grève des magistrats, le    Président  de la République instruira ses services à engager, sans délai, une concertation avec toutes les parties impliquées dans cette affaire. Ce qui conduira à une réunion de concertation tenue le samedi 17 septembre au Palais de la Nation. Présidée par le Directeur de cabinet du Président de la République, cette concertation connaîtra également la participation des membres du gouvernement et des délégués de tous les syndicats agréés des magistrats. Du coté du Conseil Supérieur de la magistrature, il sera également signaler la présence du Premier Président de la Cour Suprême de Justice et du Procureur Général de la République.<br />
<br />
Au terme de cette concertation, un accord interviendra. Notamment l’amélioration des conditions salariales des magistrats, telle que rappelée par le Président de la République dans son discours du 14 septembre 2011. Il sera donc indiqué que la hauteur des salaires annoncée dans ledit discours demeure un acquis pour les magistrats.<br />
<br />
Au terme de cette concertation, nos délégués sus identifié sauront droit à toutes les explications justifiant la non application immédiate de ce barème.<br />
<br />
En effet, le point 2 de cet accord précisera que cette « amélioration sera effective dès la paie du mois d’octobre 2011  et obéira au principe de progressivité, tenant compte de la nécessité d’assurer la stabilité du cadre macroéconomique du pays ». Et un communiqué officiel sanctionnera la fin des concertations dont voici la teneur :<br />
<br />
Communiqué officiel<br />
<br />
Sur instruction de Son Excellence Monsieur le Président de la République, il s’est tenu ce samedi 17 septembre 2011, sous la direction de Monsieur le Directeur de Cabinet du Président de la République, une réunion de concertation au Palais de la Nation, entre d’une part, les membres du Gouvernement concernés par les questions relatives au traitement des magistrats et d’autre part, les délégués de tous les syndicats agréés des magistrats.<br />
<br />
Monsieur le Directeur de Cabinet était assisté de deux Directeurs de Cabinet Adjoints et du Conseiller Principal au Collège chargé des Questions Juridiques et Administratives.<br />
<br />
Ont également pris part à cette concertation :<br />
<br />
Le Premier Président de la Cour Suprême de Justice et le Procureur Général de la République, en leurs qualités respectives de Président et Vice-président du Conseil Supérieur de la Magistrature.<br />
<br />
Après examen du cahier de charge commun des magistrats déposé par les syndicats susvisés auprès de leur hiérarchie, et tenant compte des informations pertinentes fournies par le Ministre des Finances, le Ministre du Budget et celui de la Justice et Droits Humains au nom du Gouvernement, il a été arrêté de commun accord, ce qui suit :<br />
<br />
1.- L’amélioration des conditions salariales des magistrats telle que rappelée par Son Excellence Monsieur le Président de la République dans son discours du 14 septembre 2011 est un acquis pour les magistrats.<br />
<br />
2.- Cette amélioration sera effective dès la paie du mois d’octobre et obéira au principe de progressivité, tenant compte de la nécessité d’assurer la stabilité du cadre macroéconomique du pays.<br />
<br />
3.- La Commission paritaire entre Gouvernement et les représentants des syndicats des magistrats reprend ses travaux dès le début de la semaine prochaine afin d’examiner toutes les questions spécifiques connexes contenus dans le cahier des charges des magistrats.<br />
<br />
4.- Tous les magistrats sont appelés au calme et à entrer en contact avec leurs syndicats en vue de la prise effective du travail.<br />
<br />
I. Avis et considérations :<br />
<br />
Au  regard de ce qui précède, les Magistrats constatent avec amertume que le gouvernement de la République Démocratique du Congo n’a pas tenu au respect de ses engagements contractées lors des concertations du 17 septembre 2014, lesquelles avaient occasionnées la  suspension  de la grève  déclenchée  le 30 août 2011. Il s’est abstenu volontairement d’exécuter  ses obligations contractuelles poussant par conséquent  les Magistrats à s’abstenir  également  de s’exécuter.<br />
<br />
Nous dénonçons avec la dernière énergie les tentatives répétées  du Gouvernement de réduire les magistrats congolais  à un traitement  inhumain  et dégradant.<br />
<br />
II.DECISION<br />
<br />
Apres avoir assistés à des concertations  amorcées avec le cabinet  du Président de la République ;<br />
<br />
Attendu que le principe  de 1600 dollars  américains,  comme salaire minimal annoncé par le Président  de la République au profit  du Magistrat  congolais  avait été confirmé lors desdites concertations ;<br />
<br />
Attendu que les contraintes budgétaires  liés notamment au financement des élections de 2011 et à l’observation  des recommandations du FMI avaient  conduit le Gouvernement congolais à solliciter des magistrats une amélioration progressive de leur situation salariale  jusqu’à atteindre le seul minimal de 1600 dollars  américains  avant la fin de l’année 2011 ;<br />
<br />
Attendu que les magistrats congolais avaient fait droit à cette demande  de sursis  du Gouvernement en suspendant  la grève  et en  reprenant  provisoire le travail ;<br />
<br />
Considérant que plus des trois ans  se sont écroulés  sans que le Gouvernement n’honore librement ses engagements ;<br />
<br />
Décidons en conséquence<br />
<br />
- La grève suspendue le 17 septembre 2011 est reprise ;<br />
<br />
- Il n’y aura ni reprise de travail, ni service minimum  dans les Parquets et Tribunaux  du Pays, et ce, jusqu’à nouvel ordre ;<br />
<br />
- L’arrêt du mouvement de grève est conditionné par la libération effective du traitement salariale tel qu’annoncé par le Chef de l’Etat  à Kingakati  le mercredi 14 septembre 2011 et ce, avec effets rétroactifs.<br />
<br />
C’est la conclusion  à laquelle  est parvenue l’Assemblée  générale extraordinaire des Magistrats tenue de manière spontanée à la place du cinquantenaire  ce lundi  03  novembre  2014  à 9h.<br />
<br />
Fait à Kinshasa, le 03 novembre 2014.<br />
<br />
Les Magistrats de la République Démocratique du Congo </div>  Le direct           <iframe allowtransparency="true" frameborder="0" height="100" scrolling="no" src="http://static.infomaniak.ch/infomaniak/radio/html/topcongofm2_player.html" width="468"></iframe>

Justice RDC : les Magistrats en grève illimitée !

*Plus d’une semaine après l’Assemblée générale des hauts magistrats africains à Kinshasa, quelque trois jours seulement après la rentrée j...

RDC : les Magistrats en grève illimitée !

November 04, 2014

<b>Plus d’une semaine après l’Assemblée générale des hauts magistrats africains à Kinshasa, quelque trois  jours seulement après la rentrée judiciaire en RDC, les magistrats congolais décrètent une   grève illimitée. La décision a été prise hier, lundi 3 novembre 2014. Les magistrats réclament, en effet,  1600 dollars de salaire de base. </b>   <br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizIF01FSszWuwkkuknX1DxExlDbD4W2agn4oknU5z6eA1dfpr9o9GtAArw_HS1wSKy8GPV1IEN8SDnTHWZ5_Kw30XgKS4BU2OHf3kAdDL9ZxhovCWQO05Ng-Q0flt4q4ATKAfWl2RvZ7UO/s1600/Snapshot_491.jpeg" rel="image_src" width="400"></link> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizIF01FSszWuwkkuknX1DxExlDbD4W2agn4oknU5z6eA1dfpr9o9GtAArw_HS1wSKy8GPV1IEN8SDnTHWZ5_Kw30XgKS4BU2OHf3kAdDL9ZxhovCWQO05Ng-Q0flt4q4ATKAfWl2RvZ7UO/s1600/Snapshot_491.jpeg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizIF01FSszWuwkkuknX1DxExlDbD4W2agn4oknU5z6eA1dfpr9o9GtAArw_HS1wSKy8GPV1IEN8SDnTHWZ5_Kw30XgKS4BU2OHf3kAdDL9ZxhovCWQO05Ng-Q0flt4q4ATKAfWl2RvZ7UO/s1600/Snapshot_491.jpeg" width="400" /></a></div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;"><strong style="line-height: 1.6em;"> Ils parlent, eux,  d’une promesse que les hautes instances du pays, leur  aurait faite, depuis  le mercredi 14 septembre  2011.   Dans un mémo, les magistrats rappellent les faits et présentent tout un cahier de charges. Matata et Minaku en ont été également saisis, après qu’ils aient organisé  une brève manifestation pacifique sur l’estrade de la place du Cinquantenaire, juste en face du Palais du Peuple. </strong></div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;">La rentrée judiciaire n’aura été effective que pour  l’espace de deux jours ouvrables. Les magistrats sont aussitôt repartis, non pas en vacances, mais en grève. Une grève, suspendue le 17 septembre 2011, qu’ils ont relancée, à l’issue d’une Assemblée extraordianire dont un officier du ministère public, du nom de Samy Ikomba, s’est chargé de lire le compte rendu. Les magistrats se disent fatigués d’attendre, trois ans durant. Samy Ikomba regrette que des concertations entre les magistrats et le Gouvernement n’aient rien donné de concret. D’après l’Officier du ministère public, les motifs évoqués en son temps par le Cabinet du Président de la République, à savoir,  les contraintes budgétaires liées au financement des élections de 2011 ainsi que les recommandations du FMI, pour justifier le retard enregistré dans l’amélioration progressive de la paie des magistrats, ne tiennent plus.</div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;"><strong>Pas de salaire, pas de travail ! </strong></div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;">Les magistrats ont affiché, hier lundi, leur détermiantion à observer le mouvement de grève. Jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause. D’ici-là, il n’y aura même pas de service minimum dans les parquets et les tribunaux sur toute l’étendue du territoire de la RDC. Le mot d’ordre de grève sera lévé quand le Gouvernement aura liberé le salaire amélioré de base, avec effet retroactif à compter à partir du  mois de septembre 2011. Les magistrats n’acceptent pas de vivre dans des conditions dégradantes.</div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;"><strong>Minaku et Matata saisis</strong></div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;">Les magistrats, dans leur démarche, ont déposé une copie du mémorandum reprenant leurs revendications salariales au Président du Bureau de l’Assemblée Nationale, Aubin Minaku. Le Premier ministre, Matata Ponyo, a aussi eu sa copie. Il reste à savoir si le mouvement de grève sera effectivement observé par tous les magistrats. En 2011, ils étaient apparus divisés. Hier,  lundi 3 novembre, quelques bureaux des tribunaux de la Gombe ont ouvert dans le cadre d’un service minimum. En révanche, toutes les audiences sont reportées, aprend-on. </div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;"><strong>Effet domino ?</strong></div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;">Il y a peu, le Gouvernement a dû  faire face à un mouvement d’humeur des banques commerciales impliquées dans l’opération de la bancarisation de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat. Conséquence, la paie du mois d’octobre 2014 a été retardée. Jusqu’à présent, ils sont nombreux les agents et fonctionnaires de l’Etat qui n’ont pas encore touché leurs salaires du mois d’octobre. A cette allure, il est à craindre que le front social ne se soulève, si des mesures idoines ne sont pas prises à temps.</div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;"><strong>La Pros.    </strong></div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;"><strong>MEMORENDUM  DES MAGISTRATS  DE  LA  REPUBLIQUE  DEMOCRATIQUE  DU CONGO</strong></div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;"><strong>A SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE</strong></div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;"> Nous, Magistrats civils et militaires de la République Démocratique du Congo, réunis ce jour sur la place du cinquantenaire, autour de nos conditions socio-professionnelles difficiles dues à la modicité persistante de nos salaires et au non-respect de l’accord intervenu entre la Présidence de la République, le gouvernement et les délégués des syndicats agrées des magistrats en date du 17 septembre 2011, sommes arrivés, après débats, aux conclusions suivantes :</div><ol style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; list-style-type: upper-roman; text-align: justify;"><li><u>Rappel des faits</u></li>
</ol><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;">Le 30 août 2011, nous avions organisé une marche de protestation qui nous avait conduits du siège de la Cour Suprême de la Justice à la Primature en réclamation de l’amélioration de nos conditions socioprofessionnelles, invitant le Premier  au respect de la loi de la République  et à la mise en application de l’annonce faite par le Président de la République à Kingakati le 14 septembre 2011 selon laquelle, le salaire du magistrat débutant était de 1600 dollars américains. Cette marche conduira à la paralysie de toutes les activités dans nos cours et tribunaux.</div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;">Aussitôt informé de la grève des magistrats, le    Président  de la République instruira ses services à engager, sans délai, une concertation avec toutes les parties impliquées dans cette affaire. Ce qui conduira à une réunion de concertation tenue le samedi 17 septembre au Palais de la Nation. Présidée par le Directeur de cabinet du Président de la République, cette concertation connaîtra également la participation des membres du gouvernement et des délégués de tous les syndicats agréés des magistrats. Du coté du Conseil Supérieur de la magistrature, il sera également signaler la présence du Premier Président de la Cour Suprême de Justice et du Procureur Général de la République.</div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;">Au terme de cette concertation, un accord interviendra. Notamment l’amélioration des conditions salariales des magistrats, telle que rappelée par le Président de la République dans son discours du 14 septembre 2011. Il sera donc indiqué que la hauteur des salaires annoncée dans ledit discours demeure un acquis pour les magistrats.</div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;">Au terme de cette concertation, nos délégués sus identifié sauront droit à toutes les explications justifiant la non application immédiate de ce barème.</div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;">En effet, le point 2 de cet accord précisera que cette « amélioration sera effective dès la paie du mois d’octobre 2011  et obéira au principe de progressivité, tenant compte de la nécessité d’assurer la stabilité du cadre macroéconomique du pays ». Et un communiqué officiel sanctionnera la fin des concertations dont voici la teneur :</div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;"><u>Communiqué officiel</u></div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;">Sur instruction de Son Excellence Monsieur le Président de la République, il s’est tenu ce samedi 17 septembre 2011, sous la direction de Monsieur le Directeur de Cabinet du Président de la République, une réunion de concertation au Palais de la Nation, entre d’une part, les membres du Gouvernement concernés par les questions relatives au traitement des magistrats et d’autre part, les délégués de tous les syndicats agréés des magistrats.</div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;">Monsieur le Directeur de Cabinet était assisté de deux Directeurs de Cabinet Adjoints et du Conseiller Principal au Collège chargé des Questions Juridiques et Administratives.</div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;">Ont également pris part à cette concertation :</div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;">Le Premier Président de la Cour Suprême de Justice et le Procureur Général de la République, en leurs qualités respectives de Président et Vice-président du Conseil Supérieur de la Magistrature.</div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;">Après examen du cahier de charge commun des magistrats déposé par les syndicats susvisés auprès de leur hiérarchie, et tenant compte des informations pertinentes fournies par le Ministre des Finances, le Ministre du Budget et celui de la Justice et Droits Humains au nom du Gouvernement, il a été arrêté de commun accord, ce qui suit :</div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;">1.- L’amélioration des conditions salariales des magistrats telle que rappelée par Son Excellence Monsieur le Président de la République dans son discours du 14 septembre 2011 est un acquis pour les magistrats.</div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;">2.- Cette amélioration sera effective dès la paie du mois d’octobre et obéira au principe de progressivité, tenant compte de la nécessité d’assurer la stabilité du cadre macroéconomique du pays.</div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;">3.- La Commission paritaire entre Gouvernement et les représentants des syndicats des magistrats reprend ses travaux dès le début de la semaine prochaine afin d’examiner toutes les questions spécifiques connexes contenus dans le cahier des charges des magistrats.</div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;">4.- Tous les magistrats sont appelés au calme et à entrer en contact avec leurs syndicats en vue de la prise effective du travail.</div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;"><strong>I. <u>Avis et considérations :</u></strong></div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;">Au  regard de ce qui précède, les Magistrats constatent avec amertume que le gouvernement de la République Démocratique du Congo n’a pas tenu au respect de ses engagements contractées lors des concertations du 17 septembre 2014, lesquelles avaient occasionnées la  suspension  de la grève  déclenchée  le 30 août 2011. Il s’est abstenu volontairement d’exécuter  ses obligations contractuelles poussant par conséquent  les Magistrats à s’abstenir  également  de s’exécuter.</div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;">Nous dénonçons avec la dernière énergie les tentatives répétées  du Gouvernement de réduire les magistrats congolais  à un traitement  inhumain  et dégradant.</div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;"><strong><u>II.DECISION</u></strong></div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;"> Apres avoir assistés à des concertations  amorcées avec le cabinet  du Président de la République ;</div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;">Attendu que le principe  de 1600 dollars  américains,  comme salaire minimal annoncé par le Président  de la République au profit  du Magistrat  congolais  avait été confirmé lors desdites concertations ;</div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;"> Attendu que les contraintes budgétaires  liés notamment au financement des élections de 2011 et à l’observation  des recommandations du FMI avaient  conduit le Gouvernement congolais à solliciter des magistrats une amélioration progressive de leur situation salariale  jusqu’à atteindre le seul minimal de 1600 dollars  américains  avant la fin de l’année 2011 ;</div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;"> Attendu que les magistrats congolais avaient fait droit à cette demande  de sursis  du Gouvernement en suspendant  la grève  et en  reprenant  provisoire le travail ;</div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;"> Considérant que plus des trois ans  se sont écroulés  sans que le Gouvernement n’honore librement ses engagements ;</div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;"><strong><u>Décidons en conséquence</u></strong></div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;"> - La grève suspendue le 17 septembre 2011 est reprise ;</div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;">- Il n’y aura ni reprise de travail, ni service minimum  dans les Parquets et Tribunaux  du Pays, et ce, jusqu’à nouvel ordre ;</div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;">- L’arrêt du mouvement de grève est conditionné par la libération effective du traitement salariale tel qu’annoncé par le Chef de l’Etat  à Kingakati  le mercredi 14 septembre 2011 et ce, avec effets rétroactifs.</div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;"> C’est la conclusion  à laquelle  est parvenue l’Assemblée  générale extraordinaire des Magistrats tenue de manière spontanée à la place du cinquantenaire  ce lundi  03  novembre  2014  à 9h.</div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;">Fait à Kinshasa, le 03 novembre 2014.</div><div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; line-height: 22px; text-align: justify;"><strong>Les Magistrats de la République Démocratique du Congo </strong></div>    Le direct           <iframe allowtransparency="true" frameborder="0" height="100" scrolling="no" src="http://static.infomaniak.ch/infomaniak/radio/html/topcongofm2_player.html" width="468"></iframe>

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