’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) demande aux autorités congolaises d’encadrer la marche des chrétiens prévue ce dimanche 25 février au pays.

Dans un communiqué signé ce samedi par son président, Georges Kapiamba, l’ACAJ met en garde les autorités congolais contre tout usage des forces pour réprimer la marche.

“L’ACAJ met en garde le Gouvernement de la RDC contre tout recours à la force pour réprimer la marche pacifique du 25 février 2018, comme il l’a fait les 31 décembre 201 et 21 février 2018”, dit le communiqué.

En cas de nouvelles répressions des manifestations, l’ONG affirme que leurs auteurs feraient objet des poursuites judiciaires devant la Cour Pénale Internationale (CPI).

“Les responsables gouvernementaux, militaires et policiers qui ordonneraient la répression de ladite marche engageraient leur responsabilité pénale personnelle devant la Cour Pénale Internationale (CPI) pour toutes les violations graves des droits de l’homme qui en résulteraient”.

Le 22 février, l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice avait annoncé que les organisations des droits de l’homme et les familles des victimes des évènements du 21 janvier constituaient un dossier d’informations qui sera déposé à la Cour Pénale Internationale (CPI).

Par ailleurs, l’organisation renseigne que le gouverneur de Kinshasa, André Kimbuta a refusé de recevoir deux avocats, mandatés par le CLC, pour le représenter à la séance de travail relative à la marche de ce 25 février, exigeant la présence physique de ses membres. “Donc, l’invitation du Gouverneur avait, en réalité, pour but de faire arrêter les membres du CLC”, conclut l’ACAJ.

Auguy Mudiayi
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