Pamela ! Ce nom restera, désormais, à jamais inscrit, dans les annales de la chronique musicale congolaise. C’est elle la danseuse de l’orchestre Quartier Latin International qui a été victime d’une agression de la part de son patron : Antoine Christophe Agbepa Mumba alias Koffi Olomide. Elle demande pardon ‘’aux autorités du pays‘’ et, aussi, sa libération. A l’en croire, elle n’aimerait pas voir son Orchestre risquer la disparition suite aux turpitudes auxquelles se trouvent confronté son leader. Par après, eu égard à la tournure que prennent les choses, Pamela affirme ne pas vouloir la souffrance de celui qui a fait tourner l’orchestre d’où elle tire les ressources pour vivre et, par conséquent, faire vivre ses deux enfants. A genoux dans une vidéo diffusée sur la toile notamment, sur le site très fréquenté Youtube, elle en appelle à l’intervention de la première dame de la République Démocratique du Congo et, en substance, à toutes les femmes. Cela, pour une implication personnelle dans ce dossier qui, aux yeux des fanatiques de Koffi, a été traité avec pugnacité. Est-ce là le signe que la justice congolaise est très forte ? La question divise. A tout prendre, le repenti actif reste inopérant, au regard du principe de la cristallisation des faits, scande des juristes face aux fleuves de pardons et excuses présentés par l’artiste musicien Koffi Olomide pour justifier les poursuites en cours. Qu’en est-il du pardon de la victime ? Des juristes avérés se sont exprimés. Il ressort de ces entretiens que la plénitude de l’action publique dans la poursuite appartient au procureur même dans le cas du pardon de la victime et même, de sa plaidoirie pour une libération. Le seul cas d’exception intervient s’il s’agit d’un forfait qui survient entre une épouse et son époux ce qu’il n’était vraisemblablement pas, au regard des informations en possession. L’appel de Pamela sera-t-il entendu ? Et, sa demande sera-t-elle exaucée ? Wait and see !