*Les échéances électorales de 2015-2016 s’annoncent rudes pour le Mouvement de Libération du Congo (MLC). Pour mieux poser les jalons d’une alternance politique en 2016, ce parti cher au Chairman Jean-Pierre Bemba, a organisé, le samedi 10 mai 2014, à Tshangu I, dans la commune de Kimbanseke, une grande matinée politique. Thomas Luhaka, Secrétaire général du parti, est monté sur ses quatre chevaux pour s’engager dans ce combat d’alternance au pouvoir.
Une foule nombreuse en compagnie des cadres du parti a pris d’assaut l’hôtel Kin Kiesse, situé le long de la route Mokali pour attester son soutien au MLC. Thomas Luhaka s’est dit convaincu que la population se rapproche de plus en plus du MLC. Sur instruction du Président du MLC, Jean-Pierre Bemba, le Secrétaire Général, a entrepris une mission d’évaluation des activités d’implantation du parti dans les quatre Fédérations de la ville de Kinshasa. Et, ensuite, ce sera dans les provinces de la RD. Congo. Tshangu I a été la cinquième étape de cette mission d’évaluation de l’implantation du Parti. Trois points ont constitué l’essentiel de son message. Le MLC, dit-il, s’est engagé dans le combat de l’alternance au pouvoir. Il a invité les siens à se préparer pour les élections. Le deuxième message a concerné la tentative de la révision constitutionnelle qui ravive les débats ces derniers temps. Le MLC s’y oppose avec la dernière énergie. L’expulsion des RD. Congolais du Congo-Brazzaville a clôturé son message. Dans la foulée, il a lancé un message à Etienne Tshisekedi, pour le soutenir dans son action qui vise à recouvrer son impérium.
Devant les membres du Comité exécutif national du MLC, Sénateurs et Députés nationaux et provinciaux du parti, le Président interfédéral du MLC/ville de Kinshasa, les secrétaires fédéraux, présidents communaux, des Quartiers et des rues de Tshangu I, le Président interfédéral intérimaire de Tshangu I, Richard Bakizolele a, dans son mot de bienvenue, rendu un hommage vibrant au Président du MLC, Jean-Pierre Bemba Gombo et son Secrétaire général adjoint en charge des questions politiques et stratégiques, le Député Fidèle Babala incarcérés à la Cour Pénale Internationale (CPI).
Il a rassuré le SG, Thomas Luhaka que le MLC Tshangu I est bien structuré. Dans son bastion, il a démontré que la Tshangu est encerclée et bien implantée. Pour preuve, Il a présenté au Secrétaire général, la répartition administrative de la fédération de la Tshangu. Selon lui, elle est composée de trois communes administratives, à savoir : Commune de Kimbanseke avec 84 communes politiques, 48 quartiers administratifs et 1. 517 rues administratives. Masina a 40 communes politiques, 21 quartiers et 600 rues administratives et, enfin, N’djili a 21 communes politiques, 15 quartiers administratifs et 64 rues administratifs. «Face aux enjeux électoraux qui se pointent à l’horizon, nous sommes obligés davantage d’implanter le Parti au niveau des rues dans le but de rapprocher les dirigeants et les administrés», a-t-il fait savoir. Les comités de Ligue des jeunes, des femmes seront bientôt implantés dans les quartiers et rues.
Le SG du MLC a, pour sa part, axé son intervention sur la vie du MLC. Il a insisté particulièrement sur la redynamisation des activités à la base, en donnant l’exemple de la Tshangu qui a mobilisé un grand nombre de cadres du parti à cette matinée politique. Il a lancé un programme de mobilisation de proximité visant à réduire les écarts entre les comités et la base et à sortir le pays du danger.
Le MLC est à nouveau sur de bons rails, a-t-il souligné dans un ultime discours lors de la matinée politique de Tshangu dont le travail abattu jusqu’ici est encourageant car, confirme-t-il, «les élections à venir, nous allons nous y prendre avec responsabilité». «Je suis en colère parce qu’il y a certains membres de la Majorité présidentielle qui commencent à tenir un discours qui ne convient pas. Ils veulent changer les règles du jeu quand on est dans le jeu», a-t-il déclaré. «Le MLC s’oppose à toute révision constitutionnelle», insiste-t-il encore. Concernant le mode de scrutin que propose la CENI, le MLC dit non et s’en tient au scrutin universel direct.
Au sujet des Congolais expulsés du Congo Brazzaville, Luhaka a, au nom de son Parti, exprimé des inquiétudes quant à la manière dont les Congolais sont pris en charge chez eux, par le Gouvernement de la République. «Nous avons vu ce que le Gouvernement a fait lorsqu’il y a eu la catastrophe en Haïti. Près de trois millions de dollars ont été décaissés et envoyés en Haïti. C’est qui est une bonne chose. Mais pourquoi nos frères et sœurs doivent croupir sous les intempéries sans tentes. Il n’y a pas de dispositions conséquentes qui sont prises. Ce sont les gouverneurs des provinces qui doivent identifier les leurs comme si ces Congolais sont des citoyens des provinces et non des citoyens congolais. Où est la solidarité nationale ?», s’est-t-il interrogé.
Il a déploré, enfin, l’Etat dans lequel la nation se trouve aujourd’hui. Il y a eu beaucoup de gaspillage des ressources financières.
Peter Tshibangu
Devant les membres du Comité exécutif national du MLC, Sénateurs et Députés nationaux et provinciaux du parti, le Président interfédéral du MLC/ville de Kinshasa, les secrétaires fédéraux, présidents communaux, des Quartiers et des rues de Tshangu I, le Président interfédéral intérimaire de Tshangu I, Richard Bakizolele a, dans son mot de bienvenue, rendu un hommage vibrant au Président du MLC, Jean-Pierre Bemba Gombo et son Secrétaire général adjoint en charge des questions politiques et stratégiques, le Député Fidèle Babala incarcérés à la Cour Pénale Internationale (CPI).
Il a rassuré le SG, Thomas Luhaka que le MLC Tshangu I est bien structuré. Dans son bastion, il a démontré que la Tshangu est encerclée et bien implantée. Pour preuve, Il a présenté au Secrétaire général, la répartition administrative de la fédération de la Tshangu. Selon lui, elle est composée de trois communes administratives, à savoir : Commune de Kimbanseke avec 84 communes politiques, 48 quartiers administratifs et 1. 517 rues administratives. Masina a 40 communes politiques, 21 quartiers et 600 rues administratives et, enfin, N’djili a 21 communes politiques, 15 quartiers administratifs et 64 rues administratifs. «Face aux enjeux électoraux qui se pointent à l’horizon, nous sommes obligés davantage d’implanter le Parti au niveau des rues dans le but de rapprocher les dirigeants et les administrés», a-t-il fait savoir. Les comités de Ligue des jeunes, des femmes seront bientôt implantés dans les quartiers et rues.
Le SG du MLC a, pour sa part, axé son intervention sur la vie du MLC. Il a insisté particulièrement sur la redynamisation des activités à la base, en donnant l’exemple de la Tshangu qui a mobilisé un grand nombre de cadres du parti à cette matinée politique. Il a lancé un programme de mobilisation de proximité visant à réduire les écarts entre les comités et la base et à sortir le pays du danger.
Le MLC est à nouveau sur de bons rails, a-t-il souligné dans un ultime discours lors de la matinée politique de Tshangu dont le travail abattu jusqu’ici est encourageant car, confirme-t-il, «les élections à venir, nous allons nous y prendre avec responsabilité». «Je suis en colère parce qu’il y a certains membres de la Majorité présidentielle qui commencent à tenir un discours qui ne convient pas. Ils veulent changer les règles du jeu quand on est dans le jeu», a-t-il déclaré. «Le MLC s’oppose à toute révision constitutionnelle», insiste-t-il encore. Concernant le mode de scrutin que propose la CENI, le MLC dit non et s’en tient au scrutin universel direct.
Au sujet des Congolais expulsés du Congo Brazzaville, Luhaka a, au nom de son Parti, exprimé des inquiétudes quant à la manière dont les Congolais sont pris en charge chez eux, par le Gouvernement de la République. «Nous avons vu ce que le Gouvernement a fait lorsqu’il y a eu la catastrophe en Haïti. Près de trois millions de dollars ont été décaissés et envoyés en Haïti. C’est qui est une bonne chose. Mais pourquoi nos frères et sœurs doivent croupir sous les intempéries sans tentes. Il n’y a pas de dispositions conséquentes qui sont prises. Ce sont les gouverneurs des provinces qui doivent identifier les leurs comme si ces Congolais sont des citoyens des provinces et non des citoyens congolais. Où est la solidarité nationale ?», s’est-t-il interrogé.
Il a déploré, enfin, l’Etat dans lequel la nation se trouve aujourd’hui. Il y a eu beaucoup de gaspillage des ressources financières.
Peter Tshibangu