Le rendez-vous hebdomadaire de la MONUSCO d’hier mercredi 21 mai a connu des invités surprise. Il s’agit du ministre de l’Intérieur, Richard Muyej, du gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, de l’Envoyée spéciale de Ban Ki-Moon dans la région des Grands lacs, Mary Robinson et du Représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en RDC, Martin Kobler.


L’assistance a eu droit à une vidéo conférence depuis Goma. Deux points ont été au menu de ce face-à-face entre la presse locale et Mary Robinson, en séjour à Goma dans le cadre de la tenue de la 7ème réunion du comité d’appui technique de suivi de l’Accord-cadre de la Communauté des pays de la Région des Grands Lacs (CIRGL). D’entre de jeu, l’Envoyée spéciale du SG de l’ONU dans la Région des Grands Lacs, a salué les avancées de l’Accord cadre d’Adis-Abeba signé en février 2013 qui a conduit à la défaite des rebelles du M23. Après les ADF/NALU et les M23, la priorité reste l’anéantissement des éléments des FDLR, a déclaré l’Envoyée de Ban Ki-Moon dans les Grands lacs. Et il faut les attaquer le plus tôt possible », a-t-elle martelé.
Cependant, Mary Robinson a noté les progrès significatifs enregistrés en rapport avec la loi sur l’amnistie. Selon elle, il y a beaucoup de gens qui attendent sa mise en œuvre afin de déclencher le processus de désarmement, démobilisation, et réinsertion (DDR) en faveur de nombreux éléments du M23.

LE REGRET DE MUYEJ
Répondant à une question de la presse sur la décision prise par le Congo-Brazzaville exigeant désormais un passeport avec un visa pour se rendre à l’autre rive, le ministre de l’Intérieur, est surpris par cette nouvelle tournure dans la crise entre les deux pays. " Au début, c’était l’expulsion des irréguliers, après nous avons appris que les personnes en ordre étaient aussi expulsées ", a-t-il poursuivi. Cela est regrettable, a-t-il lâché. Pour ce faire, le ministre de l’Intérieur a instruit les autorités de la Direction générale des migrations (DGM) de faire de même à partir de Kinshasa. " Nous avons eu six rencontres avec Brazzaville depuis le début de cette crise, dont deux à Kinshasa, mais la situation reste la même ", a déploré le patron de la territoriale qui lui privilégie le dialogue pour résoudre ce problème.
Cependant, a-t-il fait savoir, cette décision de Brazzaville met en mal l’accord tripartite signé entre la RD Congo, l’Angola et le Congo Brazza. " Récemment, nous avons invité les officiels congolais d’en face à une discussion ensemble pour une solution durable, ce n’est pas encore fait ", déplore le ministre.
Toutefois, Richard Muyej a tenu a levé l’équivoque concernant la rumeur selon laquelle le gouvernement fait montre de faiblesse face à ces expulsions des Rd Congolais dans des conditions inhumaines. Le Gouvernement rd congolais fera connaître sa position lors d’une conférence de presse à venir. Mathy Musau
Le direct
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