Des échauffourées entre des étudiants de l’Institut supérieur de commerce et des garagistes, occupant depuis plusieurs années une partie de la concession en réhabilitation, ont fait jeudi 07 novembre 2013 des blessés graves et d’importants dégâts matériels à Matadi (Bas-Congo).
Il n’y a pas eu mort d’hommes, la Police nationale congolaise (PNC) ayant fait preuve du professionnalisme pour éviter le pire.Durant des années, l’ISC, les bureaux provinciaux de la Bibliothèque nationale et du Tourisme ainsi que les garagistes ont cohabité sans beaucoup de problèmes. Puis, brusquement, des pierres lancées de partout, des véhicules endommagés, des tôles trouées, des bureaux saccagés, des biens abimés et des vitres cassées.
Les policiers, descendus sur les lieux pour maîtriser la situation, ont été dépassés, obligés d’utiliser des moyens d’intervention à leur disposition pour disperser la foule. Certains s’en sont sortis avec de légères blessures.
Le commissariat de la police, situé dans les parages de l’ISC sur la grande route, n’a pas été épargné par des badauds et anonymes friands de ce genre d’événements.
Réunion en urgence des services de sécurité
Tous les services de l’Etat commis à la sécurité des biens et des personnes, notamment le ministère provincial de l’Ordre public sous la férule de Léonard Fuka Unzola, se sont réunis en urgence pour prendre les dispositions qui s’imposaient, suivant les instructions du gouverneur de province Jacques Mbadu Nsitu.
Le gouvernement provincial du Bas-Congo, rappelle-t-on, s’est engagé à lutter vigoureusement contre la criminalité, le banditisme urbain et le désordre.
Selon les investigations menées sur le terrain, la Direction générale de l’ISC/Matadi, qui est devenue propriétaire de l’immeuble ayant appartenu à l’YMCA, a conçu un programme de réhabilitation et de construction visant à donner une nouvelle forme à cette institution d’enseignement.
Le Comité de gestion de l’ISC, sous la direction du DG Justin Phoba Mvika, a adressé des correspondances aux structures ne faisant pas partie du patrimoine de l’Institut, les invitant à déguerpir pour permettre la poursuite des travaux de génie civil. En vain.