Après la levée de la grève des médecins membres du synamed, c'est au tour des infirmiers et du personnel administratif de débrayer !
Les infirmiers, techniciens et agents administratifs membres des organisations syndicales Syncass (syndicat national des cadres, agents des secteurs et des services), Synapetas (Syndicat national des personnels technico administratifs et de services), Dyssico (Dynamique syndicale des infirmiers du Congo) et la Solsico (Solidarité syndicale des infirmiers du Congo) prestant dans différents hôpitaux publics ont entamé un mouvement de grève le lundi 01 octobre dernier, pour revendiquer l'amélioration de leurs conditions sociales et le paiement de prime de risque.Après sept jours de grève, ces agents ont tenu une assemblée générale d'évaluation le lundi 07 octobre 2013. Rencontre au cours de laquelle la base a décidé de prolonger le mouvement de grève jusqu'au 14 octobre.
Approché par la Rédaction de la Tempête des Tropiques, Tapoy Mutamba Mpoyo, Secrétaire général du SYNCASS et porte-parole de la Dynamique syndicale, a précisé que les conséquences dramatiques de ce mouvement de grève sont imputables au Gouvernement de la République qui est resté insensible aux revendications du personnel de santé.Après que ces agents aient suivi tout le processus exigé, Mme Geneviève Betu Basey, secrétaire général de la Dynamique syndicale des infirmiers du Congo, s'étonne de voir que le gouvernement congolais n'écoute que le langage de la force.
Avec le mouvement de grève observé par les infirmiers, techniciens et le personnel administratif, une grande confusion règne désormais dans les hôpitaux publics où les malades se retrouvent abandonnés entre les mains des stagiaires, après les passages des médecins dans les salles où sont internés les patients.
D'aucuns se demandent jusqu'où va aller ce manque de considération du gouvernement qui expose ainsi dangereusement de nombreux malades. Il sied de rappeler qu'outre cette grève des infirmiers et Administratifs de santé, les médecins n'ont pas encore dit leur dernier mot et attendent toujours des réponses satisfaisantes à leur cahier de charge non encore résolu totalement.
Les médecins ont levé leur mouvement de grève, juste pour tester la sagesse du Chef de l'Etat. En cas d'indifférence de ces derniers, il est donc possible que les médecins se joignent aux infirmiers, techniciens et agents administratifs pour paralyser complètement les hôpitaux publics, avec des conséquences dramatiques sur la santé des malades.