Des grands projets sur l’énergie propre sont en perspective entre les deux pays. Activant une coopération sud-sud, les deux Etats membres de la SADC ont finalisé hier, mardi 29 octobre 2013, un accord sur la réalisation de ce projet de la construction d’un barrage hydroélectrique de grande envergure. Ce contrat prévoit l’achat par l’Afrique du Sud de 2. 500 Mégawatt (MW), soit la moitié de la production du Grand Inga III qui est estimée à 4800 Mégawatt (MW).
Pour exécuter cette œuvre gigantesque, le coût pourrait aller jusqu’à 8,5 milliards de dollars américains d’après le gouvernement congolais. S’il faut y adjoindre des frais connexes, la barre de dépenses serait placée autour de 12,5 milliards de dollars Us. Et, les travaux débuteront en octobre 2015 et leur fin pourrait intervenir en 2020 ou 2021, selon des estimations techniques.
Des amitiés de longues dates…
Hormis la signature de ce contrat sur la production de l’énergie, ces deux pays de la SADC partagent, depuis des lustres, des liens de fraternité. Raison pour laquelle, le Président Zuma n’a pas manqué de s’appesantir sur la situation sécuritaire que traverse actuellement la RDC. Après le coup de fil du Président français, François Hollande, pour féliciter le Chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila, au sujet du succès militaire obtenu par les FARDC, Jacob Zuma, lui aussi, n’a pas manqué d’en faire mention.
«La misère ne peut plus jamais continuer et ne sera plus jamais toléré», a insisté Zuma. Ce langage de détermination se traduit également par les actions du gouvernement sud-africain en faveur du Congo-Kinshasa. L’on se souvient non seulement du cadre de discussions que le pays de Madiba a offert, lors du dialogue de Sun City, mais aussi de la médiation que ce pays a assuré au cours de ces pourparlers entre congolais. Et, depuis, Pretoria finance, aide et même déploie des troupes aux côtés de la RDC. La dernière en date, c’est le déploiement de plus de 1500 hommes pour constituer la Brigade d’intervention de la Monusco qui combat aux côtés des forces loyalistes congolaises dans les territoires occupés par les groupes armés, notamment le tristement célèbre mouvement du 23 mars (M23) dont la dissolution est plus qu’imminente aujourd’hui. Au-delà de ce soutien en effectifs, Pretoria ne s’est pas arrêté là. Son gouvernement a également promis d’envoyer 3 hélicoptères de combat, pour épauler la RD. Congo au front militaire.
La Pros.