Désormais, il prend acte de sa destitution de ses fonctions de Directeur de Cabinet et Porte-parole de Tshisekedi wa Mulumba, pour se conformer, écrit-il, aux prescrits de la décision du lider maximo contenue dans la circulaire n°042 du 21 mai signée par Bruno Mavungu, le Secrétaire Général de l’Udps. Mais, dans le respect du principe de l’acte contraire, il attendrait encore que son successeur soit désigné, pour procéder à la remise-reprise. Tout compte fait, l’homme avait appris cette nouvelle, comme tout le monde, par voie de presse. Ahuri et cœur contrit, il désapprouve, cependant, la forme ‘’épistolaire’’ de cette grande décision, sous la signature de Bruno Mavungu. Il en gardera, peut-être et pour très longtemps, le souvenir d’un difficile divorce, même si son laïus restera toujours teinté d’idées moulées à l’esprit ‘’Tshisekediste’’.
En âme et conscience, Albert Moleka écrit à Tshisekedi, sur fond d’un réel regret. Lisez-le, dans cette lettre interceptée sur la toile et dont la substance réitère, d’ailleurs, sa disponibilité à servir, même autrement, le Sphinx de Limete.
‘’Monsieur le Président, Respectueusement, je me permets de vous adresser cette lettre pour vous faire part de mon malaise à poursuivre mes activités dans le rôle de Directeur de Cabinet et Porte-parole, conformément à votre décision numéro 007/UDPS/PP/011 du 10 janvier 2011. Courage
En effet, j’ai connaissance par voie de presse et divers réseaux sociaux du contenu de la circulaire n° 042/UDPS/PP/SG/2014 du 21 mai 2014 de Monsieur le Secrétaire Général du Parti annonçant à l’opinion nationale et internationale, à toutes les structures et à tous les Comités de base du Parti et ce, en exécution de vos instructions, que je ne suis plus membre de votre cabinet.
Si j’observe avec regret que la démarche de Monsieur le Secrétaire Général pèche contre le principe de l’acte contraire, il m’est difficile de ne prendre acte des conséquences de la publicité faite autour de ladite « note circulaire » qui contrarie effectivement la substance et la portée de mes responsabilités au sein de votre Cabinet.
Par contre, fort heureusement, la « note circulaire » n’a pas réussi à secouer ma loyauté envers vous, ni mon attachement aux idéaux que vous défendez.
Je reste donc, comme toujours, à votre entière disposition et suspendu à vos instructions, sous réserve de la correction de la forme, pour pouvoir procéder à la remise-reprise avec mon successeur que vous désignerez.
Dans cette attente, tout en vous renouvelant mes respects, veuillez croire, Monsieur le Président, en l’assurance de ma très haute considération’’.
E. Albert Moleka, Directeur de Cabinet et Porte-parole
Le direct